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5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 15:08

La BD: "Tchernobyl, le nuage sans fin"

30 ans après l’explosion de la centrale nucléaire, le combat pour faire éclater la vérité raconté dans une Bande dessinée événement.

Chers amis qui nous soutenez,

cette bande dessinée vous l'avez compris, n'est pas une affaire personnelle de quelques personnes.
Elle rend hommage à des gens courageux qui ont poussé leur quête jusqu'en justice dans l'esprit d'un combat, comme la France a toujours agi de manière à susciter nos consciences: "celui des droits de l'homme et du citoyen".

L'affaire Tchernobyl en France (comme tous les procès sanitaires) a eu en face d’elle le monde de la finance.
Si ce n'était pas les laboratoires pharmaceutiques, dans notre cas de figure, le fait de nier la gravité de Tchernobyl était nier l'importance économique du complexe nucléaire en France, le pays le plus nucléarisé du monde.

Tôt ou tard on ne pourra plus gérer les risques.

Nous n'avons pas les moyens financiers pour changer des centrales usées et fissurées ....

Le monde médical sait très bien que les cancers thyroïdiens de type papillaires sont dits "radios induits" .
Ils représentent plus de 85% de ces tumeurs et les dits micros cancers ne sont même plus comptabilisés et chiffrés dans les statistiques, sans parler de l'explosion des maladies auto-immunes.

Oui la France a été fort touchée par Tchernobyl par l'air et par l'alimentation.

Rentrer dans les archives de l'instruction par la plume avertie du dessinateur a relevé du challenge, mais on peut déjà le dire pour nous c'est une réussite qui ne sera pas "barbante" pour nos jeunes mais captivante bien au contraire .

Notre espoir:

La France a souvent été la première à la pointe de nos chercheurs, au niveau des énergies renouvelables:

Fours solaires, énergie marémotrice, verre photo voltaïque....


Il faut redonner plus de liberté au monde médical dans leur conscience et leurs actions, ainsi qu'à nos chercheurs, avec le maximum de protection pour les générations futures.


Alors soutenez nous plus que jamais ! Merci.

Publié par ming-2 le jan. 5, 2016

-Une nouvelle voie pour extraire l'uranium de l'eau de mer
http://www.enerzine.com/2/18970+une-nouvelle-voie-pour-extraire-luranium-de-leau-de-mer+.html

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 11:19

Le beau cadeau de fin d'année d'EDF aux riverains des centrales nucléaires

EDF va distribuer, gratuitement, des comprimés d'iode aux riverains des centrales nucléaires pour leur éviter le cancer de la thyroïde en cas d'accident...


http://www.bioaddict.fr/article/le-beau-cadeau-de-fin-d-annee-d-edf-aux-riverains-des-centrales-nucleaires-a5224p1.html

La prise d'iode stable (iodure de potassium) est un moyen de protéger la thyroïde contre les effets des rejets d'iode radioactif qui pourraient intervenir en cas d'accident nucléaire. En France, le gouvernement a décidé depuis 1997 d'organiser des distributions de comprimés d'iode pour les populations résidant autour des installations nucléaires. Depuis 1997, la distribution d'iode a été renouvelée régulièrement en 2000, 2005 et 2009. La prochaine campagne a lieu en 2016.

Sur le même thème

Into Eternity : un film au coeur du débat sur le nucléaire

Augmentation des cancers autour des centrales nucléaires

Déchets nucléaires : l'incroyable héritage impossible à gérer

Nucléaire : EDF accusé de négliger la sécurité de la centrale de Nogent-sur-Seine

Nucléaire : la fermeture de Fessenheim de nouveau reportée

DOSSIER SPECIAL

Les dangers du nucléaire

Les habitants résidant dans un rayon d'environ 10 km autour des 19 centrales nucléaires françaises en activité vont pouvoir retirer dans les prochains jours, dans les pharmacies, des comprimés d'iode pour protéger leur thyroïde contre les effets cancérogènes de l'iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l'environnement en cas d'accident nucléaire . Ces comprimés distribués par EDF, et qui ont une durée de vie de 7 ans, viendront remplacer ceux distribués en 2009.

La campagne de distribution, qui s'adressera aux habitants et aux collectivités locales, écoles, entreprises, administrations..., concernera environ 400.000 foyers et 2.000 établissements ouverts au public, répartis sur 500 communes.

Pourquoi une telle mesure alors qu'on nous assure que les centrales nucléaires françaises sont très sûres et qu'on ne risque rien ? En réalité précise M. Delmestre, chargé du comité de pilotage de la campagne et Directeur général adjoint de l'ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire), "même si ce n'est pas quelque chose de probable, loin de là, on sait qu'un accident nucléaire est possible en France". Et ce risque est malheureusement aggravé par la détermination des terroristes à tuer et à provoquer le plus de dégâts possibles. Et dans ce sens les centrales nucléaires représentent une cible privilégiée.

Alors les riverains des centrales vont devoir continuer à garder toujours près d'eux, jour et nuit, à portée de main, la petite boîte contenant les comprimés censés les protéger contre les effets de l'iode radioactif qui pourrait s'échapper des centrales en cas d'accident...Et pour ceux qui habitent au-delà de la frontière des 10 km, (comme si la diffusion de la radioactivité pouvait être cantonnée à cette distance des centrales...), qu'ils se rassurent , des stocks de pastilles d'iode ont été constitués dans les départements pour être distribués en cas de besoin.

Et quelles sont les autres mesures pour assurer la protection des habitants, en cas d'accident, contre les autres effets de la radioactivité , car ils ne se limitent pas au cancer de la thyroïde ? Eh ! bien il n'y en a pas car il ne peut y en avoir. En cas d'accident grave nous vivrons donc le même cauchemar que les habitants de Tchernobyl et de Fukushima ...

Hervé de Malières

Que faire en cas d'accident nucléaire ? Retrouvez plus d'infos sur le site post-accidentel.asn.fr

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22 novembre 2015 7 22 /11 /novembre /2015 17:43

TOUS-TES LE DIMANCHE 29 NOVEMBRE

14h30, PLACE DE LA COMÉDIE à MONTPELLIER

REJOIGNEZ LE CORTÈGE DES ANTINUCLÉAIRES POUR DIRE QUE :

LE NUCLÉAIRE NE SAUVERA PAS LE CLIMAT !

Bonjour à tous-tes,

Vous savez que le gouvernement a interdit les manifestations prévues à Paris lors de la COP21, sous le prétexte de l’état d’urgence.

Comment le gouvernement peut-il prétendre se battre au nom des libertés et exiger des citoyens qu’ils restreignent leur liberté d’expression ?

L’interdiction de ces mobilisations – qui gênaient déjà le gouvernement avant les attentats – est motivée par des arguments politiques et non sécuritaires. Comment expliquer sinon l’interdiction de mobilisations citoyennes et le maintien d’événements à caractère commercial comme les marchés de Noël, pourtant extrêmement difficiles à sécuriser ? Alors que se multiplient les injonctions à « continuer de vivre », comment peut-on interdire ainsi la tenue d’une mobilisation d’ampleur et porteuse de sens ?

Dans les régions, les préfets donnent accord ou pas à la tenue des manifestations.

Pour ce qui concerne Montpellier la mobilisation est autorisée.


Nous avons donc ici la possibilité d'exprimer massivement notre volonté de peser face à l'urgence de la crise climatique et notamment sur le mot d'ordre : "Le nucléaire ne sauvera pas le climat…!"

Saisissons cette opportunité !

Rendez-vous dimanche 29 novembre à 14h30 sur la place de la Comédie.

Rassemblement des antinucléaires :

À côté du manège devant le Monoprix-Comédie à partir de 14h15.

Diffusez l'appel à manifester (en PJ)

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:00

Fin 2015 se tient à Paris la COP21, grande conférence internationale sur le climat. Le gouvernement français et EDF veulent utiliser la COP21 pour promouvoir le nucléaire comme solution au changement climatique. En déclin, l’industrie nucléaire souhaiterait notamment que les nouveaux réacteurs puissent bénéficier de financements publics au titre de la lutte contre le réchauffement global.

En juillet, suite à une plainte déposée par le Réseau "Sortir du nucléaire", le Jury de Déontologie Publicitaire a estimé que les affirmations d’EDF sur sa production d’électricité nucléaire "100% sans CO2" induisent en erreur le consommateur.

Il s’agit en effet d’un mensonge pur et simple, qu’aucune étude scientifique n’accrédite.

En réalité, toutes les opérations liées au fonctionnement de l’industrie nucléaire émettent des gaz à effet de serre : extraction minière et enrichissement de l’uranium, construction et démantèlement des centrales, fabrication du combustible nucléaire, transport et "traitement" des déchets radioactifs...

Sponsor officiel de la COP21, EDF continue de maquiller la réalité, affirmant sur son site web que 98 % de son électricité est produite "sans émissions de CO2". Pour dénoncer cette propagande, nous portons à nouveau plainte devant le Jury de Déontologie Publicitaire.

En outre, EDF n’a aucune crédibilité dans son engagement contre le réchauffement climatique : les émissions de GES ne s’arrêtent pas aux frontières et les seize centrales à charbon d’EDF, implantées partout dans le monde, en font la 19e entreprise émettrice de CO2 au niveau mondial !

Présenter le nucléaire comme une énergie "sans CO2", c’est une façon de passer sous silence les graves problèmes posés par le nucléaire : risques d’accident majeur et de prolifération nucléaire, accumulation de déchets nucléaires ingérables, explosion des coûts liés aux réacteurs nucléaires.

Nous devons combattre l’idée que le nucléaire est bon pour le climat, faisons pression pour qu’EDF arrête de mentir ! Exigeons d’EDF qu’elle retire de ses publications et publicités toute mention qui laisserait croire que le nucléaire n’émet pas de CO2, le faisant passer implicitement pour une énergie "propre".

Je signe

Documents à télécharger

Vous pouvez télécharger cette pétition pour la faire signer autour de vous

Note"novethic.fr,vues sur d'Autres points de vue"par l'administration du blog:

Seyni Nafo (porte-parole du groupe africain de la COP21) : "l’Afrique ne signera pas un accord sans ambition"

Omissions de CO2 : le vrai bilan carbone des pays occidentaux

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 08:59
Côte landaise,
le jour d'après

Le calme semble être revenu ce matin sur les Landes. Les oiseaux, le
bruit d'une tondeuse à gazon au loin remplacent hélicos et fourgon
bleus. Hier après-midi déjà les barrages étaient levés et toutes traces
de cet épisode paraissaient effacées, comme après un tournage, une
superproduction. On pourrait même croire que la liberté d'expression est
de nouveau possible.

Hier l'armée française a bombardé l'Atlantique Nord à coup de missile M
51, sans déclaration de guerre. Opération Polyodon, ça claque. Ca passe
inaperçu Tant que les écolos ne condamnent pas la pêche en eau profonde
au missile nucléaire, tout va bien. Aucune attaque suicide de requins
n'est attendue en représailles sur les côtes, la menace est contenue.
Reste le coût, 120 millions d'euros pour atomiser quelques sardines,
mais pour la grandeur de la France, rien n'est trop cher.

Dehors, tout semble normal et pourtant, rien ne sera plus comme avant.

C'est étrange les réflexes qui restent. Certain/e/s ancien/ne/s
taulard/e/s racontent les barreaux qui collent, la liberté à
réapprendre. Mais même « libre », je sais désormais les moyens que
l'état peut mettre en ?uvre pour me confisquer ma liberté.

Je ne comprends pas qu'aussi peu de personnes se sentent concernées par
la perte de nos libertés publiques et privées, par cette surveillance de
chacun/e qui se met en place. Je ne souhaite à personne de vivre l'enfer
de la surveillance 24/24, cachée ou ouverte, de se savoir épié, écouté
en permanence sans jamais savoir si l'on a réussi à s'extraire de leur
toile. Je ne souhaite à personne de savoir son entourage, sa famille en
liberté surveillée pour ses choix idéologiques, pour ses combats.
Peut être que penser que ça n'arrive qu'aux autres rassure, mais après
nous, qui sont les autres ?

Les pratiques illégales, ou légales avec l'accord du parquet, complice
parfois, vont être légalisées et étendues aux services de police et
militaire, les pratiques illégales pourront désormais aller plus loin.

Une dictature en silence s'est installée localement, le temps d'un tir
de missile. Le plus grand nombre n'en aura vu que les aspects visibles
semblables à ceux d'un état policier, barrages sur les routes,
interdiction de zones, des plages. Peu en auront connu les aspects les
plus invisibles et les plus sombres, la traque aux opposant/e/s et là,
tous les coups sont permis avec tous les moyens disponibles. La liberté
d'expression s'arrête visiblement aux portes du nucléaire et du
militaire, mais je sais cette liste si peu exhaustive.

Comme dans toute bonne dictature, les forces de l'ordre et les services
de renseignement sont mobilisés pour dissuader, dans une grande
démonstration de force, toutes tentatives de contestation. Les
indissuadables seront soumis au régime supplémentaire « barbouzes et
coups tordus » et si l'on peut les clouer au pilori en place publique,
ça fera des exemples.

Les marchands de mort sont partis entraînant dans leur sillage leurs
escortes de militaires, forces spéciales, gendarmes et renseignant/e/s
en tout genre, le rideau peut se tirer. La France continue d'être un
grand gendarme du monde et exporte toujours sa démocratie à géométrie
variable dans des opérations guerrières ou dans le soutien aux
répressions, propositions d'envoi de nos spécialistes du maintien de
l'ordre en Tunisie, envoi d'instructeurs à Bahreïn, vente d' Amesys à
Kadhafi avant de finalement le lâcher??.

Côte landaise, le jour d'après, réapprendre à vivre normalement en
attendant le prochain jour d'avant.
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2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 03:48

Suite à la manifestation des salariés d'Areva du 15 septembre, à Paris, contre les restructurations annoncées, Philippe Guiter et Didier Latorre du Réseau Sortir du nucléaire et Philippe Billard, élu CGT au CHSCT de Endel, président de l'association Santé/Sous-traitance signent cette tribune ensemble pour appeler « les organisations syndicales de l'ensemble de la filière à engager un débat avec les antinucléaires car la sortie du nucléaire est chaque jour de plus en plus d'actualité. »

http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/011015/nous-denoncons-la-politique-sociale-dareva

Nous dénonçons la politique sociale d'Areva !

01 octobre 2015 |

Suite à la manifestation des salariés d'Areva du 15 septembre, à Paris, contre les restructurations annoncées, Philippe Guiter et Didier Latorre du Réseau Sortir du nucléaire et Philippe Billard, élu CGT au CHSCT de Endel, président de l'association Santé/Sous-traitance signent cette tribune ensemble pour appeler « les organisations syndicales de l'ensemble de la filière à engager un débat avec les antinucléaires car la sortie du nucléaire est chaque jour de plus en plus d'actualité. »

Les salariés d'Areva ont manifesté le 15 septembre à Paris lors d'une journée d'action contre les restructurations annoncées par Areva, qui annonce la suppression de 4000 emplois d'ici 2017.

Le choix du gouvernement : réduire l'emploi aux dépends de la sécurité... pour sauver le nucléaire ! Le Réseau Sortir du nucléaire, qui milite pour une décision immédiate d'arrêt du nucléaire, tient à dénoncer cette « restructuration ». Inscrite dans le cadre du plan de « refonte » nucléaire lancé par le gouvernement, elle constitue en réalité un plan de sauvetage de l'industrie atomique dont les travailleurs seront les premières victimes.

La reconversion proposée par Areva est conçue pour éponger une partie de sa dette colossale (6 milliards d'€). Ce plan demandé par le ministre de l'économie Emmanuel Macron permettra une augmentation de capital par l'État à hauteur de 3 milliards d'€. Cette reconversion va se faire encore une fois sur le dos des travailleurs et des populations. Ceux qui ne seront pas licenciés travailleront dans des conditions encore plus difficiles, au prix d'une baisse de la sécurité. Ce plan est inadmissible.

Le réseau “Sortir du nucléaire“ soutient les travailleurs dans leur dénonciation de la politique sociale d'Areva et du plan Macron. Pour nous, la seule restructuration acceptable (et inévitable) doit se faire, avec les travailleurs et leurs organisations syndicales, les associations, les acteurs locaux... dans le cadre d'un arrêt du nucléaire ; et ce dans tous les secteurs de cette industrie, de l'extraction de l'uranium à la gestion des déchets.


Elle doit s'accompagner d'un effort considérable sur les économies d'énergie, l'arrêt des gaspillages, et d'une politique volontariste de développement des énergies renouvelables. Dans cette optique, la reconversion des travailleurs peut se faire sans licenciements ni aucune perte de salaire le temps de sa mise en place. C'est une question de choix politique.


Il sera indispensable de maintenir des emplois de service public sur les sites afin de garantir une sécurité maximale ainsi que leur décontamination progressive, qui durera des dizaines d'années. Décontamination et surveillance des sites doivent être pensées avec les travailleurs afin d'assurer leur propre sécurité. Par exemple Areva, qui envisage de se débarrasser, par le biais des départs en retraite anticipés, des travailleurs qui connaissent le mieux les installations, fait un choix qui peut être lourd de conséquences.

Antinucléaires et travailleurs de la filière doivent parler sans tabou de l'inévitable sortie de l'atome qui va toucher la plupart des installations.
Les travailleurs, et en particulier ceux de la sous-traitance, sont les premiers touchés par la dangerosité de la filière nucléaire au quotidien et sont bien sûr en première ligne en cas d'accident.

Nous appelons les organisations syndicales de l'ensemble de la filière à engager un débat avec les antinucléaires car la sortie du nucléaire est chaque jour de plus en plus d'actualité.

Avec ses dangers au quotidien, ses accidents majeurs et leurs milliers de déplacés, l’accumulation de déchets ingérables et radioactifs pour des millions d'années, une extraction de minerai qui pollue les territoires et contamine les travailleurs et les habitants, des centaines de transports de matières radioactives dangereux (et émetteurs de gaz à effet de serre, comme l’ensemble de la filière) et des coûts de moins en moins maîtrisable (EPR, grand carénage...)... le nucléaire est une énergie du passé !


En France, plus de la moitié des réacteurs ont déjà dépassé les 30 ans, durée de fonctionnement pour lesquels ils ont été conçus. Ils constituent chaque jour une menace plus grande pour l'ensemble de la population, et en premier lieu pour les travailleurs du nucléaire. Pour l'ensemble de ces raisons, nous affirmons que l'indispensable arrêt du nucléaire ne doit pas se faire au détriment des travailleurs, ni des populations, mais avec eux car il est de l'intérêt de tous ! Pour une autre vision du monde, dans l'intérêt des populations et dans le respect de la vie.

À la veille de la COP21, alors que se multiplient les mensonges sur un nucléaire qui serait la solution pour sauver le climat, nous affirmons que c'est ensemble que nous gagnerons le combat pour une production d’énergie plus respectueuse des habitants, des travailleurs, plus démocratique et plus proche des besoins réels des populations.

Le nucléaire ne sera jamais une réponse au dérèglement climatique, mais il constitue le principal verrou pour le développement des alternatives.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 07:12

Une histoire du plutonium

À travers trois lieux dominés par des sites nucléaires, Hanford aux États-Unis, La Hague en France et Rokkasho au Japon, une histoire édifiante du plutonium et de ses usages, à la croisée d’intérêts économiques et militaires.

Tout commence à l’université de Berkeley en 1940, quand Glenn Seaborg découvre le pluto- nium, matière artificielle issue de l’uranium à la “toxicité diabolique”, dont le corollaire, la mise au point de la bombe atomique, va entraîner, au-delà de l’horreur, une folle surenchère pour le produire. Une spirale infernale à la croisée d’intérêts industriels, stratégiques et militaires. Alors que l’homme s’enorgueillit hâtivement de pouvoir maîtriser la matière, trois sites, Han- ford, La Hague et Rokkasho, présentant des similitudes – paysage désolé de landes et de rochers, environnement austère et climat dur pour l’homme –, témoignent aujourd’hui du désastre.

Impasse Pionnier, Hanford, désormais fermé, est condamné à des travaux de déconta- mination sans fin – qu’Areva assure en partie – et draine son lot de cancers, de malforma- tions, le long d’une route surnommée “le kilomètre de la mort”. L’usine de de La Hague retrai- te les déchets nucléaires du monde entier, stockant pour des millénaires des tonnes de plutonium incontrôlable dont plus personne ne veut.

Quant au site de Rokkasho, qui ne fonctionne toujours pas dans un Japon ébranlé par Fukushima, il incarne à lui seul l’impasse actuelle de l’industrie nucléaire. Dans cet état des lieux alarmant, nourri de témoignages d’experts et de victimes, Kenichi Watanabe (Le monde après Fukushima) révèle les enjeux et les choix géopolitiques qui ont conduit à cette situation ubuesque : lobbying virulent du complexe militaro-industriel, dissuasion et indépendance nationale chère à de Gaulle, illusion de progrès et de compétitivité, et conversion, initiée par la France, du nucléaire militaire au nucléaire civil, à la suite de la crise pétrolière en 1973.

Soit une série d’échecs technologiques et politiques, masquée par un mur de silence, contre lequel les trop rares voix résistantes peinent à se faire entendre.

http://www.arte.tv/guide/fr/057063-000/terres-nucleaires

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 07:17

APPEL À RASSEMBLEMENT DEVANT LA GARE DE NARBONNE

VENDREDI 18 SEPTEMBRE À 7 H DU MATIN

POUR "ACCUEILLIR" LE TRAIN D'URANIUM !

Mobilisations franco-allemande sur la route de l'uranium : le train de yellowcake est parti de Hambourg hier soir(14 sept.2015)


Voilà la compositions du train, 14 containers avec leurs couleurs, leurs inscriptions et numéros respectifs :

brun TCKU 2311532
brun TTNU 2740914
brun CAXU 6786919
brun TTNU 3094486
brun TTNU 36544888
brun CAXU 6912766
brun TTNU 3488520
bleu TCKU 2311933
brun TTNU 1332800
bleu TCIU 282906
brun TTNU 3809384
gris CRXU 3054040
gris CRXU 3048217
brun TTNU 3568060
brun UESU 2311036
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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 03:52

L'usine Areva-Malvési à Narbonne au centre des débats

13 août 2015 | Par Les invités de Mediapart

Ils demandent la fermeture de Malvési, l'usine de fabrication de carburant nucléaire située dans l'agglomération de Narbonne. Et proposent aux pouvoirs publics des solutions alternatives sur le site. Des élus PCF, PG, EELV et des personnalités de la société civile interpellent le gouvernement, Areva et EDF, mais aussi toutes et tous les candidat-es aux élections régionales pour qu’ils et elles s’approprient ce débat et expriment publiquement leur avis dans le cadre de cette campagne.

Chacun le sait, la filière nucléaire est en grave crise. EDF est en passe de prendre le contrôle des activités « réacteurs » d’Areva, dont le déficit dépasse les 5 milliards d’euros. Si elle lui en laisse une part minoritaire, Areva conserverait toutefois la fourniture et le retraitement du combustible nucléaire.

Cette restructuration ne peut se mettre en place sans que ne soit analysée la situation qui a conduit à cette crise. Rien n’est dû à la conjoncture mais à des choix stratégiques, à l’affirmation de certitudes insensées et à l’ensemble d’erreurs que cela a entraîné.

Faut-il citer l’hérésie du choix du tout nucléaire, la sous-estimation de la concurrence internationale, le risque géostratégique d’extraction du minerai, la sous-évaluation de l’accident nucléaire ? Faut-il également citer l’insuffisance des normes de sécurité qui ont dû être réévaluées, l’absence de maîtrise de la gestion des déchets, l’absence d’évaluation financière et l’incapacité à assumer le démantèlement des centrales ?

Les conséquences des accidents de Tchernobyl puis de Fukushima ont amené nombre de pays à stopper ou suspendre la production d’électricité nucléaire. Avec l’EPR, Areva a poursuivi sa fuite en avant, aggravant encore la crise économique, financière et la perte de confiance qui la frappe.

Quelles que soient nos réflexions pour une sortie plus ou moins rapide du nucléaire, force est de constater que la production d’uranium, d’électricité par les centrales nucléaires, de production de déchets nucléaires ne cesseront pas au cours de la prochaine mandature régionale.

Les régions, et donc la nôtre, doivent pour autant encore accélérer une politique d’économie d’énergie, que ce soit dans le domaine du logement, des transports, de l’industrie ou de l’agriculture.

L’autre priorité est la production des énergies renouvelables. Et pour cela, les régions peuvent s’impliquer par des appels à projet pour produire localement de l’énergie propre, photovoltaïque, géothermique ou éolienne, avec les intercommunalités et leurs habitant-es, permettant ainsi le développement de ces énergies qui constituent autant de ressources pour la région et ces collectivités, et qui permettent d’assurer le contrôle public de ces productions.

Mais il y a une décision qui doit être prise par l’Etat et que doit demander la région : celle d’organiser la fermeture d’une usine de fabrication de carburant nucléaire à partir de minerais d’uranium extraits au Niger ou ailleurs, une usine installée aux portes de Narbonne, à deux kilomètres des tours de la cathédrale : c’est le site de Malvési. Sans parler des trains remplis de roches riches en uranium traversant le Grand Narbonne à partir de la gare.

L’Etat et AREVA doivent entendre qu’il est impensable de conserver un tel site en pleine agglomération, et la restructuration d’Areva doit permettre que cesse cette aberration, ce scandale économico-sanitaire.

Ils doivent agir immédiatement pour en soustraire toutes les activités de type SEVESO en garantissant les règles de sécurité optimales, ainsi que les moyens humains et financiers à la hauteur de ces enjeux.

Mais cela ne peut suffire à prévenir tous les risques humains, sociaux et environnementaux liés au scandale d’une installation d’une telle usine d’uranium en pleine concentration urbaine.

Il est indispensable d’aborder « l’après Malvési » sans tabous ni préjugés, mais dans le respect absolu de ses salarié-es. C’est pourquoi nous saisissons l’actualité de la restructuration d’Areva et du débat public lors des élections régionales pour interpeller le gouvernement, la direction d’Areva et celle de son partenaire EDF, pour exiger la mise en place des conditions de fermeture du site de Malvési, et pour permettre la relocalisation de la part de production de carburant nucléaire encore incompressible sur une zone à faible densité de population.

Le site de Malvési, impropre à la culture et à l’habitat, peut, à moyen terme, un lieu propice à la production d’énergie renouvelable, par exemple en y installant un parc photovoltaïque, à proximité de celui existant.

Par la relocalisation de la fabrication, le maintien d’emplois nécessaires au démantèlement et à la réhabilitation du site, les emplois créés par de nouvelles activités, les salarié-es, eux-mêmes en pleine interrogation, devront, dans le cadre d’une pleine concertation, pouvoir bénéficier prioritairement de ces emplois et ne pas être les victimes des choix aléatoires et des logiques financières de leur groupe.

Notre conviction est que ce débat est essentiel et qu’il appelle un choix exemplaire qui conjugue les dimensions d’écologie, d’emplois, de justice sociale et de démocratie.

Avec cette tribune, nous interpellons le gouvernement, Areva et EDF, pour qu’ils ne puissent jamais dire : « nous n’avions pas été alertés. »

Nous interpellons aussi toutes et tous les candidat-es aux élections régionales pour qu’ils et elles s’approprient ce débat et expriment publiquement leur avis dans le cadre de cette campagne.

LES SIGNATAIRES :

Manuel BOMPARD, secrétaire national du Parti de Gauche

Françoise FITER, Vice-présidente du Conseil départemental des Pyrénées Orientales, membre du bureau national du PCF

Sabine FLAUTRE, conseillère municipale EELV de Narbonne

Jean-Luc GIBELIN, co-chef de file du PCF aux régionales, membre de l’exécutif du PCF

Manon LE BRETTON, secrétaire départementale de l’Aude du PG

Stéphane LINOU, ancien Conseiller général EELV de l’Aude, Conseiller Municipal de Castelnaudary

Dominique LIOT, Monteur branchements à la retraite, syndicaliste EDF

Myriam MARTIN, porte-parole nationale d’Ensemble

Patric ROUX, secrétaire fédéral du Partit Occitan

Thierry SALOMON, énergéticien

Jean-François SAUVAGET, co-créateur et porte-parole du CEDRA, co-créateur du Réseau Sortir du Nucléaire et ancien Président du Collectif de l’Aude

François SIMON, Vice-président EELV de Midi-Pyrénées

-Note "Fukushima" et"réponse du réseau SDN"de l'administration du blog :

La réponse du réseau à des observation faites sur sur Médiapart est là: http://sortirdunucleaire.org/Reponse-du-Reseau-Sortir-du-nucleaire-aux,

Fukushima : toujours des records de contamination
http://hillion-fukushima.blogspot.fr/2015/09/toujours-des-records-de-contamination.html

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 08:04

Réunion de rentrée SDN Aude

Jeudi 10 septembre 2015

Réunion du collectif SDN Aude, jeudi 10 septembre 2015, à 18h30.
Au Café de la Poste, 30 Boulevard Gambetta à Narbonne
.

Bonjour à tous-tes,

La mobilisation sur Narbonne et son usine atomique doit se poursuivre ! Continuons d'informer sur les activités de l'usine et en particulier les nombreux transports d'uranium que le nucléaire génère dans la région !

Venez nombreux pour étoffer le groupe local et préparer les futures mobilisations.

Réunion du collectif SDN Aude, jeudi 10 septembre 2015, à 18h30 au Café de la Poste, 30 Boulevard Gambetta à Narbonne.

À l'ordre du jour : Présentation du groupe, l'actualité du nucléaire dans la région et en France. Les mobilisations sur Narbonne ces dernières années et celles à venir !

Contact SDN Aude : Michel Leclerc, 06 13 91 49 53

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  • : Le blog des empêcheurs de tourner en rond
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