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26 décembre 2018 3 26 /12 /décembre /2018 06:01

Bonjour,
 
Voici notre dernière video (sur https://vimeo.com/307132592 ), ou plutôt celle de Grenoble Anti-Linky, un collectif auquel nous participons depuis quatre ans, qui multiplie les textes d’alerte et d’analyse, les réunions publiques, les actions, manifestations et rassemblements contre les capteurs communicants, la smart city, les objets connectés, la voiture électro-nucléaire, etc. (Voir http://grenoble-anti-linky.eklablog.com/)
 
Grenoble est l’une des cinq villes pilotes pour la 5G, technologie de communication sans fil indispensable au déploiement des voitures-robots, des objets connectés, de l’Internet des objets et de la smart city. Ici, EDF s’appelle GEG (Gaz Electricité Grenoble), et Enedis se nomme GreenAlp.
Ville Verte, ville machine. Sous la direction d’Eric Piolle, son ingénieur maire, Grenoble reste le laboratoire de l’innovation anti-humaine et anti-écologique.
 
En 2018, les Français ont acheté un million et demi d’enceintes connectées, ces machines à tout faire qui allument la lumière et la télé, descendent les volets et montent le chauffage, lisent une recette et retrouvent une chanson à partir d’une phrase, donnent la météo et vous rappellent l’heure du rendez-vous chez le dentiste. A quoi bon vivre, les machines le font tellement mieux que nous.
 
Les gens qui voyaient déambuler ces fantômes de la consommation dans les travées de la Fnac nous demandaient, sourire en coin, « vous êtes les gilets noirs ? »
Précisément.
Il se peut que nous n’ayons plus de pouvoir en tant que main d’œuvre, mais nous avons toujours notre pouvoir de non-achat, et de ruiner par notre grève illimitée du gaspillage, les exploiteurs qui nous vendent de la camelote abrutissante et liberticide sous forme d’« intelligence artificielle ».
 
Et puis quand même, quel gain d’argent. C’est autre chose que les misérables 100€ jetés en vitesse à nos amis gilets jaunes pour calmer leur juste colère. 
 
Résumons-nous : 
Brisons les machines et sauvons les humains !
Grève générale et illimitée des achats de machins connectés !
On bloque tout, on réfléchit, et c’est pas triste !
 

Merci de faire circuler.

Pièces et main d’œuvre,
Grenoble le 19 décembre 2018
 
***
Prochaines rencontres :
- A Grenoble, le 11 janvier, à partir de 18h30 à la Maison des Associations.
« Transhumanisme : voulons-nous devenir des hommes-machines ? »
Avec Olivier Rey, auteur de Leurre et malheur du transhumanisme.
 
- A Marseille, le 24 janvier à 19h30, à la librairie L’Odeur du Temps (35 rue Pavillon).

Note "les juristes  profiteurs des droits de l'homme ne dédaigneraient-t-ils pas tant   personnellement,les faveurs octroyées par  les firmes machinistes ou la corruption d'états,que les honneurs de la vice présidence   ?"par l'administration du blogue  :

-A quel prix le lobbyiste,membre de la ligue des droits de l'homme,et collecteur d'opinion  Michel Tubiana est-il envoyé par Enedis ,comme fermier général,pour faire la promotion privée de ce système   de caftage   algorithmique( Enedis chiffre les données transmises grâce à un algorithme )?

-A quoi,et pour qui, les données des familles soit disant dé-servies par ce compteur communicant sont-elles utiles ?

- Que se passe-t-il à la LDH que nous respectons toutes et tous ?

- Suite biblographique et de presse sur la santé et les radio fréquences:

-Le livre d' Olga Sheean en  Édition Anglaise, EMF off!: A call to consciousness in our misguidedly microwaved world ,

 

La recherche montre aussi que certains  organismes vivants sont impactés par des ondes électromagnétiques

Les ondes 2G et 3G ont causé des cancers chez des rats, selon des chercheurs
  4 décembre 2018 / Marie Astier (Reporterre)

Un lien de causalité fort a été établi entre des tumeurs au cœur chez des rats mâles et leur exposition aux ondes 2G et 3G. Peut-on extrapoler ce résultat aux humains ? Les scientifiques restent prudents.

- Toujours plus fort , avec l' ensorcelant progrès concernant la nouvelle   technologie de  la 5G : l'Arcep publie un suivi des expérimentations et les fréquences attribuées

-Toujours plus cosmopolite avec L'Internationale des "gilets jaunes" - France Culture

 

PROGRAMME DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE L’ELECTRO HYPER SENSIBILITE DIMANCHE 16 JUIN

2019 de 10 à 18 h

9h30: accueil

10h: «les ondes et la santé» animé par Marie Laure Le Coz, de l’association LEB (Liberté Environnement Bretagne)

11h30: Retour sur la réunion du 6 juin pour les personnes ayant participé à l’étude réalisée par le cabinet Sepia, sur la commande de l’Anses par Danièle Bovin, présidente de l’association Les citoyens éclairés

12h: pause déjeuner, apportez votre pique-nique (tables de pique nique à l’extérieur, réfectoire)Betty & Co vous accueilleront à la buvette: café, tisanes, jus de fruit, cidre, snacks

13h30: Les ondes analogiques- les ondes numériques: carton rouge! Animé par Danièle Bovin

14h30: Témoignage de Stéphane Le Béchec, agriculteur à Allineuc, Côtes d’Armor, qui voit périr tout son troupeau de vaches laitières, malformation des veaux, plus de lait.             

Intervention de Jean Louis Poilane, ancien expert judiciaire en bâtiment, géobiologue, créateur d’un appareil de mesure, et qui intervient sur les fermes de Stéphane Le Béchec et Patrick Le Néchet à la Prénassaye.

16h30:  regroupement des personnes militantes, échanges,              

programmation d’actions collectives

Présence de Lydia Morel, scientifique indépendante, et EHS

Présence de Joël Raoult, président de l’association LEB

Présence de l’association Priartem

Au long de la journée, les personnes EHS pourront témoigner sur vidéo auprès de Grégoire Le Moal, membre actif des citoyens éclairés, et du collectif anti linky de Spezet. Cette vidéo aura pour but d’être diffusée sur internet afin d’informer et de sensibiliser la  population aux ondes électromagnétiques, et à la situation des EHS en France.

2 panneaux seront également installés à cet effet où vous pourrez noter vos témoignages: «je ne peux plus...» et «j’aimerais...»

pratique: pas de wifi, pas de réseau, pas de DECT, mais une ligne moyenne tension à 30m.Stationnement sur le parking du lycée professionnel St Michel, les apprentis d’Auteuil situé en face de l’entrée de l’abbaye. Merci de laisser vos téléphones portables éteints dans les voitures, et d’éviter parfum et cosmétique, de nombreux EHS sont également chimico sensibles.En cas de pluie, nous avons les deux salles à disposition, donc pas de problème.

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29 janvier 2018 1 29 /01 /janvier /2018 09:13

Manifestation Samedi 3 Février contre le compteur Linky à 14h à Millau

  place du Mandarou à Millau pour s’opposer à l’installation forcée de compteurs Linky. Deux luttes un même combat, un même ennemi.

-Sur la résistance à Tours : Vous pouvez refuser l'installation d'un compteur Linky

-Sur la résistance Stop Linky Montpellier(Il s'agit de coordonner la résistance montpelliéraine à l'installation des compteurs Linky dans la métropole et dans l'Hérault)

-Note "de l'analyse critique pour s’opposer et débattre des  "pollutions électromagnétiques" ,pour ça ,l'admin du blog renvoie à:

Nouvelle étude sur radiofréquences et tumeurs : les preuves scientifiques s’accumulent
3 février 2018 - par Priartem - Thème : Information scientifique
Dossier de presse PRIARTEM du 03/02/2018

Ce 2 février, les nouveaux résultats de la grande étude américaine du National Toxicology Program (NTP) ont été mis en consultation sur le site du NIH. Rappelons que cette étude est exceptionnelle tant par le nombre d’animaux observés que par la durée de l’observation.

Les chercheurs du NTP confirment que l’exposition aux radiofréquences conduit à une augmentation significative de l’incidence de tumeurs au niveau des tissus proches des nerfs dans la région du cœur. Cette augmentation n’apparaît pas systématiquement liée à une élévation du niveau d’exposition.

Les chercheurs ont également trouvé une augmentation de pathologies inhabituelles du muscle cardiaque, de lésions des tissus cardiaques chez les rats mâles et femelles.

Une augmentation significative du nombre de rats et de souris présentant des tumeurs dans les autres organes à l’un des niveaux d’exposition étudiés est également rapportée : cerveau, prostate, hypophyse, glandes surrénales, foie et pancréas, sans toutefois que le lien avec les radiofréquences puisse être totalement établi à ce stade. Des dommages à l’ADN ont également été constatés, avec de fortes variabilités entre individus.

Pour Janine Le Calvez, vice-présidente de PRIARTEM en charge de la veille de l’association sur les études épidémiologiques « ces résultats ne sont pas isolés. Ils viennent en addition de résultats récents qui ne sont pour l’instant pris en considération par aucune agence sanitaire, que cela soit au niveau français, européen ou de l’Organisation Mondiale de la Santé ». Elle ajoute que « en 2014, une équipe française a montré que l’utilisation d’un portable pendant 15 heures par mois (correspondant à 30 minutes par jour) multipliait le risque de gliome par 4. En 2015, la réplication d’une étude sur l’animal a conclu au rôle de promotion des tumeurs à des niveaux inférieurs aux valeurs limite d’exposition, avec des tumeurs au niveau du poumon et du foie. Ajoutons à cela que les registres du cancer, lorsqu’ils sont bien tenus, montrent des augmentations des tumeurs cérébrales tout à fait inquiétantes, plus de 40% entre 2003 et 2012 au Danemark par exemple ».

Pour Sophie Pelletier, présidente de PRIARTEM, il faut cesser de différer les analyses scientifiques indispensables et les décisions pour protéger la population contre ces risques évitables : « A l’instar de certains chercheurs, comme l’épidémiologiste suédois Lennart Hardell, nous demandons à ce que la cancérogénicité des radiofréquences soit réévaluée en tenant compte de toutes ces études récentes. Pendant ce laps de temps, tout doit être fait pour informer correctement les utilisateurs et dissuader l’usage des dispositifs émetteurs par les plus jeunes, comme l’a recommandé l’ANSES, l’agence sanitaire française ».

L’association va réitérer ses demandes de réévaluation de la cancérogénicité des radiofréquences auprès de la Ministre de la Santé et de l’ANSES. Contact presse : PRIARTEM : 01 42 47 81 54

 
 
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-Analyse critique encore avec :
 
Qu’en est-il des champs électromagnétiques des compteurs communiquants Linky ?

Analyse critique de différents documents (rapport cstb surtout, et next-up, etc.).

Pierre Péguin,

Docteur en physique

janv 2018.

En gros

– L’installation des compteurs Linky s’accompagne de 700,000 « concentrateurs » de quartier, de villages, chargés de réemettre les données collectées vers enedis, nouveaux émetteurs de champs électromagnétiques hyperfréquences (HF), et de nouvelles antennes.

– L’installation des Linky accroît l’émission de champs électromagnétiques dans l’ensemble du logement, et sous forme atténuée dans les logements voisins, même non équipés.

– Ce n’est pas simplement un relevé quotidien de nuit qui est effectué, mais en permanence, jour et nuit, 6 à 10 fois par minute des signaux circulent (contrôle du fonctionnement du réseau?).

– Les champs dus aux Linky paraissent bien infèrieurs aux limites autorisées, mais les normes en cours ne reflètent pas les nouvelles connaissances sur les sensibilités aux champs électomagnétiques, et les effets possibles pathologiques et cancerogènes (le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé les ondes des radiofréquences dans la catégorie « cancérogène possible », ce qui n’a rien d’anodin.) – voir Robin des toits et next up.

 

Il reste que les compteurs dits intelligents accroissent sensiblement les champs électomagnétiques auxquels sont soumis nos organismes. Comme cela s’est passé pour les gluten des blés sélectionnés pour la boulangerie industrielle, on pourrait assister à l’augmentation des intolérances aux champs, et à une cause de plus de pathologies.

 

Rapport du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB)

Ce rapport présente les résultats de la campagne de mesures du CSTB pour la

caractérisation de l’exposition aux champs électromagnétiques émis par les compteurs communicants Linky. Plus particulièrement il s’agit de caractériser le

rayonnement des câbles électriques dans lesquels circulent les courants

CPL (courants porteurs en ligne, sources de hautes frequences transitoires) émis par le compteur.

Entre 4 et 10 trames de communications CPL par minute circulent sur le réseau de l’appartement après installation du compteur, les niveaux maximum de champ magnétique sont plus élevés (facteur 2 à 8) que dans le cas où les trames ne proviennent que des compteurs voisins.

Globalement sur l’ensemble des campagnes de mesures réalisées, les niveaux maximum de champ magnétique généré par les trames de communications Linky sont entre 10 et 250 fois plus élevés que les niveaux de bruit ambiant.

Le cstb a mesuré que les champs induits par les linky restent du même ordre de grandeur que ceux d’appareils tels que plaque de cuisson à induction, télévision, lampes fluocompactes, etc, sauf que tous ces équipements peuvent être coupés du réseau quand on ne les utilise pas, tandis que Linky rayonne jour et nuit.

Mais le cstb insiste lourdement sur le fait que les valeurs mesurées sont des millers de fois plus faibles que la norme autorisée, norme sur laquelle on peut se poser des questions…. Par ailleurs l’étude étant faite en liaison avec Enedis, le cstb n’avait-il pas pour mission (rémunérée) de montrer que l’effet des Linky reste comparable à ceux des autres équipements du foyer ? N’oublions pas pourtant que nos appareils n’émettent qu’en fonctionnement, tandis que les courants CPL circulent dans tout le réseau électrique, y compris dans celui des voisins même non équipés de Linky, et rayonnent en permanence ?

Qu’est-ce que le CPL?

Le principe du CPL (courant porteur en ligne) consiste à superposer au courant électrique alternatif de 50 ou 60 Hz un signal à plus haute fréquence et de faible énergie. Ces hautes fréquences sont donc « portées » par la fréquence initiale (50Hz pour le réseau domestique). Cela permet d’éffectuer des transmissions de données numériques sur un réseau électrique domestique non prévu à cet effet, car non blindé avec des risques pour le matériel sensible (électronique, informatique, domotique).


L’ avantage est de pouvoir transmettre des données entre deux équipements informatiques éloignés, sans avoir besoin de câbler. Il suffit de brancher un boitier adaptateur CPL (plug) à chaque équipement et vos données sont transmises via les fils électriques existants.

Mais cette technologie présente un inconvenient majeur, celui de rayonner dans un rayon de 2 mètres (dans chacun des câbles de l’habitation) comme une antenne-relais, appelé courant radiatif classé comme cancérogène possible par l’OMS.

Mais le CPL du Linky, comment ça marche?

Le compteur Linky : Le nouveau compteur EDF Linky est un compteur communicant qui envoie régulièrement le relevé de consommation électrique du domicile dans lequel il est installé , il peut être commandé à distance (mise à jour, coupure…).

Pour communiquer, le système Linky utilise deux technologies émettrices d’ondes électromagnétiques :

Les Courants Porteurs en Ligne (CPL) émis par le compteur Linky dans l’ensemble du réseau de distribution EDF y compris dans nos maisons. Le Linky injecte dans les câbles du réseau électrique des signaux basses fréquences (63 kHz et 74 kHz dans le cas des Linky de 1ere génération, et ceux déployés à partir de 2017, utilisent la bande de fréquences comprise entre 35,9KHz et 90,6kHz.

Les champs électromagnétiques hyperfréquences (HF) émis par le concentrateur de quartier (installé dans un poste de transformation et de distribution) dont le rôle est d’émettre par ondes électromagnétiques dans les gammes de fréquences de la téléphonie mobile, les relevés de tous les compteurs du quartier afin de communiquer ces informations à ERDF. Les transformateurs équipés de concentrateur devront être équipés d’une antenne d’émission hyperfréquences du type antenne relais de téléphonie mobile

L’installation de nouvelles antennes émettrices de champs électromagnétiques hyperfréquences (HF) sur les transformateurs de quartier va contribuer à augmenter les niveaux de champs électromagnétiques HF dans le voisinage de ces installations.Les compteurs communicants dont on est menacé (électricité, eau, gaz) ne sont pas les seuls à augmenter notre exposition aux ondes électromagnétiques, l’ensemble des objets connectés qui vont prochainement inonder le marché vont participer de façon substantielle à l’accroissement des niveaux de champs électromagnétiques hautes fréquences auxquels nous sommes exposés, si nous n’y prenons pas garde.

Linky et électrosensibilité

Les personnes électrosensibles sont particulièrement concernées par la généralisation du nouveau compteur d’EDF. En augmentant notre exposition aux champs électromagnétiques (CPL et HF) le compteur Linky va dégrader encore un peu plus la qualité de vie des personnes électrosensibles.

Loi Abeille

Loi n° 2015-136 du 9 février 2015 relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques.

Cette Loi introduit pour la première fois dans le droit français l’objectif de “sobriété de ‘exposition de la population aux champs électromagnétiques” (Art. L32-1, II § 9 du Code des postes et des communications électroniques).

Elle interdit le WiFi dans les établissements recevant des enfants de moins de 3 ans (Art. 7 §1 de la Loi n° 2015-136 du 9 février 2015).

Cette loi vise à modérer l’exposition du public aux ondes électromagnétiques.

Conseil d’ordre général

Prendre l’habitude de ne pas garder en veille les équipements que l’on n’utilise pas, on économise sur la facture d’électricité; et si l’interrupteur est bien sur la phase et pas sur le neutre, ou si on débranche de l’alimentation électrique, on réduit l’exposition aux champs électromagnétiques.

Remarque importante :

Tout équipement électrique/électronique, câble, rallonge, lampe,… non blindé connecté au réseau de distribution électrique (220 V, 50 Hz) rayonne dans son voisinage des niveaux élevés de champs électriques basses fréquences, y compris lorsque qu’on ne l’utilise pas, et qu’il n’est pas allumé.

d’après Christophe Salini dont je me suis inspiré– CEDICEM (CEntre de Documentation Indépendant sur les Champs ElectroMagnétiques)

-Suite "pour tout savoir sur les compteurs communicants, Linky, Gazpar et cie...
Pour savoir pourquoi et comment refuser ces compteurs..."

Prenez quelques instants pour visionner cette vidéo :

https://youtu.be/7W41yI5MMgg 

-Tout-va-MAL-isme:A Saint-Mathieu,un compteur Linky prend feu et ravive les critiques

 "Dimanche 28 janvier, l’incendie d’un compteur Linky à Saint-Mathieu a mis le feu aux poudres… En mars dernier, la commune de Haute-Vienne était la première en Limousin à refuser ces compteurs avant de se plier à la loi".
  - 2% de la population mondiale déclare souffrir du syndrome EHS, la maladie des gens qui ne supportent pas Internet.

 

vendredi 31 mars 2017
Par Loïc Quintin

Michel Tubiana, le président d'honneur de la Ligue des Droits de l'Homme accuse

l'élu municipal Stéphane Lhomme, opposé à l'installation des compteurs Linky, de

"malhonnêteté"

 

-Tout-va-moyen-isme:Gevrey-Chambertin : le compteur Linkysuscite des inquiétudes

 

"Le premier conseil municipal de l’année a mobilisé tous les esprits sur l’arrivée probable des nouveaux compteurs électriques via Enedis. Lundi, les élus se sont réunis sous la présidence du maire Bernard Moyne, pour le premier conseil municipal de l’année. L’ordre du jour était relativement réduit, conséquence, peut-être, de la présentation par Enedis du compteur dit “communicant”. Comme attendu, cette présentation a retenu toute l’attention du conseil mais, visiblement, certains points n’ont pas rassuré les conseillers

-Électricité : les compteurs connectés Linky critiqués par la Cour des comptes

-A propos du radiatif atomique:

Nucléaire : la France est en danger

Dans leur livre, «Nucléaire, danger immédiat», deux journalistes alertent sur le mauvais état du parc nucléaire français.

-Conséquences des essais nucléaires : les atteintes génétiques chez les petits-enfants

" Bonjour,
Depuis plusieurs années, nous alertons sur les atteintes aux enfants. L’étude — Les conséquences génétiques des essais nucléaires français dans le Pacifique, chez les petits-enfants (2e génération) des vétérans du CEP, et des habitants des Tuamotu Gambiers — conduite par Christian Sueur que nous diffusons aujourd'hui, apporte des éléments issus d’observations cliniques, d’examens complémentaires et d’un important travail de recherche.
Le rapport — disponible sur notre site—, est une « conclusion d’étape » d’un projet de recherche élaboré à Tahiti au sein de l’unité de pédopsychiatrie du Centre hospitalier de la Polynésie française qu’il dirigeait. Un projet conçu avec Bruno Barrillot, co-fondateur de l'Observatoire des armements, et l'association polynésienne Moruroa e tatou.
En effet, 52 ans après le premier essai nucléaire et 22 ans après le dernier, les populations algérienne et polynésienne, comme les personnels, subissent toujours les conséquences sur leur santé et leur environnement et restent sans réponse crédible sur les risques auxquels ils ont été exposés. Eux et les générations suivantes.
« Si ce travail nous a apporté une certitude, c’est bien celle‐ci, toujours la même : la France n’assume pas l’héritage toxique de ces expérimentations nucléaires, et elle utilise toujours son armée, pour continuer de cacher au reste de la population de la République, ce qu’il en est réellement de ces complexes questions sanitaires, qui impliquent également la question du nucléaire civil, en métropole. »
Nous partageons ce constat et faisons nôtre les principales recommandations du docteur Christian Sueur notamment :
— de mettre en place un «  Observatoire des pathologies radio-induites » ;
— de réaliser des études épidémiologiques sérieuses et transparentes…
amicalement
Patrice Bouveret

-pétition nationale pour mettre le compteur linky hors d'état de nuire

 

À l'attention : M. Emmanuel MACRON

Monsieur le Président,

 

Le déploiement des compteurs/capteurs connectés LINKY constitue une atteinte aux droits de l’homme et les prochaines actions en justice collectives pourraient permettre de confirmer plusieurs infractions au droit pénal, code de la consommation, droit communautaire, code des assurances.

 

Cet appareil ne peut pas être considéré comme un simple compteur. Il a une fonction indissociable et non désactivable de capteur de données personnelles qui en fait de facto un appareil de surveillance au regard de la loi. Par ailleurs, le Linky nous est imposé et constitue de fait une vente forcée. Pour justifier le concept, les pouvoirs publics nous disent ceci : « les données sont récupérées mais elles ne sont utilisées qu’avec l’accord du client. » 
Par défaut, c’est le contraire qui doit prévaloir : aucun capteur ne doit permettre de récupérer des données y compris par les lignes électriques privées, sauf dans le cadre d’un nouveau contrat de vente signé par le consommateur avant la pose du compteurlequel doit en outre bénéficier d’un délai de rétractation en vigueur lors de toute vente à domicile, ce qui n’est pas le cas.
De plus, il provoque une pollution électromagnétique du fait des communications CPL incessantes dans toutes les lignes électriques de notre habitat qui ne sont pas prévues dans nos contrats d’électricité.

 

En France, nous aurions pu décider comme huit pays Européens de ne pas généraliser ce dispositif. Pour répondre aux recommandations de l’Europe, nous aurions pu choisir de coupler la génération de compteurs précédant le Linky à l’ADSL. Les pouvoirs publics et ENEDIS ont préféré un système permettant l’intrusion et la récupération de données au profit du Big data et en négligeant la santé.
De plus on a transformé une recommandation en obligationmais seulement pour ENEDISLes usagers eux ne sont pas légalement obligés d'accepter : nous pouvons donc refuser sans craindre de sanction d’aucune sorte malgré la désinformation, voir le harcèlement téléphonique pour ceux qui refusent, tout ceci orchestré de façon inadmissible et jusqu’au ministre de l’Ecologie (qui a changé d’avis depuis qu’il est au gouvernement), qui menace par écrit d’une éventuelle fin de la gratuité de la relève des compteurs pour les usagers récalcitrants ! Tous ces éléments constituent une pose forcée (parfois de manière agressive) de ce capteur connecté qu'il est impossible à l'usager de désactiver, et font la démonstration du mépris que portent les pouvoirs publics vis-à-vis de la population.
De plus, des préfets et ENEDIS saisissent le tribunal administratif pour faire annuler les délibérations municipales de refus des plus de 500 maires courageux et responsables.

 

Les risques pour la santé sont sérieux : les experts indépendants sont considérés comme des empêcheurs et on préfère conserver des normes excessives qui permettent d’ajouter légalement de nouvelles émissions d’ondes électromagnétiques avec le Linky, les autres compteurs communicants et la 5G au lieu de les réduire ! (L’Allemagne a un seuil de 0.1µt, la France : 6.25µt !).
Il suffit de constater sur quelle base a été reconduit le glyphosate en Europe pour soupçonner leur légitimité. Du coup, on nous dit qu’il n’y a pas de nocivité : à l’époque l’amiante n’était pas reconnue comme nocive !   
Les pouvoirs publics disent que le Linky n’émet pas plus qu’un téléviseur (en réduisant la comparaison au seul boîtier Linky). C’est omettre de dire que la principale problématique vient de la diffusion incessante de données CPL dans toutes les lignes électriques des habitats.
Résultat : comme elles ne sont pas blindées, elles se transforment toutes en antennes émettrices d’ondes électromagnétiques 24h/24 et 7j/7. Le CSTB et l’ANFR le démontrent par des mesures prises chez plusieurs habitants en condition réelle de fonctionnement. Ces nouvelles émissions s'ajoutent aux autres (2G, 3G, 4G, Wifi), dont le cumul est nocif pour la santé humaine, et pourrait créer des changements irréversibles dans l’organisme humain (DC Paul Héroux, rapport Bioinitiative…).

 

Le coût du déploiement se chiffre à presque 6 milliards d’euros sans compter le bilan financier et écologique de la mise au rebut des 35 millions de compteurs en parfait état de marche et qui ont une durée de vie 5 fois supérieure au Linky. Il faut compter aussi la consommation électrique des Linky, des concentrateurs et des Data center dédiés. Les bénéfices pour les usagers seront négligeables, au contraire, dans bien des cas, ils doivent prendre un abonnement plus élevé.  Le rapport de la cour des comptes 2018 confirme que les consommateurs n’y trouveront aucun bénéfice réel et que la gratuité annoncée du remplacement du compteur n’est qu’un trompe l’œil !

 

Les risques de piratages individuels peuvent faciliter des cambriolages et les risques collectifs peuvent se traduire par des coupures d’électricité de plus ou moins grande ampleur. Des hackers en ont démontré la faisabilité avec des compteurs connectés dans d’autres pays. Les compteurs qu’ENEDIS veut remplacer ne sont pas piratables !
Les journaux régionaux font état d’incendies et aucune information officielle sur internet n’est disponible à ce sujet.

 

Les citoyens sont obligés de faire eux-mêmes le travail d’information en créant des collectifs, blogs et pages Facebook, et en tenant des réunions publiques alors que les médias nationaux sont aux abonnés absents dans le travail d’investigation qui est le leur.

 

Tous ces éléments nous conduisent à vous demander de faire cesser immédiatement les déploiements du Linky et des autres compteurs communicants. Les communications CPL intrusives des Linky et des concentrateurs déjà posés doivent être désactivées et l’usage du CPL abandonné. Dans un deuxième temps, les usagers devront pouvoir demander un remplacement du Linky sans aucuns frais. Les compteurs communicants installés dans les lieux fréquentés par les enfants (crèches, écoles, lycées…) devront être remplacés systématiquement et le Wifi sur Off.

 

Tous les éléments évoqués ici sont visibles en détail sur le blog : https://stoplinkyblc.blogspot.fr/ et sur les blogs et pages Facebook des 300 collectifs de France.

 

Veuillez croire M. le Président, en l'assurance de nos sentiments les meilleurs, et soyez sûr de notre attachement à la préservation de notre santé et de nos libertés.

 

Le collectif Stoplinkyblc.

Créé le 20/02/2018  

 
 

À l'attention : de Mme le Maire de Paris, Mesdames et Messieurs les Conseillers de Paris

Nous signataires de cette pétition favorables à une gestion rationnelle de la production et de la distribution d’électricité ; à des mesures efficaces d’économies d’énergie par la rénovation thermique des bâtiments ; à une politique tarifaire équitable de l’électricité et du gaz, voulons que les industries de l'énergie respectent la loi, et les libertés individuelles, ne nuisent ni à notre vie privée ni à notre santé, qu’elles soient économes avec l'argent des contribuables et ne pratiquent pas l’obsolescence programmée.

 

 Or les nouveaux compteurs communicants d’électricité Linky déployés à Paris, par ENEDIS (ex ERDF) et ses prestataires ne répondent pas à tous ces principes. Nous refusons donc qu'ils nous soient imposés et nous vous demandons de délibérer rapidement comme plus de 500 communes en France l’ont déjà fait pour protéger leurs administrés et faire respecter leurs droits.

 

Malgré la dette abyssale d’EDF [1] , le coût de la technologie des Linky installés par sa filiale ENEDIS est estimé entre 5 et 10 milliards d'euros que nous payerons doublement en tant que consommateurs et contribuables sans compter le coût de leur renouvellement dans 10 ou 15 ans ;

 

ENEDIS enlève des compteurs en bon état de fonctionnement alors que les compteurs communicants Linky, énergivores, n’ont pas fourni la preuve de leur efficacité pour faire réduire la consommation électrique des particuliers. Un tel gaspillage est une aberration écologique et économique ;

 

A terme des emplois seront supprimés même si certains sont créés provisoirement pour ce projet ;

 

Pour les ménages en situation de précarité, la tarification spéciale de solidarité sera remplacée par un « chèque solidarité » valable seulement deux mois. Passé ce délai il deviendra caduc s’il n’a pas été encaissé ;

 

Ces compteurs sont des capteurs de données personnelles. ENEDIS s’est vanté de devenir un opérateur de Big Data donc de pouvoir récupérer un volume important de nos données présentant de forts enjeux commerciaux [2] ;

 

De nombreuses pannes, détériorations d’appareils électriques parfois professionnels se produisent suite à l’installation de compteurs linky, ainsi que des incendies [3]  pour lesquels ENEDIS semble se désengager de ses responsabilités du fait sans doute qu'il ne présente pas toutes les garanties en matière d'assurance ;

 

La loi n'oblige pas les particuliers à accepter ces compteurs [4] ni les radiofréquences en kilohertz du CPL, (Courant porteur en ligne) injecté dans les circuits électriques des lieux de vie et de travail. Elle ne mentionne nulle part les Emetteurs Radio Linky (ERL) prévus dans ces compteurs, sources d’ondes électromagnétiques supplémentaires.

 

Nous pouvons donc refuser de tels compteurs en toute légalité et préserver ainsi notre santé. Car, s'il n’existe pas selon l'ANSES de « littérature scientifique traitant des effets sanitaires à court ou long terme de l'exposition aux compteurs communicants », il n'existe pas non plus de preuve de leur innocuité.

 

De plus, la directive européenne qui propose aux États d'installer des compteurs communicants -sous réserve d’un gain économique pour les consommateurs- ne mentionne pas non plus les radiofréquences CPL et la CRE, Commission de Régulation de l’Énergie, a reconnu dans son rapport de juin 2011 que  « l'usage du CPL devrait s'accompagner de la pose de filtres…. » (p 28). Ce que ne fait pas ENEDIS. Notre droit au refus est bafoué et notre santé menacée par tous les dispositifs émetteurs d’ondes électromagnétiques liés à ces compteurs (antennes relais supplémentaires, concentrateurs, radiofréquences du CPL quasi permanente, Émetteur Radio Linky, Wifi etc.…).(5)

 

Pour toutes ces raisons, et d’autres largement exposées, par les collectifs de citoyens et les associations opposés à ces compteurs, nous refusons le « système Linky » et nous vous demandons de faire voter au Conseil de Paris, une délibération :

 

- interdisant la poursuite de l'installation de tous types de compteurs communicants et concentrateurs sur la commune ;

 

- à tout le moins de faire respecter auprès d'Enedis et ses sous-traitants le droit au refus du compteur Linky. Dans le cas d'un refus collectif exprimé par des locataires d'immeubles sociaux, nous demandons que les sociétés d'HLM fasse respecter ce droit.

 

- Pour les logements où les compteurs communicants seraient déjà posés, nous demandons la dépose ou à défaut la suppression du CPL et des Émetteurs radio linky.

 

- dans tous les cas, nous demandons la pose de filtres à CPL à la charge d’ENEDIS sur les compteurs linky non déposés ou les compteurs anciens des habitant.e.s qui ont refusé ces nouveaux compteurs.

 

En évitant ainsi de rendre les logements parisiens inhabitables, vous protégerez aussi bien les personnes électrosensibles trop souvent méprisées, que les personnes fragiles ou malades, et tous les citoyens susceptibles de le devenir à cause de l'accroissement des radiofréquences dans l'environnement que nous vous demandons de limiter.

 

[1]Pour EDF, tous les voyants sont au rouge
[2]"Enedis est un opérateur big data qui gérera bientôt 35 millions de capteurs"

 

[3]Deux compteurs Linky prennent feu ;
Yvelines, la catastrophe naturelle reconnue pour 26 commune innondées;

Le traiteur de Manthelan en est pour ses frais

 

[4]Rapport de Raymond Tricone ancien électronicien au CERTSM

-Électricité toujours ,mais à propos du radiatif atomique:

Nucléaire : la France est en danger

Dans leur livre, «Nucléaire, danger immédiat», deux journalistes alertent sur le mauvais état du parc nucléaire français.

-Conséquences des essais nucléaires : les atteintes génétiques chez les petits-enfants

" Bonjour,
Depuis plusieurs années, nous alertons sur les atteintes aux enfants. L’étude — Les conséquences génétiques des essais nucléaires français dans le Pacifique, chez les petits-enfants (2e génération) des vétérans du CEP, et des habitants des Tuamotu Gambiers — conduite par Christian Sueur que nous diffusons aujourd'hui, apporte des éléments issus d’observations cliniques, d’examens complémentaires et d’un important travail de recherche.
Le rapport — disponible sur notre site—, est une « conclusion d’étape » d’un projet de recherche élaboré à Tahiti au sein de l’unité de pédopsychiatrie du Centre hospitalier de la Polynésie française qu’il dirigeait. Un projet conçu avec Bruno Barrillot, co-fondateur de l'Observatoire des armements, et l'association polynésienne Moruroa e tatou.
En effet, 52 ans après le premier essai nucléaire et 22 ans après le dernier, les populations algérienne et polynésienne, comme les personnels, subissent toujours les conséquences sur leur santé et leur environnement et restent sans réponse crédible sur les risques auxquels ils ont été exposés. Eux et les générations suivantes.
« Si ce travail nous a apporté une certitude, c’est bien celle‐ci, toujours la même : la France n’assume pas l’héritage toxique de ces expérimentations nucléaires, et elle utilise toujours son armée, pour continuer de cacher au reste de la population de la République, ce qu’il en est réellement de ces complexes questions sanitaires, qui impliquent également la question du nucléaire civil, en métropole. »
Nous partageons ce constat et faisons nôtre les principales recommandations du docteur Christian Sueur notamment :
— de mettre en place un «  Observatoire des pathologies radio-induites » ;
— de réaliser des études épidémiologiques sérieuses et transparentes…
amicalement
Patrice Bouveret

-Sûreté nucléaire: EDF se défend

 "Très sévèrement mis en cause pour la gestion de la sûreté de ses réacteurs nucléaires, l’électricien tricolore réplique. Pour le groupe semi-public, la plupart des faits qui lui sont reprochés dans un livre à paraître mercredi sont connus depuis longtemps ou totalement faux. C’est un coup de Trafalgar dont EDF se serait bien passé. Dimanche 4 février, le Journal du..."

Lire aussi sur l'Héritage génétique laissé par les essais militaires  l’article du Parisien

-le pédopsychiatre Christian Sueur s'interroge sur les répercussions génétiques provoquées par les retombées radioactives des essais atmosphériques sur les descendances des vétérans du Centre d’Essais du Pacifique (CEP).
http://www.leparisien.fr/faits-divers/essais-nucleaires-en-polynesie-l-armee-francaise-conteste-l-etude-du-docteur-sueur-21-01-2018-7513143.php  

Polynésie : «Nous avons servi de cobaye à l'époque des essais nucléaires»
http://www.leparisien.fr/faits-divers/polynesie-nous-avons-servi-de-cobaye-a-l-epoque-des-essais-nucleaires-21-01-2018-7513140.php  

Essais nucléaires en Polynésie : les petits-enfants oubliés de la bombe
http://www.leparisien.fr/faits-divers/essais-nucleaires-en-polynesie-les-petits-enfants-oublies-de-la-bombe-20-01-2018-7512900.php  

La Cour d’Appel de Rouen condamne la société ENDEL à réaliser les fiches d’expositions aux agents cancérogènes
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=3857  

 

-Tout-va-bien-isme

Nucléaire : l'Autorité de sûreté nucléaire est moins préoccupée
La situation du nucléaire français est moins préoccupante qu'elle l'était l'an dernier, assure Pierre-Franck Chevet. Toutefois, l'ASN reste vigilante. Elle juge aussi que le calendrier de mise en service de l'EPR est "tendu".

 -Tiens-donc l'ASN rassure....Mais les député s'interrogent quand même ....L'Assemblée nationale crée une commission d'enquête sur la sûreté et la sécurité nucléaires

Une commission d'enquête de l'Assemblée nationale se penchera sur la sûreté et la sécurité des centrales nucléaires. Trente députés s'intéresseront notamment aux risques d'intrusion dans les centrales d'EDF.

-S'il te plait ,dessine moi un projet«   Manhattan»de destruction massive:

Dans « Le monde comme projet Manhattan », Jean-Marc Royer bat en brèche la légende du
bombardement de Hiroshima et de Nagasaki comme moyen de mettre un terme à la guerre.
Pour les promoteurs états-uniens de la bombe atomique au sein du « projet Manhattan »,
l’enjeu était celui de « l’exercice du leadership mondial ». Ils ont donc recherché l’effet de
destruction maximal.

On croyait tout savoir. On ne savait rien. Voilà le constat qui s’impose à la lecture des premiers chapitres de l’ouvrage de Jean-Marc Royer. On croyait tout savoir ou presque du « projet Manhattan » et de son aboutissement : le largage au-dessus d’Hiroshima (puis de Nagasaki) de la première bombe atomique par les États-Unis début août 1945.

Côté jardin, l’explication était limpide : pour éviter les pertes prévisibles liées à une invasion du Japon (on avançait le chiffre de 500.000 militaires états-uniens) et contraindre Tokyo à capituler, les États-Unis avaient opté pour une solution radicale en faisant exploser au-dessus des deux villes nippones une arme nouvelle au pouvoir destructeur sans équivalent, mise au point par des scientifiques particulièrement brillants. Le calcul était le bon puisque le bombardement d’Hiroshima et de Nagasaki allait être suivi peu après par une reddition du Japon et le retour de la paix.

« Le plus important projet militaire de tous les temps et, simultanément, le plus secret » 

Voilà pour la légende que Jean-Marc Royer s’emploie à démonter en exhibant sous nos yeux quantité de pièces à conviction, au profit d’une tout autre histoire. Celle d’une entreprise folle, d’un projet prométhéen conduit effectivement par la fine fleur des savants atomistes états-uniens (et européens exilés outre-Atlantique) avec la complicité active d’une escouade de galonnés et le concours intéressé des grands noms de l’industrie, de Dupont à Monsanto en passant par Kodak et General Electric. Einstein a-t-il eu sa part de responsabilité en attirant l’attention des autorités américaines sur les caractéristiques de l’uranium ? Royer affirme qu’« [une] lettre d’Albert Einstein [au président] Roosevelt a beaucoup contribué à faire de la recherche atomique une priorité politique ». Une biographie récente du célèbre physicien (Einstein. Les vies d’Albert, de Vincenzo Barono, éd. De Boeck Supérieur, 200 p., 17 euros) affirme le contraire et assure que la fameuse lettre, datée de 1939, « n’avait pas été concluante ».

 
Photo:Des opératrices de calutron, à l’usine Y-12 de Oak Ridge, pendant la Seconde Guerre mondiale. Les calutrons servaient à raffiner le minerai d’uranium.

Tout est gigantesque, hors-norme dans le projet Manhattan, « le plus important projet militaire de tous les temps et, simultanément, le plus secret ». Fin 1944, il occupait plus de 100.000 personnes et en a mobilisé près d’un demi-million, pour des durées variables, entre 1942 et 1945. Des dizaines de sites industriels (32 au total) étaient concernés. Sur celui de Hanford, dans l’État de Washington, où fut construit un réacteur nucléaire, il n’y avait pas moins de 1.200 bâtiments. Les dimensions de certains d’entre eux construits dans le cadre du projet donnent le vertige : 260 mètres de long, 30 mètres de large, autant en hauteur, et aucune fenêtre pour celui (baptisé « Queen Mary ») destiné à la séparation chimique du plutonium. Un autre site, celui d’Oak Ridge, s’étalait sur une superficie deux fois plus étendue que Paris.

« Le complexe scientifico-militaro-industriel » était décidé à utiliser la nouvelle arme désormais entre ses mains 

Le coût du programme, quintessence de la modernité industrielle de l’époque, est tout aussi colossal, équivalent à celui de la Nasa lorsqu’elle s’est lancée dans la conquête spatiale quelques décennies plus tard. Le plus étonnant, observe l’auteur, est que « ces dépenses pharaoniques furent […] engagées sans la certitude de réussir ».

Une première explosion atomique menée à bien en juillet 1945 dans le désert du Nouveau Mexique, quel enchaînement a conduit à larguer des bombes au-dessus du Japon ? Jean-Marc Royer rappelle que c’est pour contrer la menace nazie que fut lancé le projet Manhattan. Les États-Unis redoutaient que l’Allemagne nazie acquière la bombe avant eux. Mais, dès 1943-1944, cette hypothèse était exclue et c’est donc le Japon impérial qui devenait la cible naturelle, mais pas obligée.

Car rien, souligne l’auteur, n’obligeait à passer à l’acte. En mai 1945, l’Allemagne défaite, le Japon n’était pas en meilleure posture. Il était à genoux et, à Tokyo, une partie de la classe dirigeante, que ne désavouait pas l’empereur, était disposée à une reddition sans condition pour peu que l’institution impériale soit sauvegardée. Mais, et c’est là où le livre de Royer prend tout son sens, il était trop tard. Aux États-Unis, les acteurs du projet Manhattan — « le complexe scientifico-militaro-industriel » — étaient décidés à utiliser la nouvelle arme désormais entre leurs mains. Il s’agissait d’ailleurs moins de vaincre des Japonais exsangues que de prendre le dessus face à l’Union soviétique, le nouveau rival sur la scène mondiale. « L’exercice du leadership mondial » était en jeu. Il demeure…

 
Photo:Le bombarbier B-29 « Enola Gay » et son équipage (le pilote, Paul Tibbets, est au centre), aux îles Mariannes, dans les années 1940. Cet avion largua la bombe atomique « Little Boy » sur Hiroshima le 6 août 1945.

Dès lors, l’effet de la bombe devait être maximal : pas question de la faire exploser à titre de démonstration dans une zone désertique, de viser un site industriel japonais éloigné de tout centre urbain ou de prévenir la population civile pour qu’elle évacue les lieux. Non. Était recherché un effet maximal en termes de destruction.

« Produire un effet de focalisation du souffle qui augmenterait considérablement les dégâts de l’explosion » 

Ce sera le cas au terme d’une sélection de villes-cibles effrayant.e. Ainsi, Hiroshima l’a emporté, selon un document officiel, parce qu’« il s’agit d’un important dépôt de l’armée et d’un port d’embarquement au milieu d’une zone industrielle urbaine. C’est une bonne cible radar et d’une dimension telle qu’une grande partie de la ville pourrait être gravement endommagée. Il y a des collines adjacentes, qui sont susceptibles de produire un effet de focalisation du souffle qui augmenterait considérablement les dégâts de l’explosion ». Kyoto, la capitale culturelle du Japon, figurait également sur la liste. Elle présentait un avantage « psychologique. [Il] consiste dans le fait que Kyoto étant un centre intellectuel japonais, les gens y seront mieux à même d’apprécier l’importance d’une telle arme ». Mais, pour d’autres raisons, elle ne fut pas choisie.

Il serait absurde d’isoler les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki du fil de l’Histoire, soutient l’auteur. Au même titre qu’Auschwitz-Birkenau, ils s’inscrivent dans une trame qui s’articule depuis le XIXe siècle autour de trois « inventions » : la naissance des États-nations, les découvertes scientifiques et l’essor du capitalisme. Ce sont ces trois facteurs qui ont débouché sur les « crimes contre l’humanité » du XXe siècle parmi lesquels l’auteur, ingénieur de formation, féru de sociologie et de psychanalyse, et homme de gauche revendiqué, range Hiroshima-Nagasaki. Le succès des thèses eugénistes, les massacres de la Grande Guerre sont d’autres jalons de cette même barbarie que l’Occident refoule, écrit Royer.

On peut ne pas partager en totalité l’analyse de l’auteur, lui reprocher de faire la part trop belle à une psychanalyse de plus en plus décriée, son travail sur le projet Manhattan, et les ponts qu’il établit entre Hiroshima et l’accident de la centrale de Fukushima (et les mensonges officiels auxquels il a donné lieu) donnent à réfléchir. Au cœur d’un système politique ou au cœur de l’Homme, la barbarie est toujours là.

es experts attendent avec inquiétude l'annonce, la semaine prochaine, de la nouvelle stratégie nucléaire du président américain.

Va-ton vers une relance de la course aux armements? Le Pentagone doit dévoiler, dans les jours qui viennent, la nouvelle stratégie nucléaire de Donald Trump. Une politique qui laisse craindre la possibilité d'un conflit atomique par accident.

Les fuites d'un document de travail de la Nuclear Posture Review montrent que le ministère américain de la Défense souhaite le développement d'un nouveau type d'arme nucléaire d'une puissance assez faible pour être employée sur le champs de bataille plutôt que de servir à vaporiser une mégalopole.  

Ces armes nucléaires "tactiques" sont incomparablement moins puissantes que les armes stratégiques qui servent de fondement à la doctrine de dissuasion nucléaire résumée par l'acronyme MAD ("Destruction mutuelle assurée" mais qui veut aussi dire "fou" en anglais): la crainte de la catastrophe doit garantir que l'adversaire n'utilisera pas l'arme nucléaire en premier.  

LIRE AUSSI >> Dissuasion nucléaire: vous avez dit consensus?

L'ébauche du document qui a fuité affirme que le fait que l'Europe soit à portée de ce genre d'armes détenues par les Russes, donne à ces derniers un "avantage coercitif dans des crises ou des conflits limités". L'objectif est de "corriger cette impression fausse qu'ont les Russes", selon le document, obtenu par le Huffington Post.
Qu'est-ce qu'une arme nucléaire "de faible puissance"?

Toute bombe nucléaire de moins de 20 kilotonnes est classée de "faible puissance". Une "faiblesse" relative puisque c'est l'ordre de grandeur des deux bombes qui ont détruit Hiroshima et Nagasaki.

Pour les opposants de cette nouvelle posture, l'arsenal américain offre déjà cette option avec les 150 armes atomiques B-61 stockées dans de nombreux pays européens.

"Si vous voulez vraiment utiliser des armes nucléaires dans un scénario de faible puissance, elles existent. Il n'y a pas besoin d'en avoir une autre", affirme Hans Kristensen, directeur du Nuclear Information Project qui dépend de la Fédération des scientifiques américains. Il est considéré comme l'une des sources d'information indépendante les plus respectées sur le nucléaire.
En quoi est-elle censée dissuader l'adversaire?

En raison de l'état des forces armées russes et des problèmes financiers du pays, Moscou craint d'être rapidement dominé en cas de conflit conventionnel avec les Occidentaux. Pour compenser, les Russes ont adopté une doctrine "escalade-désescalade" qui consisterait à faire usage en premier d'une arme nucléaire.

L'idée du Pentagone serait donc d'augmenter le nombre d'armes à faible puissance, appelées des "suppléments", pour dissuader la Russie ou d'autres pays. "Ces suppléments vont accroître la dissuasion en empêchant des adversaires potentiels de croire --à tort-- qu'une frappe nucléaire limitée pourrait apporter un avantage par rapport aux Etats-Unis et à ses alliés", souligne le document.

La nouvelle arme serait juchée sur un missile balistique lancé depuis un sous-marin ou un missile de croisière lancé de la mer. Les Etats-Unis, qui disposent de 7000 têtes nucléaires, soit un peu moins que la Russie, n'augmenteraient pas leur inventaire mais reconfigureraient des bombes déjà existantes.
Quels sont les risques?

Hans Kristensen craint qu'une arme de faible puissance n'incite un président américain à faire usage plus facilement de l'arme atomique.

Une inquiétude exprimée sur fond de débat sur la capacité de Donald Trump à occuper ses fonctions à la Maison Blanche, après des tweets menaçants envers la Corée du Nord faisant clairement allusion à l'emploi du feu nucléaire.  

LIRE >> Quelqu'un peut-il empêcher Trump d'appuyer sur le bouton nucléaire?

Le démocrate Adam Smith, numéro deux de la Commission des forces armées de la Chambre des représentants, dénonce cette nouvelle stratégie: "Les recommandations de cette administration ne vont pas augmenter notre sécurité. Elles vont au contraire encourager une course aux armements nucléaires, miner la stabilité stratégique en rendant plus envisageable l'utilisation d'une arme nucléaire et augmenter les risques d'une erreur d'appréciation qui pourrait mener à la guerre atomique", a-t-il accusé.
 

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21 avril 2017 5 21 /04 /avril /2017 06:59

L’Agence nationale des fréquences (ANFR) rendra-t-elle publiques les mesures de contrôle des téléphones portables? C’est ce que demandent deux lanceurs d’alerte qui, face au refus de l’agence, ont saisi la justice. L’audience en référé s’est tenue mercredi 19 avril au tribunal administratif de Melun.

 

L’affaire remonte à juillet 2016, avec la publication par l’Anses[i] de son rapport «Exposition aux radiofréquences et santé des enfants». L’agence y faisait état d’une série de mesures effectuées par l’ANFR, selon lesquelles 89% des 95 téléphones testés dépassaient le débit d’absorption spécifique (DAS) de 2 Watt/kg (valeur seuil fixée pour la tête et le tronc) et 25% la valeur de 4 W/kg (seuil pour les membres).

Pourtant tous ces appareils, testés par l’ANFR entre 2012 et 2015, étaient bien aux normes: les mesures effectuées par l’agence portaient sur une distance de 5 millimètres, alors que la directive européenne alors en vigueur (directive dite R&TTE, Radio & Terminal Telecommunication Equipment, mars 1999) permettait aux fabricants de tester leurs appareils à la distance de 25 mm.

Or la directive R&TTE a été abrogée par une nouvelle directive 2014/35/UE, effective depuis le 13 juin 2016. «Cette nouvelle directive prévoit, pour évaluer la conformité des équipements, de prendre en compte les conditions de fonctionnement raisonnablement prévisibles. En l’espèce, l’utilisateur est susceptible d’être au contact de l’appareil», expliquait l’Anses dans son avis.

Des appareils désormais hors norme

Exit donc les 25 millimètres. Résultat: une fois écoulée la période transitoire d’un an prévue par la nouvelle directive (qui prendra donc fin le 12 juin), les appareils épinglés en 2015 par l’ANFR ne seront plus aux normes. D’ici là, les téléphones commercialisés avant juin 2016 peuvent rester en magasin. Quant aux appareils déjà achetés, c’est le black-out: ni rappel, ni information des propriétaires.

Raison pour laquelle deux lanceurs d’alerte, le médecin Marc Arazi (ancien coordinateur national de l’association Priartém) et la journaliste Fabienne Ausserre, ont demandé à l’ANFR de publier les données de ces tests, afin d’informer les utilisateurs de la nature de leur appareil.

Sans résultat, malgré l’avis favorable, en novembre 2016, de la commission d’accès aux documents administratifs (Cada). Dans un courrier rendu public en janvier par la revue Le Lanceur, l’ANFR assure aux deux citoyens «être favorable à la communication, voire à la publication, des données», mais ne pouvoir s’y livrer. «Les dispositions applicables, tant au recueil de ces informations par l’ANFR qu’aux sanctions administratives ou pénales qui peuvent en résulter, semblent faire obstacle à la communication de ces informations», ajoute l’agence.

Un «enjeu essentiel de santé publique»

Face à ce refus, Marc Arazi et Fabienne Ausserre ont saisi la justice en février. Au terme de l’audience en référé, qui s’est tenue mercredi 19 avril au matin au tribunal administratif de Melun, Marc Arazi, contacté par le JDLE, se montre confiant quant au verdict.

«C’est un enjeu essentiel de santé publique pour les utilisateurs. Peu d’entre eux le savent, mais il n’y a pas besoin que  l’appareil soit en mode téléphone: il suffit qu’il soit allumé dans la poche, il communique constamment avec l’antenne-relais la plus proche», explique-t-il.

Les résultats obtenus par l’ANFR montrent que «des dizaines de millions de jeunes en Europe ont un téléphone qui pose problème. On ne peut pas dire ‘je change la norme et je laisse faire’, uniquement pour protéger les fabricants. En tant que médecin et citoyen, je ne l’accepte pas», conclut Marc Arazi. Contactée par le JDLE, l’ANFR n’était pas en mesure de répondre.

 

[i] Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail

-Cancer du téléphone,la décision italienne  :

-Sur les dommages des radiations civiles et militaires :10 ans - arrêt de la Vigie d’IndependentWHO

Genève (Suisse) - Hors de France

 

Mercredi 26 avril 2017

 

La Santé est le bien le plus précieux de l’humanité. Nous souhaitons le transmettre aux générations futures. Or les rayonnements ionisants provenant de l’industrie nucléaire civile et militaire continuent d’irradier et de contaminer les populations, surtout les enfants, sur plusieurs générations, engendrant en particulier des dommages génétiques irréversibles.

La « communauté internationale », avec le label de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ne veut pas reconnaître ou minimise ces conséquences sanitaires. Depuis le 26 avril 2007, tous les jours de la semaine, par tous les temps, de 8 à 18 heures, les Vigies d’IndependentWHO - Santé et Nucléaire ont demandé à l’OMS de revenir sur ce mensonge criminel et de dire la vérité sur les effets sanitaires de ces rayonnements, notamment sur les victimes des retombées des essais nucléaires militaires et celles des catastrophes civiles de Tchernobyl et de Fukushima.

Après 10 ans de protestation silencieuse les Vigies d’IndependentWHO - Santé et Nucléaire constatent que le déni officiel reste entier, en dépit des témoignages des victimes et des publications scientifiques indépendantes qui le prouvent. Cependant, de plus en plus de citoyens et une partie du monde scientifique soupçonnent que toute la vérité n’a pas été dite.

Après Fukushima, réplique de Tchernobyl, il est maintenant reconnu officiellement, que d’autres catastrophes sont possibles. Il devient alors important pour les autorités de nous faire croire que l’on peut s’adapter à vivre en milieu contaminé. Par conséquent, les Vigies d’IndependentWHO - Santé et Nucléaire, vu l’urgence, ont décidé de continuer leur combat sous d’autres formes, notamment en transmettant l’expérience et les acquis de ces 10 ans de lutte à celles et ceux qui considèrent que ce combat pour la vérité et la santé est indispensable.

Pour marquer les 10 ans de la Vigie d’IndependentWHO-Santé et Nucléaire, des actions sont programmées le mercredi 26 avril 2017 à Genève, au carrefour des Morillons, face à l’OMS (terminus bus n°8).

 12h à 15h30 : Grande Vigie
 15h45 : Inauguration de la stèle érigée pour les victimes du nucléaire et discours de personalités : Rémy Pagani (Conseil administratif de la de ville de Genève), Jean Ziegler (sociologue et vice-président du comité consultatif du conseil des droits de l’homme de l’ONU), Annie Thébaud-Mony (sociologue, directrice de recherches honoraire à l’INSERM, porte parole de réseaux citoyens en lutte pour la santé au travail), Roland Desbordes (président de la Criirad), Anne-Cécile Reimann (Présidente de Contratom), Paul Roullaud (Initiateur de la vigie d’IndependentWHO)
 17h : Remise à l’OMS du livre de Wladimir Tchertkoff : “The Crime of Chernobyl - the Nuclear Gulag" et messages à l’attention des directions actuelle et futures de l’Organisation Mondiale de la Santé
 18h : A partir de la Place des Nations, participation à la manifestation organisée par Contratom, groupe antinucléaire genevois

Retenez cette date et rejoignez nous.

contact@independentwho.org www.independentwho.org

Printemps 2017 : faisons fleurir les actions contre le nucléaire !

Alors que la campagne pour les présidentielles battra son plein, le printemps 2017 sera le moment propice pour ramener le nucléaire au cœur du débat.

Pendant cette période, multiplions les actions, en particulier lors des anniversaires de Fukushima et Tchernobyl ! Rappelons-le de toutes les façons possibles : pour éviter une nouvelle catastrophe, il faut arrêter de foncer droit dans le mur et changer de cap !

Il est grand temps d’arrêter les frais !

Rejoindre une action

 
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3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 10:41

Lors d'un congrès de spécialistes, les compteurs envoyant les consommations aux distributeurs d'énergie ont été dénoncés

Lors du 33° Congrès sur « le chaos des communications internet », qui vient de réunir prés de 10 000 hackers et experts de la sécurité à Hambourg, Netanel Rubin, responsable d’une entreprise de sécurité informatique (Vaultra), a passé en revue tous les dangers que font courir aux utilisateurs les « compteurs intelligents ». Pour ce spécialiste reconnu, ce n’est pas le risque des ondes parfois évoqué par ceux qui les contestent en France à propos des installations « Linky » ou « Gazpar » proposés et même imposés par ERDF ou GRDF qui posent problème.

M. Rubin a dénoncé les problèmes de sécurité induits par ces nouveaux moyens qui suppriment les relevés au profit d’un suivi en direct des consommations par les clients et par son opérateur ; système qui est présenté comme devant permettre d’optimiser le contrôle des quantités d’énergies consommés par les clients. Ce qui engendrerait des économies au profit de ces utilisateurs. Il a aussi évoqué l’intrusion dans la vie privée : qui utilise quoi et quand, indication d’absence, etc.

Graves incidents

Pour ce spécialiste, ces nouveaux moyens de mesurer les consommations présentent surtout un risque élevé de piratage. Soit pour lire frauduleusement les données recueillies, soit pour les modifier, ou encore pour provoquer de graves incidents dans les foyers équipés. Notamment en induisant des surcharges susceptibles d’entraîner des incendies comme cela s’est produit récemment dans l’Etat américain de l’Ontario et il y a quelques années à Porto-Rico, a-t-il expliqué. Il a ajouté que ces nouveaux compteurs allaient également permettre de priver à distance une maison ou un immeuble de fourniture électrique. Ce qui peut engendrer des catastrophes.

« Notamment, a précisé cet expert, parce que ces compteurs ne sont en général protégés que par des codes à six caractères qu’il est facile de casser pour prendre leur contrôle. Cela s’explique par le fait que les vendeurs ou installateurs des compteurs intelligents choisissent les solutions de protection les plus simples et donc les moins coûteuses. La plupart du temps, ces engins ne présentent d’ailleurs aucune protection particulière et il suffit de les relier à distance avec un réseau pour se procurer la liste des mots de passe censés les protéger. »

Des économies... pour les distributeurs

« Souvent, a ajouté Netanel Rubin, comme ces compteurs débouchent sur des économies en permettant aux producteurs ou distributeurs d’énergie d’ajuster localement l’offre à la demande, ils sont très prisés par les compagnies. Ce qui explique que l’Union européenne ait défini comme objectif de remplacer 80 % des compteurs installés par ces compteurs intelligents. »

Pour ce spécialiste, les problèmes de sécurité ne vont pas disparaître avec la multiplication du nombre des équipements. « Au contraire nous allons devoir faire face à une croissance rapide des tentatives de hacking. »


7 oct. 2016 -

La LDH avait alerté le 19 avril 2016 sur la question de la protection des données personnelles liée aux compteurs communicants Linky dont Enedis (ex-ERDF) a commencé l’installation dans plusieurs régions.

Suite à ce communiqué, la LDH a reçu une réponse de la Cnil l’assurant que les préconisations élaborées avec ERDF permettraient de respecter effectivement la protection des données personnelles.

Par ailleurs le responsable Enedis du projet de déploiement a pris contact avec la LDH pour plusieurs entretiens durant lesquels il a souhaité apporter des informations et des garanties sur le respect du protocole élaboré avec la Cnil. Selon lui, les seules données transférées automatiquement et quotidiennement dès lors que Linky est installé, sont les index de la consommation quotidienne du foyer. Pour que des données plus détaillées soient transmises, il est nécessaire que le client ouvre son espace personnel sécurisé sur le site d’Enedis et consente expressément au transfert de données. Le pas de mesure de la consommation d’électricité (la courbe de charge) ne pourra pas être inférieur à trente minutes (la Cnil préconisait dix minutes). Pour recevoir des conseils de fournisseurs d’énergie et de services divers, le client devra en faire la demande d’une part à Enedis et d’autre part à ces fournisseurs.

Toujours selon Enedis, c’est aussi dans son espace client que le consommateur pourra désactiver le stockage de ses données dans le compteur et supprimer celles qui ont été enregistrées.

Ces différentes procédures ne nous paraissent pas constituer une infraction au consentement libre et éclairé que la loi (Informatique & libertés) exige pour toute utilisation de données personnelles. La LDH déplore toutefois que l’usage obligatoire d’Internet n’offre pas de solution alternative aux clients qui n’y ont pas accès.

Reste aussi qu’un sérieux défaut d’information préalable à l’installation entraîne toutes sortes d’inquiétudes et des refus nombreux. Ainsi les installations des compteurs Linky qu’Enedis sous-traite à différents opérateurs en régions peut, en fonction du prestataire, très mal se passer, dès lors que les clients refusent cette installation, avec une utilisation de la force ou de la ruse tout à fait inacceptable. En tant que « donneur d’ordre », la responsabilité d’Enedis est engagée par l’attitude de ses sous-traitants.

La LDH demande à Enedis une meilleure information préalable des clients, elle veillera à ce qu’un accès soit proposé aux personnes n’ayant pas accès à l’Internet et restera vigilante quant au respect du protocole de protection des données personnelles.

19.04.2016. Linky : un compteur communicant qui en dit beaucoup sur notre vie privée ... C'est que Linky est très bavard : les informations qu'il collecte constituent une intrusion dans la vie privée de soixante-six millions d'habitants, car le ...

Pour mettre en œuvre une directive européenne relative à l’efficacité énergétique dans l’Union, la France a décidé, en 2012, de procéder au remplacement de tous les compteurs électriques par de nouveaux compteurs joliment appelés « Linky », capables de communiquer directement à une centrale EDF, sans l’intervention de son personnel. Ce n’est pas là sa seule fonction, il permettra aussi d’adapter le contrat, autorisera la mise en service ou la coupure à distance et le client pourra surveiller sa consommation en KW en se connectant sur un site dédié et non directement sur le compteur…

Alors pourquoi tant d’usagers farouchement opposés, tant de communes (plus de quatre-vingt-dix à ce jour) prennent des arrêtés s’opposant à ce déploiement ?

C’est que Linky est très bavard : les informations qu’il collecte constituent une intrusion dans la vie privée de soixante-six millions d’habitants, car le transfert des données détaillées sur la consommation d’énergie (par exemple toutes les dix minutes) permet notamment d’identifier les heures de lever et de coucher, les heures ou périodes d’absence, ou encore, sous certaines conditions, le volume d’eau chaude consommée par jour, le nombre de personnes présentes dans le logement, etc. Au point que la Cnil a travaillé sur un « Pack de conformité » et préconisé qu’EDF obtienne de l’usager son consentement pour le transfert de ses données. Or de ce consentement il n’est absolument pas question dans les courriers envoyés par ERDF annonçant le remplacement des compteurs.

Par ailleurs, ce transfert de données constitue une modification substantielle du contrat signé à l’origine pour la fourniture d’électricité, mais cette modification n’est en aucun cas évoquée.

Il est donc pour le moins surprenant qu’ERDF procède avec une telle brutalité au changement des compteurs chez des usagers, malgré leur opposition, et que les responsables invoquent uniquement les économies et la facilité d’utilisation.

La LDH a demandé à la Cnil de vérifier le respect par EDF du Pack de conformité. Elle regrette enfin que, plutôt que de recourir aux arguments d’autorité, il n’ait pas été procédé aux expertises scientifiques nécessaires afin de répondre aux craintes qui ont pu être exprimées.

En attendant que ces expertises aient lieu et que la Cnil ait rempli sa mission, la LDH demande un moratoire sur le déploiement actuel.

Paris, le 19 avril 2016

 

Téléchargez le communiqué

Depuis fin 2015, Enedis (ex - ERDF) impose un nouveau compteur électrique : Linky. Celui - ci transmet à distance le relevé automatique de nos consommations. Il s’agit de supprimer toute intervention humaine et de connaître notre consommation en temps réel.

Voici pourquoi nous devons refuser ce mouchard communicant.

Il fait de nous les cobayes d’une technologie nocive

Linky utilise le CPL (courant porteur en ligne), qui envoie dans le circuit électrique des signaux à hautes fréquences. Nos installations non blindées ne sont pas prévues pour ces fréquences. Le brouillard électromagnétique s’épaissit encore.
Linky transmet nos données via les fréquences de la téléphonie mobile. Des milliers d’antennes-relais sont installées à cet effet. Les compteurs d’eau et de gaz sont aussi remplacés par des appareils communicants, saturant l’atmosphère.
Les études sur la nocivité des radiofréquences sont nombreuses. En 2011, l’Organisation mondiale de la santé a classé celles-c i "cancérogènes possibles". En août 2015, la justice a reconnu le handicap d’une personne électro-sensible. On ne naît pas électrosensible, on le devient à force d’exposition aux rayonnements électromagnétiques.
En installant 35 millions de Linky, Enedi s fait de nous des cobayes. Les premiers Linky installés ont prouvé leur nocivité pour le matériel électrique : électro-ménager et matériel professionnel grillés par le compteur. Les témoignages rapportent la même réponse d’Enedis : "votre matériel est incompatible avec Linky, changez-le". Nos assureurs nous obligeront-ils à tout jeter chez nous ?

Il nous espionne à domicile

Linky transmet le détail de notre consommation électrique, c’est-à-dire de notre vie domestique. Ce mouchard permet de tout connaître de nos habitudes, de détecter des changements dans notre mode de vie, de savoir si nous sommes présents ou non, si nous hébergeons du monde, etc.
Qui nous surveille ainsi ?

  • L’État : la police peut obtenir des informations sur notre vie privée par Linky. Or les libertés publiques peuvent être mises en cause par de nouvelles lois. Si un gouvernement décide de renforcer la surveillance de notre intimité, il aura à sa disposition l’outil idéal.
  • Vendeurs et publicitaires : les données sont utilisées à des fins commerciales, selon notre "profil" de consommateur trahi par Linky. Enedis et les fabricants de domotique et d’objets connectés comptent nous vendre services et gadgets adaptés à nos habitudes personnelles.
  • Les assureurs : espionnant nos manières d’habiter notre logement, ils nous appliqueront des tarifs différenciés si nous enfreignons leurs critères.

Les pirates informatiques ont prévenu : malgré le cryptage, Linky et nos données n’auront pas de secret pour eux.

Il nous déshumanise

Linky supprime l’intervention des humains qui relevaient nos compteurs et supprime des milliers d’emplois. Il nous prive une fois de plus du contact humain. Comme partout, nous n’aurons affaire qu’à des machines et à des répondeurs ("tapez 1"), tant pis si nous avons besoin de conseil, d’explication, d’échanges. Sans parler de la coupure d’électricité aux plus démunis, à distance et sans émotion. On ne discute pas avec une machine.
Nous ne voulons pas d’un monde de robots et d’automates. Que diraient les technocrates et les élus si on les remplaçait par des logiciels ?
Cette élimination des humains répond à un objectif : rationaliser chaque part de la vie. Supprimer l’imprévu, la surprise, la débrouille, tout rentabiliser au profit de quelques-uns. Pour eux, nous sommes des flux et des stocks à gérer. Linky connecte notre foyer au réseau numérique qui pilote nos villes et nos vies, pour laisser la machine décider à notre place - réguler la température, couper ou déclencher nos appareils, programmer notre unité d’habitation intelligente. À quoi bon vivre, la machine le fait tellement mieux que nous.

Il augmente la consommation

L’implantation de Linky coûte 7 à 8 milliards aux usagers, dont la note d’électricité augmentera, creusant encore les inégalités. Le prétexte pour l’imposer est de réduire notre consommation d’électricité. En fait, ce compteur a un effet marginal au niveau individuel, comme le montrent les tests. En revanche, il augmente la consommation globale : collecter, stocker et analyser tant de données engloutit des millions de kWh, dans les data centers et les calculateurs.
Linky est le premier maillon de la smart city : la ville automatisée. Avec ses routes automatiques, ses infrastructures truffées de capteurs et de puces, l’Internet des objets pour connecter les objets, ses robots et automates, cette cité-machine fonctionne... à l’électricité.
L’ex - PDG d’EDF, Henri Proglio se déclarait en 2014 "convaincu qu’à l’horizon 2030, (...) l’ensemble du parc nucléaire actuel - y compris Flamanville - suffira à peine à couvrir la moitié des besoins". Bref, nous serons toujours plus soumis aux machines, dans un environnement toujours plus dégradé.

Nous pouvons et nous devons refuser Linky

La vague de refus ne cesse d’enfler. Des dizaines de collectifs agissent, 250 municipalités (dont Saint-Nizier du Moucherotte) ont délibéré contre l’implantation dans leur commune. Le maire de Meylan demande de surseoir à la pose des compteurs. De nombreux usagers refusent à titre individuel ou collectif. La loi n’a prévu aucune sanction en cas de refus. Le président d’Enedis, M. Monloubou, l’a dit à l’Assemblée nationale : "nous n’avons pas vocation à forcer la porte de qui que ce soit".


Propriétaires ou locataires, pour refuser le compteur Linky chez vous

  1. Envoyez une lettre de refus en recommandé avec accusé de réception ;
  2. Protégez votre compteur : Enedis passe outre les refus. N’ouvrez pas votre porte si le compteur est à l’intérieur, barricadez-le s’il est à l’extérieur ;
  3. Rejoignez l’Association de défense contre les compteurs communicants de Grenoble : elle compte agir en justice et réunit les plaintes de ceux qui veulent faire valoir leur droit à refuser Linky et des victimes de ses effets.

Contact : ADCC – Maison des habitants Le Patio, 97 galerie de l’Arlequin 38100 Grenoble
Courriel

Plus d’information sur ce site

 

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28 novembre 2016 1 28 /11 /novembre /2016 11:01

par Stéphane Lhomme

mercredi 23 novembre 2016

De la cohérence de se battre à la fois contre le Linky...et contre le nucléaire !

Autant le dire tout de suite, la problématique du compteur électrique communicant Linky ne relève pas précisément de la lutte anti-nucléaire. Cependant, il existe entre les deux sujets des points communs et des similitudes qui font qu’il est parfaitement logique et cohérent pour les antinucléaires de se mobiliser contre le déploiement de ces compteurs, sans oublier les compteurs communicants de gaz (appelés Gazpar) et d’eau.

Avant tout, il convient de tordre le cou à des prétextes avancés par les industriels pour « justifier » les compteurs communicants, prétextes qui abusent d’ailleurs certains écologistes : les compteurs communicants permettraient de « faire des économies d’énergie » et « aideraient au développement des énergies renouvelables » : voilà bien de quoi appâter un antinucléaire !

En réalité, le système des compteurs communicants va être lui-même consommateur d’une quantité non négligeable d’énergie : il ne s’agit pas seulement des compteurs mais d’innombrables appareils déployés dans les communes pour capter les informations collectées par les compteurs, les transporter, les concentrer, les réexpédier par téléphonie mobile, etc.

Par ailleurs, comme l’ont montré des études menées dans des pays où ils ont déjà été déployés, par exemple une étude australienne mentionnée par l’Ademe, les compteurs communicants n’entrainent pas d’économie d’énergie : une diminution de la consommation d’environ 10% est certes notée dans les deux premiers mois, mais elle se réduit à 5% deux mois plus tard puis à 0% au bout de six mois : ce sont en réalité les usagers qui, placés en situation expérimentale, ont modifié leur comportement (ils ont « fait attention » à leur consommation), avant que la vie ne reprenne peu à peu son cours normal.

Les économies d’énergies peuvent être obtenues de façon pérenne par la formation et l’information des citoyens, mais certainement pas par le recours aux compteurs communicants. Notons d’ailleurs que ceux-ci sont installés en France par la société Enedis (ex-ErDF), filiale à 100% d’EDF… dont le financement provient principalement de nos factures d’électricité : il faudrait être bien naïf pour croire que les dirigeants d’EDF, qui nous mentent et nous spolient depuis des décennies, se seraient subitement décidés à nous faire faire des économies… et donc à réduire leurs revenus !

Autre prétexte avancé : les compteurs communicants seraient utiles, voire même « indispensables », pour intégrer les énergies renouvelables dans le système électrique français. Qu’il faille moderniser le réseau électrique, c’est possible, mais en quoi est-il nécessaire, pour intégrer des parcs éoliens ou solaires, d’installer des compteurs communicants dans nos logements ? D’ailleurs, un contre-exemple parfait existe : l’Allemagne, qui développe les énergies renouvelables immensément plus que la France, a renoncé à la généralisation des compteurs communicants : seuls les gros consommateurs (usines, entreprises, etc) en seront doté, et la quasi-totalité des logements en seront dispensés, CQFD.

Venons-en maintenant à la gestion des pics de consommation d’électricité qui, depuis des décennies mais de façon plus criante au fil du temps, mettent à mal le système électrique français en particulier en hiver : dès qu’il fait froid, et en particulier en début de soirée (18h/20h), des millions de chauffages électriques sont allumés et entrainent une consommation dépassant largement les capacités du parc nucléaire, pourtant surdimensionné. La France importe alors d’immenses quantités d’électricité, en particulier depuis l’Allemagne : il est de bon ton de dénoncer les centrales électriques au charbon de ce pays, mais le fait est que ce sont elles qui chauffent la France tous les hivers.

Les compteurs communicants n’ont pas été imaginés spécialement pour aider l’industrie nucléaire à passer ces délicats pics de consommation, d’ailleurs de tels compteurs sont installés dans des pays non nucléarisés comme l’Italie. Toutefois, en France, il est avéré que le clan EDF (EDF SA, RTE, Enedis) attend avec impatience la mise en service des compteurs Linky pour réduire les pics en question : dans un premier temps sur la base du volontariat, les habitants pourront se signaler pour que, par le biais des compteurs Linky, les opérateurs prennent la main sur la consommation en déconnectant certains appareils. Nul besoin d’être devin pour comprendre que, par la suite, chaque logement doté d’un compteur Linky pourra être soumis de force à cette prise de pouvoir.

Par ailleurs, les industriels de l’électricité et de l’automobile (bien aidés par les dirigeants politiques qui leur sont en majorité soumis) entendent relancer leurs activités (en berne) en imposant la mise en place de millions de voitures électriques. Mais ce projet absurde (*) risque lui aussi de se heurter au problème des pics de consommation hivernaux car, en majorité, les automobilistes mettraient leurs batteries à recharger le soir en rentrant du travail, exactement au moment où démarrent les chauffages électriques.

Les compteurs Linky vont permettre aux industriels de repousser ces recharges à plus tard dans la nuit... quitte à ce que votre batterie soit incomplètement chargée le lendemain matin ! Mieux (ou plutôt pire), avant d’être rechargées, les batteries serviront de réserves d’électricité : par l’intermédiaire des Linky, le réseau électrique puisera l’électricité restante dans les batteries des voitures électriques avant de (peut-être) les recharger. Etre doté d’un compteur Linky, qui plus est d’une voiture électrique, reviendra donc à donner un coup de pouce au lobby nucléaire.

L’objet du présent article n’est pas d’expliciter toutes les bonnes raisons de refuser les compteurs communicants, que l’on peut toutefois rappeler sommairement :

 désastre environnemental et financier : se débarrasser de 81 millions (35 d’électricité, 35 d’eau, 11 de gaz) de compteurs ordinaires en parfait état de marche pour les remplacer, à grands coups de milliards (nos milliards !) par des compteurs d’une durée de vie beaucoup plus courte et qu’il faudra donc remplacer à nouveau quelques années plus tard, etc

 captations d’innombrables informations sur nos vies : les compteurs communicants sont de véritables bigs brothers qui vont être installés dans nos logements et vont épier nos comportements, à commencer par la présence ou l’absence d’habitants (toutes les 10 minutes, voire de façon encore plus précise).

 mise en danger de notre santé : des ondes électromagnétiques nocives sont émises par les compteurs communicants, mais aussi par les nombreux appareils qui vont être installés dans les rues de nos communes.

En conclusion, il n’est certes pas nécessaire d’être opposé à l’atome pour refuser les compteurs communicants mais il serait très incohérent de la part d’un antinucléaire (et de façon générale d’un écologiste) de ne pas s’engager contre l’installation des Linky, Gazpar et cie…

Stéphane Lhomme
Article rédigé pour Atomes crochus, la revue d’ "Arrêt du nucléaire" ( http://coordination-adn.fr )

(*) La voiture électrique est une calamité environnementale au même titre que la voiture thermique. Par exemple, la seule fabrication des batteries émet en co2 l’équivalent de l’usage d’une voiture à essence pendant… 10 à 15 ans ( !). Ces batteries sont aussi bourrées de lithium et de graphite dont l’exploitation a des conséquences environnementales et sociales dramatiques (mais il est vrai que cela se passe à des milliers de kilomètres de l’urbain occidental qui se donne bonne conscience en roulant électrique…). Cf http://www.observatoire-du-nucleair...

 

Du même auteur (et d'autres aussi) :

En définitive, la plupart des candidats de droite, à l'exception de Nathalie Kosciusko-Morizet et d'Alain Juppé qui ont pris la mesure de l'urgence du développement des énergies renouvelables, restent figés dans une posture qui a au moins 20 ans de retard.

-Revue de presse sur le nucléaire et la justice :

Maintenant refaisons notre petit saut de l'électrique  au rayonnement ionisant  avec :

 

28 novembre 2016 / Yves Heuillard (Reporterre)
 

 

 
 

Dans un magistral petit ouvrage de 128 pages, Carl de Miranda, polytechnicien et ingénieur en électricité, explique l’impact des ondes sur la santé et propose des stratégies pour s’en protéger.

Oui, les champs électromagnétiques ont un effet sur l’organisme. Au-delà de certains niveaux d’exposition, on constate des effets biologiques immédiats et flagrants. Oui, de nombreuses études établissent des liens entre les ondes électromagnétiques et certaines pathologies, parfois graves. Oui, les fœtus, les nouveau-nés, les jeunes enfants sont potentiellement plus affectés par les ondes. Oui, certaines personnes, dites électrosensibles, déclarent souffrir quand elles sont exposées aux ondes. Mais que nous ressentions ou non les symptômes, nous sommes tous potentiellement affectés et pouvons un jour développer des pathologies.

Ce constat, Carl de Miranda le fait dans un opuscule titré Réduire les ondes électromagnétiques, c’est parti. Son ouvrage est le résultat d’une infatigable analyse de la quasi-totalité des études disponibles sur le sujet. Et qui de mieux placé qu’un diplômé de l’École polytechnique et de l’École supérieure d’électricité pouvait le rédiger ?

Une approche très didactique, compréhensible par tous 

Une première partie de l’ouvrage est consacrée à la compréhension de ce que sont les ondes, à leur omniprésence dans notre environnement, à ce que sait la science de la microélectricité biologique. C’est expliqué dans une approche très didactique, courte et compréhensible par tous.

L’auteur, qui est un esprit libre, nous explique ensuite les mécanismes de la controverse sur l’effet des ondes. Il nous invite notamment à repenser à d’autres controverses, comme celles qui ont eu lieu autour du tabac, du réchauffement climatique, des pesticides, de l’amiante…

Vient ensuite l’essentiel de l’ouvrage : comment nous protéger de tout ce bazar électromagnétique ? L’auteur ne se cantonne pas aux ondes de hautes fréquences (la téléphonie mobile, le wifi, les téléphones sans fil d’appartement, les appareils Bluetooth…) mais également aux champs électriques émis par des objets courants, par exemple l’éclairage sur votre table de chevet, l’ordinateur sur vos genoux, la télévision devant laquelle s’allongent vos enfants.

La crédibilité du polytechnicien, la connaissance intime qu’a l’ingénieur des phénomènes électriques permettent la concision et un propos accessible à tous. Voilà un magistral marchepied à tous ceux qui s’intéressent au sujet. Il instille à son lecteur les bons réflexes, et les moyens de naviguer dans l’information (ou la désinformation) à sa disposition par ailleurs.


 

 Réduire les ondes électromagnétiques, c’est parti, par Carl de Miranda, Jouvence éditions, 128 p., 6,90 €.

 
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Lire aussi : Ondes électromagnétiques : « Il faut appliquer le principe de précaution »

Source : Yves Heuillard pour Reporterre

-Rendez-vous Vendredi 2 décembre,Pour la projection du film  « Les Sentinelles » de Pierre Pezerat.qui  sera suivie d'un débat avec Annie Thébaud-Mony, directrice de recherche à l'INSERM.(Institut National de Santé et de recherche Médicale).

  • L'EDATET s'est crée pour dénoncer la présence de produits toxiques dans 
    l'infrastructure des télécommunications et notamment la présence de 
    parasurtenseurs radioactifs. Elle veille à l'application du plan de leur 
    élimination.
    
    La ville de Béziers a connu la présence du produit Temik qui à fait des 
    milliers de morts à Bhopal, elle héberge des entreprises classées 
    SEVESO, et il est envisagé d'installer un incinérateur. Nous avons 
    matière à nous inspirer de l'expérience d'Henri Pezerat qui a passé sa 
    vie à lutter pour l'interdiction de l'amiante .
    
    Le film :
    
    Josette Roudaire et Jean-Marie Birbès étaient ouvriers, en contact avec 
    l'amiante. Paul François est agriculteur, il a été intoxiqué par un 
    pesticide de Monsanto, le Lasso. Ils ont rencontré Henri Pezerat, 
    chercheur au CNRS, qui les a aidé à se battre pour que ces 
    empoisonnements ne restent pas impunis. Les ouvriers agricoles de la 
    coopérative de Nutréa Triskalia, intoxiqués par des insecticides, n'ont 
    pas connu Henri, mais ils sont le vivant symbole de ceux qu'il a 
    défendus toute sa vie, des sentinelles. Chacun d'eux raconte, des années 
    1970 à 2015, les combats menés, l'interdiction de l'amiante, l'attaque 
    de Paul contre Monsanto, avec à chaque fois le rôle décisif joué par Henri.
    
     
    En avant première,  à 19h00, à La Cimade, 14 rue 
    de la Rotonde, à Béziers.
    
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24 novembre 2016 4 24 /11 /novembre /2016 08:53
 

En 2015, l’assemblée nationale adopte en catimini au mois d’août une « loi sur la transition énergétique », qui impose entre autres de fournir aux consommateur.ices des moyens de mieux « maîtriser leur consommation d’énergie ».
Adopte ton sous-traitant, version linky, est un appel ouvert à toutes les formes créatives de contestation.

Dans un fougueux élan d’altruisme responsable, ErdF-Enédis distributeur d’énergie en France, fait plancher ses ingénieur.e.s et ses communicant.e.s. Aux premier.e.s, il est demandé de réussir à fabriquer un objet susceptible de fournir des données sur la consommation de chaque foyer, en se branchant sur le courant porteur en ligne, dont la pause sera assurée par n’importe qui, sauf des électricien.ne.s de métier. Les second.e.s doivent faire passer un objet inutile, coûteux et dangereux (incendies- tumeurs infantiles-électro-hypersensibilté) pour un remarquable progrès.

Résultat : un compteur vert fluo (subtile allusion à la modernité du Greenwashing) baptisé Linky. ErdF-Enédis profite de l’ignorance absolue des usager.e.s du réseau électrique (« je suis seulement locataire, ce n’est pas à moi de refuser la pose d’un nouveau compteur... » ) pour poser de force ses « comptueurs ». Alors que ce sont les mairies qui en sont propriétaires, et que plus de 270 d’entre elles ont contesté ou refusé son installation.

Voir aussi : Pourquoi refuser l’installation de Linky
En résumé :

1) Notre vie privée et notre sécurité se trouvent sévèrement mises à mal par la transmission en temps réel des données de consommation électrique : il devient facile d’établir une courbe usuelle de la consommation d’un foyer, et de repérer toute différence avec cette norme. Comment en ce cas, ouvrir la porte à nos amis.es, aux migrant.es qu’on accueillerait ? La CNIL considère que cette surveillance ne porte pas atteinte à notre vie privée. Merci, la CNIL. Bisous.

2) Les compteurs sont présentés comme "gratuits". Les 5 milliards d’euros que leur confection a coûté se répercuteront néanmoins sur la facture, via une augmentation prévisible de la Contribution Tarifaire d’Acheminement.

3) La démarche "écologiquement responsable" d’ErDF-Enédis consiste à remplacer des compteurs électriques qui fonctionnent bien et durent une cinquantaine d’années par des compteurs dont la durée programmée d’existence est réduite au tiers (20 ans environ pour Linky, moins encore pour les concentrateurs dans la rue). De l’éco-capitalisme durable appliqué.

4) On recense aujourd’hui déjà 9 incendies qui se sont déclenchés après la pose de ces nouveaux compteurs. Leur puissance est trop élevée pour l’installation électrique de nos maisons. Les contrats d’assurance précisent qu’ils ne prennent pas en charge les dégâts.

5) Les ondes électro-magnétiques générée par les relevés continus de ces compteurs pourraient générer de graves troubles de santé. L’OMS classe les ondes électo-magnétiques comme "peut-être cancérigènes".
Recenser les collaborateurs d’Enedis-Erdf peut donc sembler une information utile pour (et utilisable par) ses opposant.e.s ;

Sagemcom - groupe francais
Site de production à Quévert (22), 11 rue de la nouette, Z.I. de Quévert, 22100 Dinan
Siège social : 250 route de l’Empereur, 95200 Rueil-Malmaison
Sagemcom produit aussi les compteurs gazpar (marché de 1,2 million de compteurs linky et 5 millions de compteurs gazpar)

Itron - entreprise américaine
Site de production dédié aux compteurs linky à Chasseneuil du Poitou (86) - ZI du Bernais, 1 avenue des temps modernes, 86360 Chasseneuil du Poitou

Landis + Gyr - Entité "indépendante" de Toshiba Corporation, Suisse/Japon
site de production : 30 avenue du président Auriol 03100 Montluçon
Siège social ; Landis+Gyr S.A.S. 77-81 Bd. de la République 92250 La Garenne Colombes
L’entreprise a aussi conçu le compteur et mise sur une production totale de 12 millions de compteurs, soit plus du tiers du marché total.

MAEC (ex, devenu Groupe Cahors - entreprise du sud-ouest)
Site de production : ZI des Grands Camps, BP 9, 46090 Mercuès ( Lot )
Siège social : MAEC, ZI de Regourd, 46000 CAHORS
Autres sites : MAEC Libercourt, 8 chemin des blatiers, ZI Les portes du nord, 62820 LIBERCOURT ; Pommier, 33 avenue du général leclerc, 65200 bagnières de bigorre ; Transfixe, 836 route départementale 97, lieu-dit la chaberte, 83130 la garde
Lacaze Energies : Zone industrielle – BP 2 -46120 LEYME

Elster - Entreprise allemande
site de production : (montage) à Estrées-Deniécourt, Elster Solutions SAS, 1 allée de Bruxelles 80200 Estrées-Deniécourt

ZIV - entreprise espagnole filiale du groupe Crompton Greaves, lui-même propriété du conglomérat indien Avantha
site de production : CG-ZIV france, 22 rue jean-pierre timbaud 38600 Fontaine près de Grenoble (Isère) +33 (0)7 82 06 84 22
département RDD à Paris
directeur : sébastien fontaine

N’ont pas remporté l’appel d’offres (peut-être en course pour un 2e tour) :
 Asteelflash, avec site de production à Redon (Ille-et-vilaine)
 Thomson, avec site de production à Angers (49)

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1 novembre 2016 2 01 /11 /novembre /2016 17:20
 

Le nouveau compteur Linky, que la société Enedis (ex-ERDF) a commencé à installer dans les appartements de certaines communes, n’est d’aucune utilité pour les usagers, qui en paieront le coût (200 euros pour une durée de vie de 20 ans au plus) sur leurs factures.

En réalité, il est fait pour permettre à Enedis de collecter et vendre nos données personnelles sur nos modes de consommation.

Voici l’émission "Trous Noirs" sur Radio Libertaire du 10 octobre 2016 autour des compteurs Lynky :

 

Ecoutez-là

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21 septembre 2016 3 21 /09 /septembre /2016 09:57

Linky : des tentatives d’intimidation de la part de l’Association des maires de France

Une gestion enfin démocratique du dossier Linky doit au plus vite être mise en œuvre

:

ou

?


Le 12 septembre, par le biais de son service de communication « Maire-Info », l’Association des maires de France (AMF) m’a directement menacé de procédures en justice (*) du fait de mon engagement contre le déploiement des compteurs communicants Linky et cie.

L’AMF et son service de communication se prétendent diffamés alors que je n’ai fait que mettre en lumière la façon dont cette puissante association, qui informe généralement de façon utile les élus locaux, agit en l’occurrence de façon partisane en faveur des industriels et de leurs programmes de compteurs communicants.

Prétendant se contenter d’informer les élus locaux sans prendre position « pour » ou « contre », l’AMF se contredit elle-même en listant les sources dont elle a sollicité l’avis, toutes favorables à Linky : « la FNCCR », « des représentants de l’État à une table ronde de l’Assemblée nationale », « la Direction Générale des Collectivités Locales », « le ministre de l’Intérieur ».

Le Conseil d'Etat n'a absolument pas dit que les délibérations anti-Linky étaient illégales

Les avis du Conseil d’État et du tribunal administratif de Nantes, mis en exergue, ils sont présentés de façon trompeuse et partielle : l’avis du Conseil d’Etat n’empêche absolument pas une commune de délibérer contre les compteurs communicants ; quant à la commune concernée par le TA de Nantes, elle a repris immédiatement une nouvelle délibération, fait crucial que Maire-info s’est bien gardé d’évoquer.

Par ailleurs, l’AMF et Maire-info prétendent avoir « rendu compte de l’opposition d’un certain nombre de maires et de parlementaires à Linky » dans leur article du 18 février 2016, mais ils n’ont en réalité fait que citer ces oppositions sans les expliciter… et au contraire en les contrecarrant immédiatement par les arguments et prétextes des organismes pro-Linky.

Les articles partisans de Maire-info en faveur des Linky

Maire-info envoie ses articles à quasiment toutes les communes et communautés de communes de France, c’est donc clairement un moyen très puissant pour influer sur les positions de ces collectivités. La liste des titres des articles concernant Linky suffit à illustrer la position partisane de l’AMF :

- Opposition de certaines communes au déploiement de Linky : les réponses du gouvernement et d'ErDF (18 février 2016)

- Linky : l’AMF demande à l’État de mieux informer les maires et les habitants (24 mars 2016)

- Linky : une table ronde à l’Assemblée nationale clarifie les points d’inquiétude (18 mai 2016)

- Arrêtés anti-Linky : plusieurs éléments incitent à la prudence (12 juillet 2016)

- Le gouvernement confirme « l’illégalité » des arrêtés anti-Linky (1er septembre 2016)

Notons que, lorsque l’AMF demande au gouvernement de « mieux informer les maires et habitants », c’est uniquement dans le but de « lever les inquiétudes » et de voir l’Etat « communiquer largement sur les contours et les détails du projet Linky » et « assumer officiellement son déploiement localement » : il s’agit clairement de soutenir le programme Linky… et non les maires !

Pourtant l’AMF a pour mission d’assister les maires, mais jamais Maire-info n’a publié d’article avec un titre comme « l’AMF demande au gouvernement de respecter la volonté des communes qui ne souhaitent pas recevoir les compteurs communicants ». CQFD.

Pour une gestion enfin démocratique du dossier des compteurs communicants

A ce jour, ce sont déjà plus de 250 communes qui ont pris des arrêtés et délibérations pour s’opposer au déploiement des compteurs Linky, Gazpar et cie, chiffre à comparer non au 36 000 communes de France mais aux 500 communes dans lesquelles Enedis a commencé à installer les Linky : le mouvement de refus est donc extrêmement important, comme le montre aussi le foisonnement de collectifs citoyens « anti-Linky » partout dans le pays.

Il est grand temps que les autorités françaises cessent de vouloir régler cette affaire par la contrainte, les menaces, les procédures administratives, et prenne acte de la nécessité d’une gestion réellement démocratique du dossier des compteurs communicants.

A titre d’exemple, au Québec, les citoyens ont obtenu le « droit de retrait », à savoir le droit de ne pas avoir de compteur communicant et même de faire enlever ceux qui ont déjà été posés. En France aussi, les citoyens et les communes qui ne veulent pas des compteurs communicants doivent voir leurs souhaits respectés.

De fait, il est nécessaire que l’AMF et Maire-info soutiennent enfin les maires et élus locaux au lieu de se joindre à l’indécente campagne d’intimidation visant autant à écraser la démocratie locale qu’à imposer les compteurs Linky.

Stéphane Lhomme
Conseiller municipal de Saint-Macaire (33)
Animateur du site web http://refus.linky.gazpar.free.fr

(*) http://www.maire-info.com/urbanisme-habitat-logement/a-nos-lecteurs/linky-des-attaques-injustifiees-contre-maire-info-article-19902

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19 avril 2016 2 19 /04 /avril /2016 03:13


Des réunions publiques à suivre !
http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-gilles-croix-de-vie-85800/stop-linky-informe-sur-les-compteurs-communicants-la-barre-4167110
http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2016/04/16/ENERGIE-Un-debat-sur-les-compteurs-Linky-2687228

Dés élus et des collectifs qui anticipent
http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Communes/Ch%C3%A2tillon-sur-Thouet/n/Contenus/Articles/2016/04/16/Compteurs-Linky-un-debat-demande-2687295
http://www.courrier-picard.fr/region/beauvais-il-veut-regler-son-compte-au-compteur-linky-ia186b0n760654

https://www.francebleu.fr/infos/societe/l-hebdo-de-l-aquitaine-limousin-poitou-charentes-1460717576

La presse qui nous informe .......
http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/021845895235-erdf-attaque-en-justice-une-commune-opposee-a-son-compteur-linky-1214345.php

NON au système Linky, qui provoque des pannes et des incendies !
À Monsieur Patrice Bessac, maire de Montreuil :
“ Ne laissez pas ERDF menacer notre sécurité !”

Plus d'infos et signature sur : http://tinyurl.com/jaammcu

La Ligue des droits de l'Homme s'attaque aux compteurs Linky

Europe1‎ -

Des dizaines de communes et plusieurs associations les avaient déjà pointés du doigt. Les compteurs Linky viennent de se faire un nouvel ennemi. La Ligue des droits de l'Homme (LDH) estime en effet que ces compteurs électriques intelligents, en cours de déploiement dans toute la France après l'adoption de la loi de transition énergétique, pourraient présenter des risques pour la vie privée des citoyens.

"Big Brother" à la maison. De fait, les petits boîtiers jaunes mesurent en temps réel la consommation d'électricité des foyers et la transmettent directement au fournisseur. Et la LDH craint, dans le contexte de l'état d'urgence, de voir entrer une sorte de "Big Brother" à la maison. Selon l'association, il existe un risque que l'utilisation du compteur puisse être détournée à des fins de surveillance. Car même s'il ne s'agit que d'informations sur la consommation énergétique des foyers, ces données peuvent en dire long.

"Un moratoire sur le déploiement". "Une consommation d'électricité inhabituelle, cela peut permettre de déduire ce que vous faites, à quelle heure vous vous levez ou encore que vous hébergez trois personnes alors que vous êtes censé vivre seul dans votre logement", explique Maryse Artiguelong, membre de la LDH. L'association demande donc "un moratoire sur le déploiement pour avoir des informations précises, claires". Détournement de données, renseignements illégaux, la LDH envisage le pire.

Une simple série de chiffres. De son côté, EDF, qui prévoit d'installer 35 millions de compteurs Linky d'ici à 2021, assure qu'aucune dérive n'est possible. "Il est impossible de savoir à quoi cette consommation correspond. Le compteur Linky est incapable de faire la différence entre les différents appareils de la maison", explique la direction. "L'information qui va être récupérée, ce n'est qu'une série de chiffres qui va permettre, une fois par mois, d'avoir une facturation au plus proche de la consommation du client."

La Cnil valide le compteur Linky. Consultée sur le sujet, la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) a validé le principe du compteur Linky en posant quelques règles. Les données récoltées "ne quittent pas le domicile de l'abonné" et ne sont "pas transmises à des tiers (par exemple les fournisseurs d'énergie ou les sociétés commerciales proposant des travaux d'isolation ou de pose de fenêtres) sans le consentement des abonnés". L'installation du compteur reste donc obligatoire.

Sur le même sujet :

Par M.B. et Aude Vernuccio

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8 avril 2016 5 08 /04 /avril /2016 07:22

Voici enfin plusieurs documents qui décryptent les mensonges les plus courants d'ErDF en faveur du compteur Linky :

http://refus.linky.gazpar.free.fr/reponse-au-8pages-de-ErDF.pdf

http://refus.linky.gazpar.free.fr/QUEST-REP-LINKY.pdf

Peut-on s'opposer à l'installation d'un compteur Linky ?

le 08 avril 2016 SOMMATION - Des municipalités, mais aussi des particuliers, refusent de mettre en place ce nouveau type de compteur électrique "intelligent". Ils vont pourtant devoir s'y résoudre.

Plusieurs dizaines de villes ont décidé, par délibération ou arrêté, de s'opposer à l'équipement de leur municipalité de compteurs électriques Linky. Selon elles, les ondes électromagnétiques émises par ces appareils seraient dangereuses pour la santé. Ces boîtiers intelligents qui mesurent en temps réel la consommation d'électricité et permettraient, selon ERDF, de faire des économies d'énergie, doivent pourtant être généralisés d'ici à 2021. Est-il possible de bloquer le processus ?

"Les compteurs appartiennent aux collectivités". A titre individuel, c'est difficile. "Le compteur n'appartient pas aux consommateurs", rappelle 60 millions de consommateurs. "Vous ne pouvez, en principe, pas vous opposer à son remplacement", même si ERDF se montre pour l'instant conciliant. En revanche, les villes qui refusent les boîtiers jaunes dernière génération estiment être dans leur bon droit. Le conseil municipal de Saint-Macaire, en Gironde, a ainsi rappelé, dans une délibération mercredi, que "les compteurs d'électricité appartiennent aux collectivités et non à ERDF".

Une portée purement symbolique. Néanmoins, les collectivités ont concédé le service public de distribution d'électricité à ERDF ou d'autres structures de distribution d'énergie. "Le vote du conseil municipal peut avoir une portée symbolique, mais il n'a pas de valeur juridique", avertit l'UFC-Que Choisir. L'Association des maires de France ne dit pas autre chose. Le mois dernier, elle a appelé le gouvernement à signifier aux édiles qu'ils n'avaient pas le pouvoir de s'opposer au déploiement du compteur Linky. Ce que l'exécutif a fait dès le 1er avril, via un courrier adressé aux préfectures par la Direction générale des collectivités locales.

ERDF mise sur la pédagogie. Du côté d'ERDF, on mise sur "la sérénité, la pédagogie et le dialogue" pour ne pas envenimer les choses, explique à Europe1.fr Bernard Lassus, directeur du programme Linky. Si Stéphane Lhomme, conseiller municipal de Saint-Macaire et fer de lance des anti-Linky, avance le chiffre de 86 villes récalcitrantes, Bernard Lassus en compte de son côté "une cinquantaine". "Il est compréhensible que les villes se posent des questions", juge-t-il. Chaque fois qu'un arrêté ou une délibération aboutit au rejet des nouveaux compteurs, ERDF "cherche à entrer en contact" avec la municipalité afin de la convaincre. Le réseau a même proposé à certains édiles d'effectuer des mesures sur les compteurs déjà installés afin de les convaincre de leur innocuité. "Des communes annulent déjà leur première décision", assure Bernard Lassus, certain que le temps et l'observation en convaincront d'autres de leur emboîter le pas.

Sur le même sujet :

Par Margaux Baralon

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