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4 octobre 2018 4 04 /10 /octobre /2018 05:26

 

 

Des personnalités de tous horizons réclament la libération du Libanais Georges Ibrahim Abdallah, « communiste et anti-impérialiste » incarcéré depuis trente-quatre ans.

Incarcéré sous le numéro d’écrou 2388/A221 au centre pénitentiaire de Lannemezan, situé au pied des Pyrénées, un homme entamera le 24 octobre sa trente-cinquième année de détention. Considéré comme le plus ancien prisonnier politique d’Europe, il est victime d’un acharnement politique et d’État quand on sait que, selon le droit français, il est libérable depuis 1999. Toutes les demandes de remise en liberté ont été rejetées. Un large mouvement d’opinion grandit en France pour sa libération grâce à la mobilisation de collectifs locaux, d’associations, de personnalités diverses et de parlementaires.

Georges Ibrahim Abdallah naît le 2 avril 1951 à Kobayat, au nord du Liban, dans une famille chrétienne maronite de neuf enfants. Instituteur jusqu’en 1979, il s’engage en faveur de la cause palestinienne dans le contexte de la guerre civile qui fait rage et des invasions de l’armée israélienne au sud du Liban.

Condamné à la perpétuité en 1987, sans peine de sûreté

Il contribue à la création de la Fraction armée révolutionnaire libanaise (Farl), qui se revendique communiste et anti-impérialiste. « Parce qu’il faut frapper l’ennemi partout où il se trouve », et que des assassinats politiques se multiplient de tous les côtés, ces fractions armées mènent en Europe des opérations qualifiées de « résistance » pour les uns ou de « terrorisme » pour les autres. C’est ainsi que, en janvier 1982, l’attaché militaire adjoint des États-Unis en France est abattu à Paris d’une balle dans la tête. Trois mois plus tard, c’est un diplomate israélien qui succombe à ses blessures. Tous deux auraient appartenu aux services de renseignements de la CIA et du Mossad.

Arrêté à Lyon le 29 octobre 1984, Georges Abdallah est condamné une première fois à quatre ans de prison pour détention d’arme et usage de faux papiers. Il est de nouveau jugé le 28 juillet 1987 pour complicité d’assassinat. La cour d’assises spéciale le condamne alors à la perpétuité, sans peine de sûreté.

Libérable depuis 1999, une dizaine de demandes de remise en liberté sont depuis restées vaines en raison des pressions des autorités américaines ou israéliennes. En 2003, par exemple, la juridiction régionale de Pau autorise sa libération, mais Dominique Perben, alors ministre de la Justice, s’y oppose. Lors d’une nouvelle requête introduite en 2013, la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, aurait fait pression sur Laurent Fabius pour que cette demande n’aboutisse pas. Malgré des démarches diplomatiques, comme celle, en 2012, du premier ministre libanais, qualifiant son compatriote de « prisonnier politique », les autorités françaises restent sourdes.

Patron de la direction de la surveillance du territoire (DST) lors de l’arrestation de Georges Abdallah, le préfet Yves Bonnet dénonce dans une interview accordée le 7 janvier 2012 à la Dépêche ce qu’il qualifie de « vengeance d’État lamentable » à l’encontre du détenu. Aujourd’hui, des demandes de remise en liberté pour des raisons humanitaires et de justice viennent de tous horizons. Des personnalités comme le dessinateur Jacques Tardi, la militante féministe et anticolonialiste Françoise Vergès, l’évêque Mgr Gaillot s’engagent. De même, la Ligue pour les droits de l’homme, des partis de gauche et d’extrême gauche. Le député communiste André Chassaigne appuie cette démarche et demande dans une adresse à la garde des Sceaux que soit respectée l’indépendance de la justice. Un comité se met en place afin d’organiser un « tribunal d’opinion » chargé d’instruire l’affaire du maintien en détention de Georges Ibrahim Abdallah.

« C’est un homme toujours debout »

Celles et ceux qui peuvent rendre visite à Georges Abdallah ressortent tous impressionnés par la résistance et la personnalité du prisonnier. « C’est un homme debout, qui met un point d’honneur à se maintenir toujours en pleine forme physique et intellectuelle », témoigne la députée européenne Marie-Pierre Vieu après l’avoir rencontré à trois reprises depuis décembre 2017. « Il fait abstraction de sa situation personnelle, préférant échanger sur la situation en Syrie, au Moyen-Orient, sur les menaces qui pèsent en Europe et qui l’inquiètent énormément avec la poussée des extrêmes droites. » Marie-Pierre Vieu appelle une nouvelle fois le président de la République à « faire enfin œuvre de justice ».

Animateur du collectif des Hautes- Pyrénées, Daniel Larregola, qui se rend deux fois par mois à la prison, confirme l’état d’esprit lucide et combatif de Georges Abdallah en faveur des Palestiniens ou des migrants. « Levé très tôt chaque matin, il écoute les informations internationales aux radios, lit beaucoup la presse, dont l’Humanité et l’Humanité Dimanche, et consacre deux jours par semaine à répondre aux nombreux courriers qu’il reçoit en prison. » (1)

Georges Ibrahim Abdallah sera déclaré citoyen d’honneur, avec d’autres prisonniers politiques, lors de la Fête de l’Humanité des Hautes-Pyrénées les 6 et 7 octobre, à Soues. Une manifestation à l’appel des différents collectifs et soutiens est également en préparation pour le samedi 20 octobre, à partir de 14 heures, à la gare de Lannemezan.

(1) Pour lui écrire : Georges Ibrahim Abdallah. No d’écrou 2388/A221. CP de Lannemezan. Rue des Saligues. BP 70166 65307 Lannemezan.
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2 octobre 2018 2 02 /10 /octobre /2018 06:30

 Sieg Heil -city ,la commune du docteur Estadieu,(première en  France   à cause de sa richesse par tête d'habitant),est tellement  convoitée que son  conseil municipal veut la fourguer  à une bande de paramilitaires  russophiles !

La gratuité, porte de sortie du capitalisme.... la formule "écolo-libertaire "vaut-elle  aussi pour s'extirper et détruire  le  fascisme « souchien »    que brandit Estadieu  ,lui qui bouffe(et fait aussi bouffer ses électeurs,la gauche couille-molle , et  le privé local) ,à la gamelle de  « Danone (entreprise qui)fait partie des 25 entreprises françaises qui épuisent le plus les écosystèmes de la planète ».Alors ,qui profite ,qui  détruit quoi,jusques à quand, et  jusqu’où  ?(Remaniement (suite) : une lobbyiste à l’Écologie)
 
 Reconnaissons qu'en France l’enchevêtrement  constitué du  lobby de  l'agro_alimentaire (Doublé  du militaro-industriel  )s'est toujours bien accommodé des chemises brunes ,(et des robes  blanches des pétro_monarchies) Il est évident que la priorisation du démantèlement du système municipal et capitaliste « Estadieu» permettrait de se réapproprier la ressource ,et serait l'une des portes de sortie  qui permettrait de contrer   la méthodologie brune, de se débarrasser de l'idéologique de l'ordure que sous-tend l'action  politique et publique de la municipalité de  La Salvetat-sur-Agoût.
Alors ,pourquoi l'autorité civile de l’État ne s'inspirerait-elle pas  de ce qui est à notre portée et qui se pratique  déjà du coté  de  Chemnitz( Deutschland)  s'il ne fallait d'abord  préserver l' économie pratique avant la République ?

Chemnitz:démantèlementd'un groupuscule"terroriste" néonazi

-Un autre entrée  à forcer ,  consisterait  à  projeter de la lumière sur l'un des  acteurs  juridiques de l’extrême et de l'ultra droite ,Rodolphe Bosselut. L'avocat  des Nazis Français compte parmi sa plus  jolie clientèle: Marine  Le Pen, ce qui permettrait  que son parti, le Rassemblement national ,respire un peu

 
 

 

Le cabinet de Rodolphe Bosselut | CPC Avocats  compte aussi  ,parmi ses protégés,deux des militaires qui ont interpellé le jeune Adama Traoré   .Rappelons que ce garçon fut  arrêté violemment   avec pliage ou plaquage ventral et il en  serait trépassé :ce décés  serait donc une mort provoquée,à propos de laquelle  Le collectif Vérité pour Adama rejette les conclusions de l'expertise

Enfin  Bosselut  défend légalement  les facho  et autres Fräulein SS (comme Lovinfosse Annick),qui se sont portés ,plaignants contre le gourou du groupuscule  néo-nazi qui  fait  du  remous à La Salvetat-sur-Agout.Il s'agit des brigandes,à propos desquelles les traqueurs  de  bruns et d'islamophobes   n'ont pas dit leur dernier mot ,sinon qu'ils poursuivent la chasse  aux néo-nazis et à leurs défenseurs de tout poil  ,dont acte,d'autant que Les autorités françaises redoutent des attentats islamophobes

 

Estadieu  et son conseil rassi et co-responsable,favorisent Kulturellement et financièrement la promulgation et l' expansion de la théorie raciste dans  la Montagne du Haut Languedoc,par la subvention publique  et communale.

 

A propos de remugle ,en admettant que cet autre  dossier   d' Injure cette fois -ci,ne soit pas déjà  clos,quels pourraient bien être les noms des cabinets qui  traitent en ce moment  de  l'affaire des insultes* machistes qui  opposerait leur  proférateur anti-féministe Estadieu ,à la journaliste  Crespo-Mara?  

-Extrait:*"Audrey Crespo-Mara a porté plainte lundi soir devant le tribunal de grande instance de Paris pour injure publique envers un particulier, a indiqué l'avocat à l'AFP. Pour ces propos insultants et misogynes, le maire divers droite risque 12 000 euros d'amende et une inscription sur son casier judiciaire.

Cette injure est considéré comme publique car elle a été écrite sur la partie ouverte à tous du compte Facebook de M. Estadieu. Ce ne serait pas le cas si elle n'avait été partagée qu'avec ses "amis" Facebook, comme l'a déjà déterminé la jurisprudence. Ces propos ont été supprimés du compte de M. Estadieu lundi vers 18h."

?TF1 : insultée par un maire de l'Hérault, Audrey Crespo-Mara porte plainte

Estadieu  est donc  un  maire médecin frappé d’indécence  et qui  exerce tranquillement à la maison médicale de son bled,et pour 2000 euro par week-end actuellement, au   Centre Hospitalier de Saint-Pons-de-Thomières.Le docteur bons offices des suprémacismes blancs et des masculinistes,apparenté divers droite par la presse, a été média-cité lorsque celui-ci  injuria publiquement  une femme journaliste dans l'exercice de sa profession télévisuelle lors de la campagne présidentielle en 2017.Or  cet étiquetage médiatique divers droite est légèrement ,édulcoré  .C'est une  qualification à la baisse,qui profite au Bleu-Marinisme de nos campagnes .Faut-il relayer  qu' un tel phénomène à la tête d'une bourgade  rurale , qui cumule les bévues en appuyant aussi ouvertement et les appels xénophobes et racistes(tenus par  certains de  ses concitoyens),de la même  manière que ses propre propos injurieux,est divers droite,alors qu'en réalité c'un homme politique fasciste et factieux, à la manière de Ménard  et son épouse(qui elle serait tentée  d'accéder à  la municipalité d'Agde!) ?

Avis aux procureurs ,aux législateurs et aux grands serviteurs de l’État :Il est  urgent de déployer des sanctions dissuasives contre les élus qui se servent de leur mandat pour propager l'idéologie des vaincus,ce qui est autre chose que la défense de l'intérêt général: .

 

-Extrait:*"Audrey Crespo-Mara a porté plainte lundi soir devant le tribunal de grande instance de Paris pour injure publique envers un particulier, a indiqué l'avocat à l'AFP. Pour ces propos insultants et misogynes, le maire divers droite risque 12 000 euros d'amende et une inscription sur son casier judiciaire.

Cette injure est considéré comme publique car elle a été écrite sur la partie ouverte à tous du compte Facebook de M. Estadieu. Ce ne serait pas le cas si elle n'avait été partagée qu'avec ses "amis" Facebook, comme l'a déjà déterminé la jurisprudence. Ces propos ont été supprimés du compte de M. Estadieu lundi vers 18h."

?TF1 : insultée par un maire de l'Hérault, Audrey Crespo-Mara porte plainte

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1 septembre 2018 6 01 /09 /septembre /2018 11:09

Yvonne RidleyLa détention de Tariq Ramadan expose les failles du prétendu modèle français de « liberté, égalité et fraternité ».

Les autorités françaises subissent des pressions au niveau international à cause de leur traitement de l’universitaire et philosophe musulman Tariq Ramadan, actuellement en détention provisoire dans l’attente d’enquêtes sur une série d’allégations d’inconduite sexuelle. Des dizaines de personnalités publiques internationalement respectées se sont joints aux appels – qui ne cessent de renforcer – à la justice pour Ramadan, qui selon les signataires, se voit refuser un traitement équitable simplement parce qu’il est musulman. Ce professeur d’études islamiques contemporaines à la faculté des études orientales du St Antony’s College, à Oxford, nie avec véhémence toutes les accusations.

Ramadan, un fervent défenseur des droits des Palestiniens, est le petit-fils de Hassan Al-Banna qui, en 1928, a fondé l’organisation des Frères musulmans en Égypte. Il est né en Suisse en 1962 après que son père, une figure marquante du mouvement, eut été exilé par le président égyptien Gamal Abdel Nasser. La diabolisation de la Confrérie musulmane par les alliés de la France au Moyen-Orient pourrait-elle être la raison du traitement de Tariq Ramadan ? Ou est-ce à cause de son soutien à la Palestine?

Quoi qu’il en soit, la campagne grandissante pour le soutenir pose une question simple : existe-t-il une forme de justice pour les musulmans en France et une différente pour tous les autres ? Les autorités françaises sont fermement invitées à appliquer à Ramadan ses droits humains et civils les plus fondamentaux, depuis que cette semaine s’est joint à la campagne un nouveau groupe de signataires, dont le professeur Noam Chomsky, l’ancien archevêque de Canterbury Rowan Williams, la ministre malienne Aminata Traoré, l’historienne Joan W Scott, Leila Ahmed de l’Université Harvard, le journaliste et essayiste Michel Warshawski et le Suisse Jean Ziegler, vice-président du conseil consultatif du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.

Ces personnalités réclament le droit pour Ramadan à la présomption d’innocence, à une procédure judiciaire juste et équitable, et à un traitement dans la justice par le système judiciaire français qui a traité d’une manière très différente des personnes accusées de crimes presque identiques. L’appel souligne également le fait qu’outre la mise à l’isolement qu’il subit depuis des mois, le professeur Ramadan souffre aussi d’une sclérose en plaques et de complications neurologiques pour lesquelles il continue de se voir refuser un traitement médical approprié.

La semaine dernière, des manifestants se sont réunis devant les ambassades françaises à travers le monde pour réclamer sa libération immédiate et son droit à une procédure régulière. On pense de plus en plus que le traitement de Ramadan tient en grande partie au fait qu’il est musulman et qu’il occupe un certain nombre de postes universitaires : il est, par exemple, professeur invité à la faculté des études islamiques de l’université Hamad Bin Khalifa au Qatar et à l’Université Mundiapolis au Maroc, ainsi que chercheur principal à l’Université Doshisha au Japon. Il est également directeur du Centre de recherche sur la législation et l’éthique islamiques (CILE), basé à Doha.

Tariq Ramadan est accusé de viol par un groupe de femmes qui se sont manifestées au plus fort du scandale mondial #MeToo et il a déjà subi un procès public par des éléments des médias islamophobes français. Alors que la plupart des pays occidentaux considèrent l’universitaire comme un érudit libéral – ses livres le prouvent -, les autorités françaises et certains journalistes français semblent penser qu’ils ont mis la main sur un personnage du type de Ben Laden.

Le fait que Ramadan se soit rendu volontairement en France et qu’il se soit livré lui-même aux autorités est ignoré dans la campagne pour le diffamer. C’était il y a cinq mois et ses avocats soulignent qu’il se voit toujours refuser l’accès à son dossier juridique complet. Le secteur de la santé français, très apprécié, s’avère dans l’incapacité de traiter sa sclérose en plaques, ajoutent-ils.

Tout cela est loin de la fierté affichée par la France d’être le foyer de la liberté, l’égalité et la fraternité, ce qui pourrait expliquer pourquoi tant de personnalités du monde politique, des médias, des arts et du monde universitaire se soient réunies pour signer une lettre ouverte, dénonçant les doubles standards français dans le traitement de l’affaire du Ramadan.

Les Défenseurs De Procédures Régulières pour Tariq Ramadan (DDPTR) ne demandent rien de plus que la justice et l’équité pour l’universitaire. Personne ne demande un traitement spécial, des faveurs ou une inflexion des règles pour lui ; ils ne s’estiment pas non plus en droit de juger de sa culpabilité ou de son innocence. Je le sais puisque j’ai aussi adhéré à la campagne, tout comme Ken Loach, Amina Wadud, le professeur Emad El-Din Shahin, le Dr Sami Al-Arian, Karen Armstrong, le professeur Stephen Chan, Hamza Yusuf, le professeur Richard Falk et Dr Norman Finkelstein. Nous estimons tous que la justice n’est ni servie ni appliquée.

Aucun d’entre nous n’a la prétention de jouer le rôle d’un magistrat ou d’usurper la position du système judiciaire français, mais dans le cadre du processus préliminaire à tout procès, l’accusé doit assurément voir ses droits humains reconnus et respectés. Il n’est pas déraisonnable de souhaiter qu’un pays encore hanté par la honteuse « justice » de la Casbah algérienne puisse souhaiter respecter les normes les plus élevées en matière d’humanité et de procédure légale.

La réalité est que le traitement de Ramadan est très différent de celui des hommes non musulmans confrontés à des accusations similaires. Les preuves en sont évidentes pour tous. Le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, par exemple, et le ministre de l’Écologie et de la Transition solidaire, Nicolas Hulot, font l’objet d’enquêtes préliminaires sur des allégations de viol et d’agression sexuelle de la part de plusieurs femmes. Contrairement à Ramadan, ces deux personnes ont été interviewées brièvement et ont ensuite été autorisées à retourner sur leur lieu de travail où elles continuent à servir le gouvernement. Il n’y a eu aucune suspension de leurs droits dans l’attente de nouvelles enquêtes.

Considérons également le cas de l’anglais David Matthews, beau-père de Pippa Middleton – la sœur de la duchesse de Cambridge et belle-sœur du futur roi – accusé de viol; la victime en question est une mineure. Matthews est maintenant de retour en Grande-Bretagne, contrairement à Ramadan, dans l’attente de nouvelles enquêtes.

Comme Ramadan, il faut le signaler, les trois hommes nient vigoureusement les accusations à leur encontre.

Personne en France ne semble pouvoir expliquer pourquoi Tariq Ramadan est traité différemment ou pourquoi les autorités françaises ont porté atteinte à ses droits humains les plus fondamentaux et – alors qu’il s’est présenté volontairement pour un interrogatoire – lui ont refusé la liberté durant l’enquête.

Je suis persuadée qu’il est traité différemment de Matthews, Darmanin et Hulot simplement parce qu’il est musulman. Cet intellectuel et universitaire hautement respecté n’est certainement pas quelqu’un qui risque de se sauver après avoir déposé une caution, et aussi pour la simple raison qu’il est si connu qu’il n’aurait nulle part où aller ou se dissimuler.

Malheureusement, à moins que les autorités françaises ne sachent quelque chose que nous ne connaissons pas, il semble que leur système judiciaire ait été aveuglé par une haine effrénée de la religion en général et de l’islam en particulier. Si les autorités refusent de changer radicalement leur traitement de Tariq Ramadan, on ne peut que conclure que la France a deux systèmes de justice : l’un pour les personnalités blanches de peau, et un autre pour les musulmans, aussi cultivés, éloquents et Européens ils puissent être. Tous les citoyens français devraient s’inquiéter de ce que les avocats du professeur Ramadan aient été contraints de faire appel devant la Cour européenne des droits de l’homme contre le traitement inhumain infligé à leur client par la justice de la cinquième République.

Quoi qu’il en soit, Tariq Ramadan a besoin de se voir appliquer la liberté, l’égalité et la fraternité françaises, sinon nous pourrons affirmer avec encore plus de certitude que la justice en France est gravement biaisée, surtout si l’accusé est musulman.

Middle East Monitor – Traduction : Chronique de Palestine

source:http://www.chroniquepalestine.com/tariq-ramadan-est-il-un-prisonnier-politique/

 

-Il y a des points communs entre  les « crimes du sexe » ,la jeunesse Française entrant en terrorisme,l'injustice climatique ,la justice fiction et la frénésie génésique .Voici la note "à vous de voir les relais"   à travers ces articles trans-disciplinaires choisis par l'administration du blog traitant de ces  heuristiques juristiques:

-sexe et politique: Tariq Ramadan mis en examen en Suisse pour viol et contraintes sexuelles

 

-Sexe et écologie ( éco-féminisme versus diminution de la femme  ),

-Reproduction,eugénisme  et modification des embryons, Etats généraux de la bioéthique 2018 – CNEMa

-Sociologie du meurtre de meute,de La Fabrique de la radicalité, Laurent Bonelli, Sciences ... - Editions Seuil

-La projection propagandisme   de la justice  c'est quand la magistrature monte ses gammes en amalgames  afin de nous jouer encore plus fort,du pipeau couché!

 

Le « Procès du transhumanisme » : Quand la justice défend l’acceptabilité de la déshumanisation

mardi 21 août 2018 par Edouard V. Piely

Le 22 juin 2017 se tenait un étrange procès au Palais de Justice de Paris. Faussement intitulé « Le procès du transhumanisme », il ne jugeait pas le transhumanisme, mais un fait divers futuriste. La mauvaise foi était annoncée dès le titre. Aussi ne fûmes-nous guère surpris par ce procès-fiction visant, sous le masque de la prospective juridique et du débat contradictoire, à acclimater l’opinion à l’idéologie transhumaniste. Quand le droit devient un outil d’enregistrement du fait accompli, à la remorque de l’air du temps technologique. Témoignage.


"Procès du transhumanisme"
Version prête à circuler
158.9 ko

L’inquiétude produite par les attentats récents et par le départ de centaines de jeunes vers la Syrie a suscité un déferlement d’analyses, dont le caractère foisonnant masque l’absence quasi complète de données à grande échelle sur ceux qui épousent la cause djihadiste. C’est cette lacune que vient combler cette enquête, la plus fouillée à ce jour sur le sujet. Fondée sur l’étude systématique de 133 dossiers judiciaires de mineurs poursuivis pour des affaires de terrorisme ou signalés pour « radicalisation », elle permet d’appréhender la manière dont les situations familiales, les relations avec les institutions, les cursus scolaires ou la socialisation entre pairs façonnent les appropriations de l’idéologie djihadiste.
L’enquête révèle ainsi des types de radicalité différents, de la rébellion contre les familles ou les institutions à un engagement pour faire advenir une nouvelle utopie politique et religieuse. À rebours des clichés sur les « délinquants terroristes », cet engagement peut aussi concerner des jeunes issus de familles stables, doués à l’école et sans passé judiciaire. De façon troublante, c’est aussi le

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20 juillet 2018 5 20 /07 /juillet /2018 08:34
 

 

 
 

Par cette lettre, nous joignant à de multiples organismes internationaux de lutte pour la justice sociale, nous dénonçons la prise pour cible systématique des organisations qui défendent les droits des Palestiniens et particulièrement le mouvement non violent de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Sous couvert d’accusations cyniques et erronées d’antisémitisme, ces attaques confondent dangereusement le racisme anti-Juif avec l’opposition aux politiques d’Israël et à son système d’occupation et d’apartheid.

Nous assistons à l’essor alarmant de régimes autoritaires et xénophobes, au premier rang desquels se trouve le gouvernement dirigé par Donald Trump. Ces régimes, tout en s’alliant avec le gouvernement d’extrême-droite d’Israël, font cause commune avec des mouvements racistes et suprémacistes blancs dans leurs propres pays.

Or notre histoire nous a trop bien enseigné les dangers que représente la montée de partis et de gouvernements fascistes et ouvertement racistes. L’essor des discours et des attaques antisémites est un élément de cette tendance générale.

Dans une telle période il est donc plus que jamais essentiel de distinguer clairement les agressions ou les préjugés à l’égard des Juifs des critiques légitimes de la politique d’Israël et de l’injustice de son système.

La définition de l’antisémitisme donnée par l’Alliance Internationale pour la Mémoire de l’Holocaust (International Holocaust Remembrance Alliance), et largement adoptée ou prise en compte par les gouvernements occidentaux, est formulée de telle façon qu’il est facile pour ces derniers d’assimiler intentionnellement les critiques légitimes à l’égard d’Israël à de l’antisémitisme, afin de pouvoir mieux les réprimer.

Cet amalgame affaiblit non seulement la lutte des Palestiniens pour la justice, la liberté et l’égalité, mais également la lutte contre l’antisémitisme même. Quant à Israël, cela lui offre une défense opportune, qui lui évite de se plier au droit ou aux normes internationales régissant les droits humains.

Nous exhortons instamment nos gouvernements, nos mairies, nos universités et autres institutions à rejeter la définition de l’antisémitisme donnée par l’Alliance Internationale pour la Mémoire de l’Holocauste. En revanche, nous les appelons à prendre des mesures efficaces afin de combattre la haine et la violence des mouvements suprémacistes et nationalistes, et à mettre un terme à toute complicité avec les violations des droits humains perpétrées par Israël. Israël ne nous représente pas et n’est pas apte à parler en notre nom alors qu’il se rend coupable de crimes contre les Palestiniens et leur nie les droits décrétés par les Nations Unies.

Le mouvement BDS, porté par la société civile palestinienne pour la défense de ses droits, nominé pour le Prix Nobel de la Paix, a prouvé son engagement continu dans la lutte contre l’antisémitisme et contre toute forme de racisme et d’intolérance, en vertu de son attachement à la Déclaration Universelle des Droits Humains.

Parmi les organisations signataires suivantes, certaines soutiennent pleinement le mouvement BDS, d’autres en partie, d’autres enfin n’ont pas adopté de position officielle sur BDS. Mais nous affirmons tous que l’appel du mouvement BDS représente un ensemble d’outils et de stratégies, qui ne doit en aucun cas être considéré comme de l’antisémitisme.

Signé par:

Academia4equality (Israel)
Boycott from Within (Israeli citizens for BDS)
Coalition of Women for Peace (Israel)
Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine (Strasbourg, France)
Dayenu: New Zealand Jews Against Occupation (New Zealand)
Een Ander Joods Geluid (A Different Jewish Voice) (The Netherlands)
Een Andere Joodse Stem – Another Jewish Voice (Flanders, Belgium)

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SRAËL OFFICIALISE L’APARTHEID DANS SA LOI FONDAMENTALE 
Le silence de la complicité criminelle de l’occident !
 
 
Soulignons le peu de réaction de la « communauté internationale » qui aurait dû se dresser et prendre immédiatement des sanctions contre l’apartheid israélien à l’image de l’approche que l’on trouve sous la plume de Vincent Rémy, rédacteur en chef de Télérama.  Croyez-vous que ce monsieur, sans doute de « gauche » et bien pensant,(c’est tout de même Télérama!)  aurait interviewé les victimes de la loi fondamentale ? Qu’il leur aurait demandé de lui expliquer en quoi cette loi était une officialisation de l’apartheid ? Bien sûr que non, ce journalisme là ne s’intéresse pas aux victimes d’Israël. Pour ce journalisme là les Palestiniens n’existent même pas. Preuve est faite !
Pour ce journalisme là, le problème de la loi fondamentale est juste une affaire entre israélien, entre la droite- extrême droite et la gauche sioniste, car bien sûr pas question pour ce journalisme là de remettre en question le principe sioniste d’un État juif, qui est pourtant du racisme pur ! Non, La question que se pose ce journalisme là aux pires moment des crimes israéliens, c’est comment peut-il sauver la « face » d’Israël, sauver l’idée sioniste qu’il faut quand même un État juif et qu’il y a des juifs sionistes aimables. C’est simple, pour sauver l’honneur d’Israël, il suffit de montrer qu’il y a un israélien en désaccord avec Netanyahu et son gouvernement . Comme si être en désaccord avec un fasciste et raciste notoire suffisait à faire de vous une référence. Il choisit bien sûr,  un "artiste critique" (les artistes critiques",  c’est une garantie, personne ne doute des propos d’un "artiste critique", on a vu ça avec les opposants au boycott culturel !) et au lieu de l’interroger sur le droit à l’autodétermination des palestiniens autochtones qui sont restés en 48, ou sur le droit au retour des réfugiés Palestiniens que la loi fondamentale élimine définitivement, ou encore sur le viol du droit international que constitue l’annexion pure et simple de Jérusalem, il pose les questions sur la disparition de la langue arabe comme langue officielle. C’est très important bien sûr mais ça n’est que la conséquence directe des mesures pré-citées.  L’interviewé va noyer le poisson dans l’eau disant que finalement c’est bidon, que a ne changera rien, parce que « la droite aime le discours »… Les morts de Gaza, sont du discours, les 6500 prisonniers c’est du discours etc. 
Et M. Vincent Rémy croit conclure en « beauté » en osant un titre qu’il juge sans doute très osé : “La loi sur ‘l’Etat nation juif’ est un apartheid léger, qui ne dit pas son nom”,
Le crime d’apartheid, parfaitement codifié par l’ONU est un crime contre l’humanité. Ainsi selon M. Rémy il y aurait des crimes contre l’apartheid « légers », surtout quand ils concernent les Palestiniens, des arabes et en majorité des musulmans et des crimes contre l’apartheid « lourds » quand ils concernent les autres catégories. 
Dit autrement, ce n’est pas si grave, "c’est léger ». On ne prend pas des sanctions contre un apartheid « léger », on réprimande et on laisse faire. 
M. Rémy vous incarnez parfaitement la politique occidentale à l’égard des palestiniens : celle d’une complicité criminelle !
 
CCIPPP34

-Autre apartheid,autres massacres :

    Par |

     

    Nelson Mandela aurait eu cent ans ce 18 juillet 2018. Son pays, ce fameux pays arc-en-ciel, s’apprête a commémoré dignement le héros national et à Londres et Amsterdam, pays où les mouvements anti apartheid étaient particulièrement forts, deux expositions vont retracer sa vie et la lutte de son peuple contre l’infamie. A Paris, rien. Un oubli sans doute…

    Nelson Mandela a été accueilli comme chef d’état par son homologue français le Président Jacques Chirac, le 14 juillet 1996 ; une réception à la mairie de Paris, dont le maire était alors Jean Tiberi, avait ouvert son salon d’honneur pour rendre hommage au premier président noir d’Afrique du Sud. Mais ce que l’on sait moins, c’est que Nelson Mandela avait demandé de pouvoir rendre hommage à sa compatriote Dulcie September, assassinée à Paris le 29 mars 1988. A sa demande, il s’était rendu à Arcueil, petite ville de la banlieue parisienne qui avait accueilli à bras ouverts la responsable de l’ANC, de son arrivée à Paris à sa mort tragique.

     Pour avoir été présente à cette cérémonie à Arcueil, avoir pu écouter son discours simple et émouvant pour évoquer la lutte de son peuple et ses femmes et hommes ayant sacrifié leur vie à une cause juste, je suis attristée de voir combien l’oubli a englouti les pages les plus glorieuses de l’histoire récente. Sans la victoire du peuple sud-africain pour mettre un terme au système de l’apartheid, le 20ème siècle serait une suite de guerres, de massacres, de génocides. Au moment où l’Afrique du Sud tournait définitivement la page de son passé d’ignominie, en avril 1994, au Rwanda des milliers d’hommes, de femmes, d’enfants étaient massacrés.

    La mémoire de Nelson Mandela est honorée par des festivités diverses dans son pays. Barack Obama fera un discours très attendu, une nouvelle statue sera dévoilée dans la ville du Cap, la ville d’où Mandela et ses compagnons ont embarqué pour le bagne de Robben Island et où il a prononcé son premier discours d’homme libre au balcon de l’hôtel de ville.

     De multiples articles louent l’humanité du personnage, sans cacher ses défauts, car Nelson Mandela n’était, comme il l’a dit lui-même, ni un saint, ni un prophète. D’aucuns parlent de son entêtement, de ses emportements, de ses moments de tristesse, mais tous vantent son courage, sa gentillesse, son élan vers les autres quand il serrait une main ou embrassait un enfant comme pour rattraper les années de prison, loin de la vie et du monde, et par-dessus tout, sa capacité au pardon.

    Il est aussi courant de lire que les erreurs commises pendant la période des négociations serait dues à un trop grand esprit ce conciliation de son équipe et de lui-même et que ces erreurs auraient sérieusement rogné les espoirs « d’une vie meilleure pour tous ». C’est oublier le contexte de la période 1990-1994 : une violence décuplée et attisée par le Parti National toujours au pouvoir ; l’ANC en position de faiblesse ; le contexte international défavorable ; les pressions des milieux d’affaires.

    Si l’Afrique du Sud est aujourd’hui le pays le plus inégalitaire du monde, les hommes politiques qui ont succédé à Mandela n’y sont pas pour rien : enrichissement personnel éhonté (les chats gras !) ; népotisme et corruption à tous les étages du pouvoir pendant les années Zuma. La corruption pratiquée à grande échelle sous l’apartheid pour contourner les sanctions (voir mon blog sur le livre de Hennie van Vuuren : Apartheid, guns and money) est une pratique qui n’a pas disparue, et les corrupteurs sont toujours les mêmes : les multinationales, les grands groupes privés, les marchands d’armes. Thalès et sa filiale sud-africaine sont impliqués dans le scandale de la vente d’armes et matériel militaire à l’Afrique du Sud, scandale qui vaut à Jacob Zuma sa comparution devant les tribunaux. Est ce pour cela et parce que les assassins de Dulcie September courent toujours, que ce soir, la Tour Eiffel ne sera pas illuminée aux couleurs de l’Afrique du Sud ?

    -Ajout d'articles par  l'administration du blog sur /

    le combat contre les  théories des   séparations "ethniques " en Afrique du sudla supposée Non-violence de Madiba (qui déclarait aussi : « nous savons que notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens »)dans  :

     

     

    Cent ans après sa naissance, le combat de Mandela n'est pas terminé ...

    a vingt ans, Daniel Mermet et Sylvie Coma rencontraient Mgr Emmanuel Lafont lors d’un reportage dans Soweto, où il était le seul blanc au milieu de la misère, de la violence et de cette longue et puissante et irrésistible lutte pour l’émancipation, dans le chaos qui a suivi la fin de l’apartheid.

    Programmation musicale :

    Amnesty International refusait de le défendre parce qu’il ne refusait pas la violence, Reagan et Thatcher le condamnaient comme terroriste ; la France de De Gaulle et de Valéry Giscard D’Estaing coopérait avec le régime d’apartheid alors que Mandela croupissait en prison ; de même, Israël a étroitement collaboré avec le pouvoir raciste de Pretoria qui faisait tout pour faire taire ce Mandela qui déclarait : « nous savons que notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens ». Aujourd’hui, Nelson Mandela aurait eu cent ans, et le monde entier lui rend hommage.

    Il y


    The Soweto Memorial Choir : Nelson Mandela
    Zao : Apartheid

    reportage : Daniel Mermet et Sylvie Coma
    réalisation : Philippe Labrousse et Franck Haderer

     
    -Méthodologie juridique pour réussir avec le Droit :Gilles Devers « Nous portons plainte pour crimes de guerre »
    Jeudi, 31 Mai, 2018

    Gilles Devers, avocat au barreau de Lyon, s’occupe des dossiers déposés devant la Cour pénale internationale (CPI) par des centaines de victimes palestiniennes. Entretien.

    Vous avez déposé une plainte devant la Cour pénale internationale. De quoi s’agit-il ?

    gilles devers Précisons d’abord qu’il y a une dizaine de jours le ministre palestinien des Affaires étrangères a fait une déclaration de plainte auprès du procureur. On est dans une phase entièrement nouvelle parce que la procureure de la CPI est en mesure d’ouvrir une enquête sur l’ensemble des territoires occupés. Le déferrement de situation est très large. Il concerne la colonisation, le blocus, l’attaque militaire de l’été 2014 (la plainte déposée à l’époque est donc validée) et les situations actuelles. On a vu, par exemple, que les permis de construire délivrés par les autorités israéliennes en Cisjordanie, ne sont rien d’autre que des actes de colonisation qui relèvent de la CPI.

    Pour ce qui concerne les scènes que tout le monde a vues à Gaza, nous travaillons avec une équipe très organisée des services de santé sur place. À ce jour, j’ai déposé une plainte au nom de 560 blessés ou victimes, c’est-à-dire leurs familles. Pour chacun, nous disposons du dossier médical, de toutes les pièces d’identité et, pour certains, nous avons fait des études très approfondies vu que l’on dispose de vidéos, de témoignages, des balles… Toute cette masse de documents est sur place à Gaza. Elle est au niveau des références internationales et est entièrement à disposition de la CPI. Quand on a les victimes, les balles, les images et le contexte, on peut avoir une idée de qui peut en être l’auteur. Le droit est en phase de progression.

    Certains disent que la Palestine n’étant pas un État, la plainte n’est pas valable, ou qu’Israël n’ayant pas ratifié le traité, les plaintes ne seront pas traitées. Que répondez-vous ?

    gilles devers La Palestine a été admise à la Cour pénale internationale après la ratification par le président Mahmoud Abbas, le 31 décembre 2014, en tant qu’État. Tout le monde peut le vérifier. Il y a 120 autres pays et personne n’a protesté. C’est un fait acquis. J’ajoute que la CPI n’est pas l’ONU. Le but de la CPI est la lutte contre l’immunité. Or, c’est justement la souveraineté qui est demandée en justice. Par ailleurs, concernant la non-ratification par Israël, je fais remarquer qu’il y a une référence très précise sur l’ouverture d’une enquête concernant l’Afghanistan, en décembre 2017, et qui explique en toutes lettres l’attitude de la Cour sur ce thème et quel est le principe du traité. Quand il y a ratification du traité, cela joue pour tous les ressortissants et l’ensemble du territoire est placé sous protection, quelle que soit la nationalité de l’auteur de l’agression. Les tirs des soldats israéliens sur les jeunes manifestants de Gaza ont lieu sur le territoire occupé qui relève de la déclaration de l’État palestinien d’adhésion à la CPI, donc celle-ci peut enquêter. Il y a sans doute une part d’enquête qu’elle ne pourra pas faire puisque Israël déclare que, pour l’instant, il ne coopérera pas. Ce qui n’empêchera pas de chercher les principaux responsables. Quand j’entends un premier ministre ou des ministres qui disent approuver ce que fait l’armée, il y a déjà un élément d’enquête pour poursuivre le dossier.

    Peut-on d’ores et déjà parler de crimes de guerre ?

    gilles devers Bien sûr. La Cour a la compétence pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité. La liste des crimes de guerre est référencée dans les chapitres VII et VIII des statuts de la CPI. Il y en a une quarantaine. Dont le meurtre, qui est le fait de tuer volontairement, la colonisation, le fait de tirer sans distinction sur les civils et les combattants… Notre plainte est pour crime de guerre. Ce ne peut être que cela.

    Gilles Devers

    Avocat

     
    Entretien réalisé par Pierre Barbancey
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    15 mai 2018 2 15 /05 /mai /2018 08:22
    MAIRIE ET PRÉFECTURE TENTENT D’INTERDIRE LE STAND BDS-PALESTINE
    PLACE DE LA COMÉDIE À MONTPELLIER !
     
    José-Luis, un des porte parole de la Campagne BDS France montpellier est convoqué jeudi 17 mai au commissariat pour audition sur la base d’un PV municipal. En effet le 18 mars dernier, la campagne BDS France est intervenue dans les halles de La Paillade avec une petite sono pour informer du problème du spectacle au théâtre Jean Vilar (spectacle soutenu par le ministère de la culture israélien). Il y a déjà eu plus d'une d’une douzaine d’intervention de ce type dans Les Halles sans problème …
    Samedi 12 mai c’est la police nationale envoyée par le préfet qui s’est déplacée place de la comédie pour dresser une contravention …
    Assisteraient-on à une offensive répressive de la mairie et préfecture contre BDS Montpellier pour empêcher que l’on parle, place de la Comédie, des crimes israéliens ?
    Nous vous appelons à la vigilance et à la mobilisation si besoin.
    Campagne BDS France Montpellier
     
    GAZA : DÉPÔT DE 560 PLAINTES POUR HOMICIDE ET TENTATIVE D'HOMICIDE.
     
     Aujourd'hui, jeudi 17 mai 2018, à 10h, heure de Gaza (9 h en France)  a lieu à Gaza une conférence de presse pour annoncer le dépôt de 560 plaintes individuelles auprès de la Cour Pénale Internationale pour les crimes de guerre d'homicide et tentative d'homicide, du fait des tirs israéliens sur les manifestants Palestiniens.
    Les victimes demandent d'ouverture d'une enquête par la Cour Pénale. 
    Cette plainte résulte d'une coopération étroite entre une équipe à Gaza et des avocats français.
    Les faits ont été collectés depuis décembre 2017.
    Alors que les victimes s'adressent en masse à la CPI, la Procureur doit faire le nécessaire pour une ouverture d'enquête.
    L'impunité encourage le crime
    Soutenez l'action déterminée des Palestiniens pour combattre le crime de l'occupant israélien et de ses complices.

    Pétition :

    Interdisez l'importation des produits issus des colonies illégales.

    Bonjour  ,

    Alors qu’Israël et l’État palestinien célèbrent de manière différente les 70 ans de la proclamation de l’État d’Israël, l’occupation israélienne reste une longue histoire de spoliations. La colonisation illégale des territoires palestiniens en est une qui dure depuis plus de cinquante ans. Les colonies s’enrichissent grâce à la production et à l’exportation de différents produits, notamment vers la Belgique. Cette dernière peut-elle continuer à les aider à prospérer, et cautionner ainsi la souffrance des Palestiniens ? À plusieurs reprises, le gouvernement belge a condamné ces colonies illégales qui constituent des violations flagrantes du droit international. Mais reconnaître l’illégalité d’un territoire occupé ne suffit pas. La Belgique doit aller plus loin en arrêtant de favoriser l’économie qui permet aux colonies de se développer.

    Demandez au gouvernement belge d’interdire l’entrée sur le marché belge des biens des colonies israéliennes, et d’empêcher les entreprises domiciliées en Belgique d’avoir des activités dans les colonies ou de commercialiser les biens qui en proviennent

    -La-bas:

    Les 70 ans de la Nakba virent au massacre

    Cette année, les 70 ans de la Nakba mobilisent massivement les Palestiniens qui organisent depuis le 30 mars rassemblements et manifestations à la frontière de Gaza, pour obtenir le retour sur leurs terres des réfugiés palestiniens expulsés lors de la création d’Israël en 1948. Mais la répression de l’armée israélienne s’abat, et le souvenir de la Nakba vire au massacre. Entre déni et occultation, Thomas Vescovi a étudié comment la société israélienne a fait de l’expulsion des Palestiniens en 1948 un véritable tabou.

    [RADIO] Un entretien de Jonathan Duong avec Thomas Vescovi, auteur de l’article « Israël hanté par la Nakba » dans Le Monde diplomatique de mai, à écouter ici : la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/Les-70-ans-de-la-Nakba-virent-au-massacre

     ° 1010 : Gaza, Palestine : Halte au massacre

    - Cyberaction N° 1010 : Gaza, Palestine : Halte au massacre

    Le 14 mai, la répression israélienne à Gaza s’est largement intensifiée et a causé la mort de 61 Palestiniens dont 8 enfants. Écrivez au Président de la République pour lui demander d’agir pour Gaza.
    https://is.gd/MY4ALi

     

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    13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 08:16

    Bonjour,

    Bien des gens nous demandent souvent "ce qu’il faudrait faire". Sans prétendre répondre complètement à cette grave question, nous proposons tout aussi souvent d’ouvrir partout où c’est possible des écoles pour restaurer la transmission et l’apprentissage de la pensée.

    En voici un exemple avec l’école des Collines bleues.
    Si vous avez étourdiment commis des enfants, et que vous reculiez soudain d’effroi devant l’usine scolaire à laquelle vous êtes sommés de livrer la chair de votre chair dès l’âge de trois ans, sachez qu’une merveilleuse échappatoire vient de s’ouvrir. On ne va pas résumer en moins bien cette remarquable déclaration d’intention d’une école coopérative, laïque - sans lien contractuel avec l’Etat - et qui vise à donner à ses élèves ce que l’Education Nationale ne leur donne plus depuis des décennies : la maîtrise des savoir-faire fondamentaux (lire, écrire, compter, calculer). C’est-à-dire les moyens d’apprendre et d’apprendre à apprendre, dans une ambiance heureuse, attentive et ouverte aux divers apprentissages (musique, dessin, travaux manuels, etc).

    Cette école existe déjà, à Saint-Alban-Les-Eaux près de Roanne, dans la Loire. Dans son équipe figurent Florent Gouget, auteur de Ecole, la servitude au programme (éditions La Lenteur) et Clarie Théron, tous deux signataires de l’Appel de Beauchastel, contre l’invasion numérique de l’école. Tous deux d’aplomb, résolus et réfléchis.

    Bref, vous savez où déménager si vous souhaitez donner à vos enfants les meilleures chances dans la vie.
    Si un regrettable cas de force majeure vous empêche de le faire, il existe encore une issue : ouvrir à votre tour une école similaire à celle des Collines bleues. En attendant bien sûr les collèges, lycées et facultés destinés à prolonger cet enseignement primaire, et à initier leurs élèves "à la culture humaniste".
    Les autres peuvent envoyer un chèque ou leurs encouragements.

    Voir l’appel à soutien et la déclaration d’intention : http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1029

    Merci de faire circuler,
    Pièces et main d’oeuvre

    *****
    Prochaines rencontres avec Pièces et main d’oeuvre :

    • vendredi 20 avril à Lavilledieu (07) : discussion autour du Manifeste des Chimpanzés du futur contre le transhumanisme, organisée par l’Université du Pas de Côté ;
    • samedi 21 et dimanche 22 avril à Saint-Julien en Saint-Alban (07) : stand de livres au salon “A livre ou verre !”, salon du vin et du livre de la vallée de l’Ouvèze.


    Et n’oubliez pas : le samedi 5 mai de 11h à 18h, rendez-vous à Méaudre sur le Vercors pour la chaîne humaine contre Linky et les capteurs communicants, organisée par les collectifs de la région Rhône-Alpes-Auvergne.

    -Rappel :

     I 

    Me Tubiana est l'avocat  adhérent à la LDH  qui a entrainé  la promotion de la  servitude  Pro-Linky par le biais de cette association figurant les Droits Humains ,

    La position de lobbying de Tubiana est   ébranlée par la réaction saine et   collective (d’avocats) lancée contre Enedis

    Il serait alors souhaitable que le Président des ligueurs envisage sincèrement de se  positionner   de façon à  dénoncer l' entourloupe caricaturale dans laquelle la LDH s'est PUBLIQUEMENT  compromise dans cette affaire .

     

     

    - Le défenseur des Droits donne une définition"vraie" des Droit fondamentaux  :

    "Il n'y a pas de caricature à proclamer les droits fondamentaux !" : Jacques Toubon se rebiffe face à des députés LREM critiques

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    12 mars 2018 1 12 /03 /mars /2018 08:02

    Voir la p'tite bébête qui  monte à l'assaut de l'Hôtel de Ville et de la communauté des Monts de Lacaune et de la Montagne du Haut Languedoc  sur :https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/emissions/jt-1920-languedoc-roussillon

    https://twitter.com/thierry3434/status/972933535131754496Fr3 Occitanie JT 19 / 20 du dimanche 11 mars

    On est chez nous ,à La Salvetat comme ailleurs,et le maire et ses adjoints ne sont pas des  officiers de l'ordre du mérite Hitlérien !

    A ce propos :Estadieu va-t-il demander une minute de silence en conseil municipal,puisque Oskar Gröning, le"comptable d'Auschwitz", est mort?

    Ces élus  sont ,(malgré leur déviance éthno-municipale,ou l'affichage volontaire du suprémacisme caucasien et blondinet est de rigueur),  missionnés au nom de l'État et ils restent es qualité sous l'autorité du procureur de la République,pour :

    -non pas agir dans l'incivilité,ou encore faire du chantage au désert médical à la patientèle apeurée et dépendante, mais pour acter l'état civil des gens, 

    Afin que ceux-ci:

    - puissent  bénéficier des droits républicains car voilà  qui est indispensable vu la tendance municipale.

    Aussi est-il incongru ,aux yeux du public que déjà l' édile et sa clique veuillent  idéologiser  racisme et sexisme à un prix exemplaire:celui  de la damnatio memoriae du processus républicain ),mais aussi qu'ils laissent exposer Mein Kampf (comme si les Ricains n'étaient pas venus jusque là),dans  une vitrine accolée aux murs  de la mairie .

     

    Tous derrière tous derrière ...leur cher  macho-médecin-maire Estadieu ,ces élus "égalitairement" identitaires ,seraient non seulement  en lutte  contre les droits des (journalistes )femmes,mais feraient-ils aussi bloc contre ceux des immigrés et des homosexuels?

    Soyez vigilants chers voisins du carabin du GUD,car il s'en faudrait peu pour que bientôt, le conseil ne soumette au vote un   projet d' arrêté /pour la tonte en place de Grève sur l'Agout, de tout les transsexuels !

    .

    -La Médecine obstétrique est  pratiquée chez les  brigandes  par Estadieu,(qui est leur "homme de confiance",puisque politiquement  formé  aux pratiques du GUD Niçois),et  ces déplacement "à  domicile "peuvent mener à tout:au  dolorisme criminel ,comme au crime collectif:que fait le conseil de l'ordre?

     

     

    S. était une adepte de 39 ans, atteinte d'un cancer du col de l'utérus. La secte ne voyait pas d'un bon oeil les soins médicaux.

     

    S. s'est éteinte dans une maison minuscule de conte pour enfants. En pierre, encadrée par des branchages, une petite boîte à fantasmes. C’était le 18 octobre 2011, sur les hauteurs de la ville d’Hastière, au sud de la Belgique, où l'avait envoyée une secte. Elle n'est pas morte de son cancer de l’utérus stade quatre mais peut-être de dénutrition, les derniers instants de sa vie restent incertains.

    Cette Belge de 39 ans, qui avait décidé de ne pas se soigner, ne se nourrissait plus depuis des jours. Elle pensait que son karma était de mourir et que les karma devaient s'assumer. C’est aussi ce que pensait le groupe dans lequel elle vivait depuis trois ans.

    Dans la secte de Joël Labruyère, "La Nation libre", décrite par la Miviludes, organisme public de lutte contre les sectes, comme un "groupe sectaire comme on en faisait autrefois" et connue parce qu’elle abrite le groupe musical d’extrême droite "Les Brigandes", la maladie est considérée comme un tribut à payer pour les erreurs ou les fourvoiements passés. Et les soins médicaux ne sont pas vus d'un bon œil (chimiothérapie et transfusion sanguine notamment).

    Un corps unique

    Quand la maladie de S. a été diagnostiquée, tout le monde a donc encouragé cette mère de deux enfants à s'en aller avec dignité et sans détour. Et pour avoir agonisé dans une cabane, à l'orée d’un bois terne en dénivelé, aidée seulement par des antidouleurs, les adeptes se souviendront toute leur vie de "Suari" (son nom dans la secte) comme d’un modèle de courage et de vertu.

    Quel rôle Joël Labruyère, l'inspirateur de "La Nation Libre", a-t-il joué dans la mise en scène de cette mort ? L'organisation a-t-elle dissuadé S. de se soigner ? Quel était son degré d'endoctrinement à l'époque de sa disparition ?

    J'ai passé deux jours dans le groupe, il y a plus d'un an et demi. En rupture radicale avec la "vie républicaine et démocratique", le clan qui prônait au départ un retour baba cool à la nature et un modèle de vie à la manière antique (dans l'expression des potentialités de chacun) s'est peu à peu transformé, entre les mains de Joël Labruyère, en groupuscule ultra-hiérarchisé fournissant des hymnes à l'extrême droite.

    J'ai pu constater que les individus forment un corps unique qui avance dans le désir de Joël Labruyère, comme un ballet dont le septuagénaire (dans quelques jours) serait le metteur en scène et l'unique spectateur. 

    Ces gens peuvent entendre pour la cent dix millième fois la même anecdote du gourou sans manifester la moindre impatience.

    "Il n’y a pas d’autre manière de penser que celle du chef, parce que la peur du monde extérieur est trop forte", m’a dit un ancien adepte. 
    La petite culotte

    En février, la secte a appris que j'enquêtais sur les circonstances de la mort de S. et j'ai commencé à recevoir des menaces larvées et moqueuses.

    D’abord une vidéo si caricaturale qu'il est impossible de dire si on est au premier, au second degré ou ailleurs. Elle démarre sur un plan de ruisseau s'écoulant, évoquant l’affaire Grégory. Et se termine avec un adepte conduisant en gants de boxe une voiture noire, intérieur noir.

    .

    Entre ces deux séquences, un long monologue de Joël Labruyère (pour changer) portant des lunettes de soleil. On y voit le gourou faire une démonstration complotiste, comme on ferait une tarte tatin -- avec tous les ingrédients. Téléguidée par les services secrets, je ne serais mue que par l'appât du scoop pour faire vivre mon journal.

    Joël Labruyère m'appelle "Le Blevennec", parce que je ne suis pas une femme mais un petit larbin "nécrophage" du système.

    "Nous n’avons aucun doute sur tes objectifs, aussi, n’en aie pas sur les nôtres", écrivent-ils.

    Changement de discours, la semaine dernière : je dois finalement être une femme, et rien que ça, puisque j'ai reçu, à mon adresse professionnelle, une petite culotte dans une enveloppe kraft. C'est pour dire que ma démarche journalistique est une activité masturbatoire.

    C'était déjà le message que le groupe avait voulu me faire passer quelques jours après la publication d'un article sur l'agression de Jérôme Bourbon, en novembre dernier. Ils m'avaient écrit :

    "Tu te moques de tout ça, n’est-ce pas, car la friction trop fréquente du clito rend sourd."
    Le mariage avec A.

    Ce sont les sœurs de S. qui m’ont écrit, au début du mois de février, pour me raconter son décès et ses obsèques au sein de la secteDe l'extérieur, elles ont vécu ça comme un enchaînement de moments absurdes, mais si bien enchaînés justement, qu’il leur a été impossible de se révolter. Il leur a fallu sept ans pour nommer les choses.

    Aujourd'hui encore, la famille est divisée sur la conduite à tenir, ce qui explique qu'aucune plainte n'ait été déposée malgré les faits. 

    C'était en 2011, le groupe musical "Les Brigandes" n'existait pas encore. Au cours de l’été, S. annonce à sa famille qu’elle souffre d'un cancer incurable (il était avancé à cette date, avec un envahissement local, mais une opération avait été programmée dans un centre hospitalier fin août). Elle leur annonce aussi qu’elle ne se soignera pas.

    Dans la foulée, le 2 octobre, "Suari" se marie avec A., un membre de la secte et amant du passé, qui devient ainsi le responsable légal. L’homme négociera avec les pompes funèbres les conditions de la relève du corps, mais ne paiera pas les obsèques pour autant. 

    A son mariage, elle est très amaigrie, mais radieuse. Une semaine plus tard, elle organise un week-end à la mer avec sa famille pour dire au revoir, mais reste la plupart du temps dans sa chambre à boire du thé. Après ça, elle se retranche dans le cabanon des bois.

    La "planque", comme l’appelle la secte, se situe dans la périphérie d’Hastière – une zone faite d'îlots boisés et de cabanons louches. Mais  l'endroit est prétendument magique. Les adeptes disent que le filet d’eau qui coule en contrebas de la maison est la source de la déesse Freyja.

     

    "Une ambiance de hippie"

    Samedi 22 octobre, soit vingt jours après le mariage, la secte prévient la famille de la mort de "Suari". Le lendemain, ses proches sont invités à participer à une fête d’adieu dans la cabane. Il fait beau, on mange dehors et on sort les guitares. "Une ambiance hippie qui t’endort", dit la plus jeune sœur. A l’intérieur de la maison, il ne reste plus rien de S., la grande sœur ne trouve aucun objet à contempler.

    Le lit médical, qui devait rendre sa mort plus supportable dans cette maison sommaire, n’est plus là non plus.

     

     

    "Seulement deux jours après l’annonce du décès, mais on a rien capté."

    A la cérémonie, les adeptes lisent un texte idéologique dans lequel "Suari" demande à ce que ses enfants, qui vivaient dans le groupe jusqu’alors, ne consultent jamais de psychologue, "sorcier de l’esprit", et ne reçoivent pas de transplantation d’organes ou de transfusion sanguine afin de maintenir un "état de pureté physique qui garantit une conscience libre". Les mots sont froids, la famille est stupéfaite.

    Et quelques jours plus tard, la grande sœur découvre sur le site des pompes funèbres que S. a en fait été déclarée morte le mardi 18 octobre. Quatre jours avant que la famille ait été prévenue. Elle hurle.

    Qui s’est fait passer pour S. en répondant au SMS de leur mère, le jeudi, pour dire que tout allait bien ?

    Et le vendredi, quand le grand frère est reparti bredouille du cabanon parce qu'il lui avait été dit par SMS que S. s'en était éloignée pour une promenade ; en fait, elle était morte à trois mètres de lui ?

    En 2011, quand les sœurs ont demandé des explications à A., le mari chargé de faire tampon avec la famille, il a expliqué qu’il avait fait ça parce que selon les principes du groupe, le corps de S. devait rester trois jours sans être touché. Une histoire d'énergies qui doivent se libérer. Il y a trois semaines, quand elles sont retournées le voir, il a ajouté que "Suari" ne voulait pas "que les catholiques approchent sa dépouille".

    "C’est quoi ces conneries, on est même pas catholiques", a répliqué la petite sœur.
    "Je serais peut-être morte"

    "J’y pense beaucoup en ce moment", me dit Yvette, 75 ans, qui a récemment subi une opération du cœur. Cette toute petite femme, infirmière de métier, a vécu plusieurs années dans la secte, tout en bas de l'échelle sociale. Reléguée dans des maisons se situant loin de celle du gourou et de ses estimés, et généralement maltraitée (elle a dû un temps s’occuper du linge d’une famille suisse qui lui "faisait des problèmes").

    "Si j’avais été dans le groupe au moment de mes problèmes au cœur, je serais peut-être morte à l’heure qu’il est."

    Dans la cuisine de sa maison normande, en mangeant du pain grillé, Yvette me raconte comment elle a été virée une première fois de la secte pour une histoire de fil d'étendage cassé. Et le drame qui a eu lieu un jour quand elle a refusé d'assister à un cours de yoga parce que le groupe était supposé être contre le yoga depuis toujours. C'était le bon sens d'Yvette et il a fini par crisper tout le monde.

    A propos de "Suari", ce qui la sidère encore c’est que personne ne se soit rendu compte de rien. Sous les yeux de tous, son corps a été abandonné à la douleur.

    "Dans le monde extérieur, ça va pas mieux, mais au moins je me rends compte."
    Le problème du cancer

    "Cette histoire, c'est Barbe-Bleue." C'est la première réaction d'Annick Lovinfosse quand j'évoque le cas de S. au téléphone.

    L'ancienne adepte de la secte et ancienne compagne de Joël Labruyère, pendant près de 10 ans, ajoute qu'elle la porte sur le cœur depuis des années et qu’elle y a joué un rôle particulier.

    En 2010, Annick Lovinfosse a quitté la secte parce que les rapports du gourou et de "Suari" devenaient de plus en plus ambigus, dit-elle. A son départ, ils se sont mis ensemble. Mais au cours de l’été 2011, Annick Lovinfosse a été invitée à revenir après que la maladie de S. s'est déclarée.

    "Il m’a appelé pour m’annoncer qu’elle était malade et qu’elle avait été mise à l’écart."

    Quand elle est finalement revenue, le groupe était installé depuis peu dans les Pyrénées et S. avait été exfiltrée dans une maison dans le Gers avec trois autres membres de la secte (dont A.).

    Pour la "conditionner" et qu'elle ne conteste pas les choix faits à propos de la fin de vie de "Suari", Joël Labruyère a emmené Annick Lovinfosse en Espagne et lui a fait lire et relire une brochure sur le cancer, "Le problème du cancer", qui explique qu'il est lié à des rayons interscopiques et que rien ne sert de se soigner.

    Annick Lovinfosse dit qu’au début du mois de septembre, à la suite d’un rendez-vous avec Labruyère, pour lequel il s’était habillé avec soin, "Suari" s’est lancée dans un jeûne mortel de quarante jours (qui a duré quelques jours de plus que prévu).

    "Labruyère avait décidé de ce qui allait se passer et comme elle était obnubilée par lui, elle était partante pour obéir complètement."
    Mettre fin aux souffrances

    Plusieurs "Brigandes" sont montées en Belgique pour veiller S. et selon Annick Lovinfosse, deux d’entre elles ont fini par l’étouffer, le mardi 18 octobre, parce qu’elle suppliait qu'on mette fin à ses souffrances.

    L'ancienne adepte était présente au moment où la décision a été prise. Ils étaient dans la maison des Pyrénées, elle jouait du piano dans une pièce. Elle a vu Joël Labruyère sortir avec plusieurs hommes. Selon elle, l’autorisation qu'on abrège sa douleur a été donnée à ce moment là. 

    Parmi les quatre femmes qui ont assisté aux derniers instants de S., une est encore dans la secte, une ne souhaite pas nous parler, une autre est introuvable, et la dernière est décédée. L'une d'entre elles a dit à Annick Lovinfosse que S./Suari n’aurait pas été "dupe" jusqu’à la fin.

    Joël Labruyère, avec lequel "Suari" avait vécu plusieurs mois, n’a pas mis les pieds en Belgique pendant l'agonie. Et à l'époque, pour se couvrir, il a rédigé un courrier manuscrit dans lequel il demande à "Suari" de bien suivre les traitements des médecins. Immédiatement après que la secte a appris que j'enquêtais là-dessus, cette lettre, datée du 30 septembre 2011, a été envoyée par e-mail à la famille de S.

    "On s'était tout dit"

    A., le mari légal, n'était pas présent non plus quand "Suari" est partie. 

    Mi-février, j'ai été à sa rencontre avec les deux sœurs. Le colocataire d'A. nous avait ouvert et nous l'attendions sur le canapé du salon. Quand il est arrivé, A. s'est mis à parler sans savoir qui j'étais. Ne voulant pas l'interrompre, je ne me suis pas présentée. 

    Ensuite, à chaque question précise que je posais sur la secte et ses membres, je me préparais (avec appréhension, vu l’ambiance) à devoir décliner mon identité, mais il ne m'a jamais interrogée. Je mets ça sur le complexe du menteur : n’étais-je pas quelqu’un qu’il aurait dû connaître en tant que mari officiel ? Une amie de "Suari" ?

    Après un moment, nous avons été bloqués. A. ne pouvait plus me demander qui j'étais sans prendre le risque que ma réponse provoque en lui un effondrement mental et je ne pouvais plus lui dire qui j’étais sans prendre le risque que cela tourne mal.

    Interrogé sur l’étouffement qu'aurait subi son épouse, A. a répondu n'avoir "jamais cru" à cette théorie. "J’ai entendu ça une fois mais je ne me rappelle même plus d’où ça sortait." Puis, plus tard :

    "J’en sais rien, moi, je ne sais pas ce qui s’est passé. Enfin, de toute façon, vu la place qu’elle avait dans le groupe… Il n’y avait rien qui était fait contre son gré à Suari. Jamais."

    Pourquoi ne pas avoir été là à aux derniers instants de sa femme ?

    "Ben, euh, avant ça, j’ai passé 24 heures sur 24 pendant trois mois avec elle dans le sud. On s’était tout dit."

    A la mort de S., le nouveau mari n’a pas non plus appelé le médecin généraliste immédiatement, comme il aurait dû le faire. Il a laissé passer une nuit et une matinée. Peut-être pour cette raison, le constat de décès a été signé à distance. "Aucun médecin n'est venu sur place. Ils ont vécu ça comme un coup de pouce des forces occultes", dit Annick Lovinfosse.

    "C’est vrai qu’on s’est dit 'moins on voit de médecins, mieux c’est'. Nous, on s’en foutait qu’il y ait un constat de décès, on voyait bien qu’elle était morte", a répondu A. aux deux sœurs qui l'interrogeaient.

    Education spartiate

    "S. ne travaillait pas, elle a toute sa vie été à la recherche d’autre chose. Elle avait toujours plein de projets dans lesquels elle se mettait à fond, de la photo au salon de toilettage pour chiens, mais ça n'allait pas jusqu'au bout parce qu'elle ne trouvait pas de financement", m'ont dit les sœurs à notre première rencontre.

    Les deux femmes la décrivent comme étant un être "fragile", plein de principes, violemment enthousiaste par moment et extrêmement proche de ses enfants. Quand ils étaient petits, elle a décidé d’aller vivre à la mer avec eux, pour qu’ils aient un cadre de vie sain. A posteriori, ses sœurs pensent qu’elle a dû souffrir de solitude à cette époque.

    S. a rencontré Joël Labruyère lors d’une conférence en Belgique et a intégré physiquement la secte, quelques mois plus tard, autour de l’été 2008, en Normandie.

    Alors elle a immédiatement changé. Elle s’est mise à tenir des propos complotistes sur le 11-Septembre ou sur le massacre des juifs. Ses enfants portaient désormais une longue natte, en référence à la déesse Freyja et ils se sont mis à appeler leur mère par son prénom au lieu de maman. Il a semblé aux sœurs qu’ils "vivaient maintenant leur vie de leur côté" (un ancien membre de la secte m’a expliqué que l’éducation spartiate, séparée des parents, est une source d’inspiration pour Labruyère).

    Aide de camp

    Quelle a été la part de liberté individuelle dans le choix de S. de mourir de cette façon ? La scénographie de son départ a été entièrement dictée par le groupe. Pour le reste, le refus de soin, c’est difficile à dire.

    Selon ses proches, S. était une personne ayant une très forte personnalité, déterminée et entière. Mais c'est trompeur, parce que les anciens du groupe disent aussi qu'elle était complètement fanatique et dévouée. Elle faisait les courses pour tout le monde, relevait les pensions de chacun. Joël Labruyère l'appelait son aide de camp. 

    Selon des anciens de la secte, c’est aux alentours du mois de janvier 2011 que des douleurs sévères et de nouveaux saignements ont commencé et que S. a compris que ces symptômes n’étaient probablement pas liés à sa maladie des intestins. Mais elle n'en a rien fait.

    Yvette assure qu'elle a reçu un coup de fil de "Suari", au printemps qui a précédé son décès : elle voulait que l'infirmière lui donne les coordonnées d'un médecin lyonnais pour se soigner. 

    S. était séduite par les médecines alternatives, mais elle avait quand même accouché de ses deux enfants à l'hôpital.

    Accouchement dangereux

    Pendant des années, les femmes du groupe de Joël Labruyère ont elles accouché, loin des urgences, dans le cabanon belge d'Hastière. 

    En 2013, l'accouchement d'une adepte suisse a mal tourné. La mère a été transférée à l'hôpital dans une situation grave. 

    Cette mère de trois enfants, qui a quitté la secte mais lui est toujours fidèle, m'a dit par téléphone que cet accouchement dans les bois avait été sa volonté et "son rêve". Et à propos de la mort de "Suari" :

    "Assumer la maladie, quelle incidence avait un groupe sur tout cela ? C’est sensible, le respect des choix de chacun. Le côté aggravant, c'est vrai, c’est qu’elle était dans un groupe quand ça s’est passé."

    Aux alentours de l'année 2010, le cabanon belge a aussi abrité la nuit de noces d'un couple, et servi de purgatoire, parce que les forêts excitent l’imagination de Joël Labruyère (à un moment, pour cette raison, le groupe a envisagé de partir vivre en Roumanie dans la maison forestière d'un adepte révisionniste).

    Le propriétaire de la cabane a lui quitté le groupe, il y a quatre ans. Depuis, "La Nation Libre" n’y a plus remis les pieds.

    La maison est désormais habitée par un comédien qui propose des conseils artistiques et des cours de méditation. Le jardin n'a pas bougé, il continue d'être parsemé de grigris ésotériques.

    Les Brigandes: la secte responsable d'un meurtre?

    Mardi 13 Mars 2018 
    Selon une longue enquête d'une journaliste de "L'Obs", la secte dirigée par le "gourou" Joël Labruyère, connue sous le nom de Nation Libre et dont les Brigandes sont une émanation, aurait laissé mourir une de ses membres gravement malade. Une ancienne adepte affirme de plus qu'elle aurait été étouffée pour "abréger ses souffrances".

    On pourrait croire au scénario d'un polar noir, il n'en est rien. Les Brigandes, ce groupuscule d'extrême-droite dirigé par le "gourou" Joël Labruyère et dont les chansons sont adulées par la fachosphère, ont-elles laissé mourir une de leurs membres? C'est ce que révèle dans un long article publié sur le site de L'Obs par la journaliste Nolwenn Le Blevennec.

    Il y a un plus d'un an, cette dernière a passé deux jours auprès des membres de La Nation Libre, reconnue comme une secte par l'Etat et dont font partie les Brigandes, qui "prônait au départ un retour baba cool à la nature et un modèle de vie à la manière antique" et "s'est transformée, entre les mains de Joël Labruyère en groupuscule ultra-hiérarchisé fournissant des hymnes à l'extrême droite". Cette à cette occasion qu'elle apprend la mort suspecte d'une des membres.

    "Suari" (39 ans), du nom que la victime portait dans la secte, est décédée d'un cancer en octobre 2011 alors qu'elle se trouvait dans un modeste cabanon installé à flanc de coteau en Belgique. Pourquoi cette solitude et cette absence de prise en charge médical? "Les soins médicaux ne sont pas vus d'un bon œil (chimiothérapie et transfusion sanguine notamment)" par le groupe dirigé par Joël Labruyère rapporte l'article. Et d'ajouter que "la maladie est considérée comme un tribut à payer pour les erreurs ou les fourvoiements passés".

    Lire aussi - La Salvetat-sur-Agoût: dérive sectaire autour du groupuscule d'extrême-droite "Les Brigandes"

    Pire encore, une ancienne adepte du groupe, interrogée par la journaliste, affirme que des membres des Brigandes ont "étouffé" la mourante le 18 octobre "parce qu’elle suppliait qu'on mette fin à ses souffrances".

    Sa famille, avec qui "Suari" avait coupé les ponts après son mariage avec un membre de la secte (alors même qu'elle se savait condamnée), apprendra quatre jours plus tard son décès. Une épreuve quand on sait que la mère de la victime a reçu un SMS, soi-disant écrit par sa fille, deux jours après son décès pour lui dire "que tout allait bien".  Quand la famille demande des explications à son mari, on leur répond que "selon les principes du groupe, le corps de S. devait rester trois jours sans être touché". Aucune pliante n'a été déposée par la famille sept ans après les faits car elle serait "divisée sur la conduite à tenir".

    A noter que l'enquête de la journaliste lui a valu des menaces de la part du groupuscule et des insultes. Elle a notamment été prise à partie par le gourou en personne sur une vidéo où elle est décrite comme "un petit larbin nécrophage du système".

    Auteur(s) : La rédaction de FranceSoir.fr

     
    Les Brigandes : rencontre avec le "gourou" du clan, Joël Labruyère

    Valentine Oberti est allée à la rencontre du clan des Brigandes, un groupe identitaire soupçonné d’être une secte. Elle a pu s’entretenir avec Joël Labruyère, considéré comme le "gourou" de ce clan.

    La toile à la Salvetat : Net ou pas Net ?

    l’Art de la communication sur Internet : Net ou pas Net à la Salvetat sur Agout ? Internet (la toile, le Net) est un espace public où tout un chacun…

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    2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 10:52

    “Tarnac, quand tout déraille” ou les dessous d'un fiasco politico-judiciaire(Article )

     Tarnac, quand tout déraille, documentaire d’Ivan Butel (2015), 23h20, France 3, jeudi 1er mars.

     

     

    Alors que va s'ouvrir le procès de l'affaire Tarnac, retour sur les faits, qui remontent au 11 novembre 2008. Une dizaine de personnes étaient alors arrêtées à Tarnac, un village de Corrèze, et ailleurs en France, lors de l'opération «Taïga». Parmi eux, Julien Coupat, que les enquêteurs considèrent comme le chef d'un groupe «d'ultra-gauche». Les arrestations ont eu lieu après une série de dégradations commises quatre jours plus tôt sur une ligne TGV. Des actes de malveillance comme on en recense des milliers chaque année, mais qui ont cette fois conduit à ouvrir une enquête judiciaire «pour terrorisme». Le documentaire décrit avec précision les méthodes et les dérives de l'anti-terrorisme dans l'affaire Tarnac, en mettant notamment en lumière le rôle trouble joué par un policier britannique infiltré dans les milieux de «l'ultra-gauche».

    -L'administration du blog propose un Intermède lecture :« La population ne doit pas se tromper d'adversaire »

     -Revue de presse Bure :
       

      Après l’évacuation musclée du bois Lejuc, les adversaires du projet d’enfouissement créent un îlot de résistance dans la Meuse et appellent à un rassemblement ce week-end.

      Une dizaine de jours après l’évacuation manu militari du bois Lejuc, dans le village de Bure (Meuse), les opposants au projet d’enfouissement des déchets nucléaires au Centre industriel de stockage géologique (Cigéo) appellent à manifester samedi et dimanche. Prévu de longue date, ce rassemblement prendra un relief particulier après l’intervention, le 22 février, de 500 gendarmes venus déloger au petit matin une vingtaine d’occupants qui dormaient dans leurs cabanes. Ensuite, les pelleteuses ont fait table rase de ces constructions en bois et de quelques barricades érigées sur une partie de ce vaste site de 221 hectares choisi par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) afin de mener son projet d’enfouissement des résidus radioactifs de nos centrales.

      C’est contre ce cimetière du nucléaire (lire ci-contre) que les associations et les occupants entendent mobiliser de nouveau. Ils promettent des tables rondes de débats, la construction d’une «vigie» à l’orée du bois pour surveiller les activités de l’Andra, un «joyeux chaos» et «beaucoup d’improvisation».

      «Pornographie policière»

      Le 22 février, après l’évacuation de la forêt, les gendarmes avaient rendu visite à la «maison de résistance au projet de poubelle nucléaire», toute proche du bois Lejuc. Le lendemain, encore sous le choc, Colin (1) racontait la scène : «Ils ont défoncé la porte de la grange, c’était un peu l’angoisse. Ensuite, on s’est rassemblés dans une pièce à l’étage en s’accrochant les uns aux autres pour résister.»

      Sept militants avaient été placés en garde à vue et deux sont depuis incarcérés en attente de leur jugement, prévu dans deux semaines. «C’était de la pornographie policière : ils sont simplement venus faire une opération de communication politique», estime Sylvain. Dans la nuit après l’expulsion, plusieurs militants sont retournés dans le bois Lejuc. S’en est suivi un jeu du chat et de la souris pendant plusieurs jours entre les opposants et les forces de l’ordre. Sur une plateforme perchée à plus de vingt mètres du sol, un «hibou» - comme se font appeler ces militants - explique : «C’est une façon de leur faire comprendre qu’on était toujours là pour occuper.»

      «Militarisation»

      Le commandant de gendarmerie en charge des opérations concède : «On n’a pas construit une ligne Maginot autour du bois mais, à chaque fois qu’ils reviendront dans la forêt, ils s’exposeront à notre intervention.» Le gouvernement avait prévu son coup en deux temps. Après l’expulsion des «occupants illégaux», le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique, Sébastien Lecornu, devait rencontrer «l’opposition légale». Autrement dit, les associations historiques de lutte contre le projet Cigéo. Une stratégie qui a échoué : les responsables associatifs ont décliné son invitation et se sont rassemblés le soir du 22 février devant la préfecture de la Meuse, à Bar-le-Duc, pour protester contre l’expulsion du bois Lejuc.

      Opposé au projet depuis plus de vingt ans, Claude Kaiser, ancien maire d’un village situé à quelques kilomètres du futur site d’enfouissement, assure que l’intervention des gendarmes a «renforcé les liens entre générations en lutte». «On est solidaires et on est venus le dire», poursuit-il. Un constat partagé par l’agriculteur Jean-Pierre Simon : «Ils ont fait le choix de la militarisation des discussions.» Lui aussi est un historique et a d’ailleurs été récemment condamné à deux mois de prison avec sursis pour avoir prêté son tracteur et sa bétaillère aux occupants. «Sur place, les autres agriculteurs sont muselés car ils veulent conserver leurs terres. C’est compliqué de s’afficher en opposition au projet», explique-t-il. De son côté, Corinne François, du collectif Bure Stop, tempère : «C’est une longue histoire, ce projet. L’expulsion est un coup dur, mais il y en a déjà eu d’autres.»

      Lutte «nationale»

      Au fil des ans, cette région est devenue une terre d’accueil pour l’industrie nucléaire. Décidé dans les années 90, le projet de stockage Cigéo est le plus symbolique. Posé sur une butte qui surplombe le bois Lejuc, un premier laboratoire de l’Andra a été inauguré en 2004. D’autres industriels ont suivi. La région compte par exemple une blanchisserie pour les vêtements exposés à la radioactivité et bientôt une «base de maintenance nucléaire» d’EDF.

      Les opposants ont également construit leur lutte en dehors du bois. A Bure, la «maison de résistance» appartient aux associations Bure Zone libre et Réseau Sortir du nucléaire. Et depuis quelques mois, c’est dans le village voisin de Mandres-en-Barrois que d’autres militants se sont installés. «On a acheté trois maisons à Mandres», explique Sylvain, à l’intérieur de l’une d’elles. Au même moment, un camion de gendarmerie est stationné devant sa porte. Comme les autres militants, il décrit une pression policière permanente : «Quand je suis chez moi en train de cuisiner, les gendarmes me filment depuis l’extérieur. C’est toujours une drôle d’ambiance d’être dans un petit village et d’avoir autant de gendarmes déployés.»

      En prévision de ce week-end de mobilisation, les militants s’organisent pour accueillir les soutiens qui affluent depuis quelques jours. «Des chaînes de messages ont vite tourné et certains ont sauté dans leur voiture pour nous rejoindre», explique Colin. Comme Carla, arrivée de Dijon avec trois autres personnes : «J’étais déjà venue plusieurs fois à Bure et je m’occupe d’un comité de soutien dans ma ville.» La militante explique que cette lutte est «nationale». Chez elle, des militants construisent une cabane et prévoient de l’apporter «lors de la prochaine occupation» du bois.

      (1) Les prénoms ont été changés.

      Photos Stéphane Lagoutte. Myop

      Ismaël Halissat Envoyé spécial à Bure (Meuse)

      Revue de presse de "l'espoir":

       

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      14 février 2018 3 14 /02 /février /2018 08:23

      Ce jour, à l’occasion de la commémoration des 20 ans de l’assassinat du préfet Claude Erignac, M. Emmanuel Macron, Président de la République, en cette qualité garant des institutions et de la séparation des pouvoirs, a déclaré : 

      « … car ce qui s’est passé ici le 6 février 1998, ne se justifie pas, ne se plaide pas, ne s’explique pas… ». 
        
      Malgré la douleur de la famille du Préfet qui impose le plus profond respect et la plus grande empathie, on ne peut que s’interroger sur cette formulation qui ne peut qu’apparaître comme une atteinte aussi violente qu’infondée aux droits de la défense. 
        
      Le Président de la République affirme par ses propos, qui ne peuvent être le fruit d’une improvisation maladroite étant donné la solennité du moment, que certains justiciables ne sauraient bénéficier de l’assistance d’un avocat, au regard des actes qu’ils ont commis et surtout de la personnalité et des fonctions occupées par la victime. 
        
      Il s’agit d’une atteinte sans précédent aux Principes Fondamentaux Reconnus par les Lois de la République, intégrés dans le bloc de constitutionnalité, et dont l’avocat est l’un des piliers essentiels. 
        
      La parole présidentielle, en privant un justiciable du droit d’être assisté et défendu, contrevient à l’Etat de droit et fragilise le socle même des valeurs républicaines. 
        
      Nous entendons solennellement rappeler, comme d’autres l’ont fait avant nous, que nous avons prêté serment d’exercer notre mission avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité, de sorte qu’il nous faut « les défendre tous », sous la seule réserve de notre conscience et du choix des moyens de défense. 
        
      Telles sont les valeurs auxquelles nous n’entendons pas renoncer.

      (Communiqué de Me Stéphane NESA Bâtonnier 

      de l'Ordre des Avocats du Barreau d'Ajaccio)

       

       

      Lors de l'hommage au préfet Érignac, une formule du chef de l'État a déclenché les foudres du barreau insulaire, qui l'accuse d'atteinte aux droits de la défense.

      Dans le contexte très tendu de son premier déplacement dans l'île face aux nationalistes, il n'en a pas fallu davantage pour enflammer les esprits. En visite en Corse ce mardi pour commémorer la mémoire du préfet Claude Érignac, assassiné de trois balles dans la tête le 6 février 1998 à Ajaccio, le chef de l'État savait qu'il marchait sur des œufs. Forcément, le moindre mot devait faire l'objet d'une étude circonstanciée au sein du camp nationaliste. La fronde est finalement venue d'ailleurs.

      Dans son hommage appuyé au serviteur de la République, une phrase a suffi pour qu'Emmanuel Macron s'attire les foudres du barreau insulaire : « Ce qui s'est passé ici, le 6 février 1998 ne se justifie pas, ne se plaide pas, ne s'explique pas. Ce fut un assassinat, un attentat, rien de plus haut, ni de plus noble, appuie le chef de l'État. On a tué un homme parce qu'il était un serviteur de la République, on a arraché un époux et un père à une femme et à deux enfants, deux infamies qui à jamais déshonorent leurs auteurs. »

      Au cœur de la discorde : ces actes qui ne se « plaident » pas, comme le martèle Emmanuel Macron dans son allocution. Si d'aucuns, dans le camp nationaliste, y ont vu tout d'abord une attaque en forme de message subliminal envers Gilles Simeoni, président nationaliste du conseil exécutif de Corse et jadis avocat d'Yvan Colonna, condamné pour l'assassinat du préfet Érignac, le barreau insulaire, lui, torpille dru.

      « Une atteinte aux droits de la défense »

      « Malgré la douleur de la famille du préfet qui impose le plus profond respect et la plus grande empathie, on ne peut que s'interroger sur cette formulation qui ne peut qu'apparaître comme une atteinte aussi violente qu'infondée aux droits de la défense », peste Stéphane Nesa, bâtonnier de l'ordre du barreau d'Ajaccio. Par ses propos, le président de la République affirme que certains justiciables ne sauraient bénéficier de l'assistance d'un avocat, au regard des actes qu'ils ont commis et surtout de la personnalité et des fonctions occupées par la victime ». Dans la foulée, la section de Corse de la Ligue des droits de l'homme (LDH) n'a pas hésité à lui emboîter le pas.

      « Alors qu'il affirme la nécessité de l'État de droit, le président de la République déclare dans le même temps "ce qui s'est passé ici ne se plaide pas", appuie la LDH corse. Il semble pour le moins contradictoire d'associer l'État de droit et dans le même propos la négation du droit à la défense constitutif du procès équitable et d'une justice démocratique. » Pire : dans un texte au vitriol, Gilles Antomarchi, bâtonnier de l'ordre du barreau de Bastia, n'y va pas de main morte pour dénoncer une « atteinte sans précédent aux principes fondamentaux reconnus par les lois de la République, intégrés dans le bloc de constitutionnalité et dont l'avocat est l'un des piliers essentiels, plaide-t-il. La parole présidentielle, en privant un justiciable du droit d'être assisté et défendu, contrevient à l'État de droit et fragilise le socle même des valeurs républicaines ».

      « Une polémique qui n'a pas lieu d'être »

      Une polémique dont le chef de l'État se serait sans doute bien passé sur un dossier déjà alourdi par la question des « prisonniers politiques » insulaires, revendiquée à cor et à cri par le camp nationaliste. Pour autant, l'Élysée se borne à évoquer une « polémique qui n'a pas lieu d'être ». Auprès de Reuters, l'entourage d'Emmanuel Macron indique que « l'expression du président visait la notion d'une défense politique et ne visait absolument pas la défense judiciaire. Il considère qu'on ne peut pas plaider ni défendre un attentat contre un préfet ». Suffisant pour éteindre l'incendie ?

      -Élu légalement  et démocratiquement ,le Président juridico-branleur Macron,se positionne en défenseur d'un droit à la carte dans un état de droit.Malheureusement on ne peut pas se lancer    dans  une procédure disciplinaire à l'encontre celui qui pourrait   bien être aussi un éco-branleur:

       
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      20 janvier 2018 6 20 /01 /janvier /2018 08:04

      Quels sont les éléments qui font dire que Labruyère, ses sbires et son groupe musical de filles elfiques allumées à l’éthérisme d’un gourou givré, sont effectivement une Secte Salvetoise ?
      La Secte  Salvetoise doit « entretenir » son  gourou : La pompe à finance est Barka – Production autrement dit Barka-Papa-Fric dont Labruyère est le directeur artistique. mais Barka-Papa-Fric doit avoir bien d’autres ramifications vu les allers et retours réguliers  de voitures immatriculées à l’étranger notamment en Allemagne et en suisse !
      Peut-on dès lors s’interroger sur l’action d’une  section financière ?
      Barka-Papa-Fric produit  les elfes ésotériques masquées  dans des clips vidéos surfant sur l’islamophobie, l’antisémitisme, l’homophobie,le complotisme , la franc-maçonnerie, le nationalisme pour rameuter à  sa cause,  dans un amalgame ahurissant, tout ce que compte  les paumés  d’un système qui ne savent plus à quel sein se vouer!
      Joël Labruyère fait donc danser et chanter ses adeptes, ses petites elfes aux yeux bandés dans des vidéos haineuses, mettant en scène de très jeunes enfants,  pour alimenter la caisse « Barka-Papa-Fric ».
      Labruyère, parolier de ce triste groupe musical, incitant  purement à la haine raciale, se met parfois en scène se déguisant en tueur masqué pour  chanter  un appel à occire le pape : « Bergoglio, enfant de salaud, je te ferai la peau »  car sa haine des jésuites  et du Judaïsme est incommensurable !
      Noter bien que pour le parolier de la Secte Salvetoise,  en plus de chanter sa haine contre les jésuites, le gourou n’aime pas plus  les juifs que les arabes. Les Homos,  les gauchistes, les journalistes,  les politiques,  la République et la démocratie ont aussi droit à ces minables couplets haineux et ne sont donc pas oubliés.
      Oserais-je dire  : « Y-a-t-il un ministre  des cultes qui va enfin se sortir les doigts du colon ? »
      Le chanoine du Latran, issu de la cuisse de Jupiter, songerait-il à chevaucher son ardent destrier pour défendre la papauté ?
      En marchant trop vite, il ne faudrait pas qu’il oublie la laïcité, la démocratie et la République !
      « Excessif ! Excessif ! déclarera notre bon maire débonnaire salvetois, grand protecteur de la Secte Salvetoise  pour qualifier « l’islamo-gauchiste mélenchonien », terme dont adorent m’affubler le gourou  Joël Labruyère et nombre de ses sbires néo-nazis dans nombre de mails et lettres anonymes !

      l’estampille Secte Salvetoise : éléments de réflexion !

      la secte Salvetoise  a bien adopté le fonctionnement commun à toutes les sectes.
      Joël Labruyère, comme tout gourou fort peu respectable, s’entoure de personnages un peu dérangés psychologiquement, souvent en rupture familiale ou sociétale; promet à ses adeptes qui se détacheraient  de leur enveloppe charnelle, la vie éternelle dans un pseudo royaume elfique, ce qu’il nomme la réincarnation éthérique. En attendant, durant leur vie de « pauvres humains », le gourou, les 2 pieds sur terre, les fait bosser pour son profit personnel car l’homme aime le luxe, le sexe et l’argent.
      Bien connu des services de la DCRI (direction centrale du renseignement intérieur) mais aussi de la MIVILUDES (la mission de vigilance et de luttes contre les dérives sectaires) depuis de fort longues années, Joël Labruyère, hormis le fait qu’il ait songé, un temps, à demander l’asile politique aux talibans, a fricoté  avec l’église de la scientologie, l’ordre du temple solaire, de la Maison de Jean, Horus, Mahikari, La Famille – (ex enfants de dieu) – ainsi que Izo Zen ou la nation libre  comme me le faisait remarquer un précédent commentaire :

      Joël Labruyère au centre des Brigandes a été proche aussi de la Scientologie http://www.prevensectes.com/desinfo03.htm et représente certainement une passerelle dans ces milieux occultes. Je me demande s’il y a proximité avec Néo-bienêtre et les organisateurs du Festival pour l’École de la Vie à Montpellier, haut lieu de rassemblement de fêlés en tous genres, proches de l’ INREES (qui a parrainé le festival, et je cite  :
      « 
      L’ INREES est un Institut réunissant des experts du monde de la science, de la santé, de la psychologie, de la spiritualité et de la culture, autour de ces expériences si particulières, dites inexpliquées, surnaturelles, paranormales ou extraordinaires, qui nous invitent à penser l’humain, la vie et le monde autrement. » – néanmoins l’ »Anthroposophie » aussi était présente dans ce festival, peut-être une tête de pont de la scientologie ?)

      Gare au gourou  de la Secte Salvetoise -I-

      Le gourou  et ses adeptes de la Secte Salvetoise ont  quitté l’église romaine récemment, le pape François étant aussi considéré par cet illuminé comme un gauchiste et les jésuites tous des complotistes  avec le Judaïsme ! Tous en coeur donc, pratique habituelle  des dérives sectaires, la Secte Salvetoise a  rejoint l’église orthodoxe de Russie ! Vous ne connaissez pas ? Moi non plus!
      Un tenant de la République Laïque, gauchiste de surcroît et militant de la France Insoumise comme je suis, n’est pas  totalement  au fait des détails de l’orthodoxie; dès lors je me suis adressé au patriarcat orthodoxe ukrainien pour avoir un complément d’information

      Voici  quelques réflexions qui m’ont été transmise :
      « Concernant ces groupes de girouettes qui passe de L’Église romaine au patriarcat de Moscou je dois vous avouer que c’est le cadet de nos soucis n’appartenant à aucunes de ces églises car l’une est mensongère et l’autre avide de pouvoir.
      De plus nous ne reconnaissons pas le patriarcat de Moscou puisque créé en 1943 par Joseph Staline mettant ainsi en place un clergé pro soviétique toujours en place et milliardaire et cela après avoir fait assassiner une grande partie du clergé .
      Le patriarche Cyrille de Moscou est lui même un ancien chef des services secrets du KGB.

      « Dans les conditions où l’agression armée et l’information du Kremlin contre l’Ukraine s’est avérée inefficace, Moscou a commencé à agir sur le terrain religieux, en essayant de diviser  les relations entre les communautés religieuses du pays; un élément de cette technologie était l’annonce d’un conflit supposé présent dans l’ouest de l’Ukraine (Crimée) entre le patriarcat de Moscou et l’église catholique grecque ukrainienne. « 

      Photo:Ecclésiastique russe bénissant les armes des nationalistes : Tu ne tueras point ?

      (NDLR : pour les puristes qui veulent aller passer leurs vacances au Donbass, la secte Salvetoise pourra vous organiser le voyage et vous servir d’interprète.)
      Il doit être clair que la hiérarchie  est essentiellement une construction politique.
      (NDLR / rappelons aux non initiés que les Orthodoxes sont des catholiques qui ne reconnaissent pas l’autorité du pape, le représentant de l’église Orthodoxe étant le Patriarche de Constantinople] La structure de l’église ne se fonde pas sur des valeurs évangéliques de la liberté, de la vérité et de l’illumination, mais sur la peur, l’autoritarisme et la promotion du nationalisme sous le couvert de zèle religieux. Ce genre de religion patriotique , déifie l’État et donne la sanction divine à l’impérialisme d’une nation.
      Dans un climat de patriotisme exacerbé en Russie, des ecclésiastiques russes n’hésitent pas à s’afficher publiquement avec des armes.

      Voilà donc avec qui fricotent quand ils partent en Russie (ha les jolies colonies de vacances au Donbass !)
      Les adeptes de la secte salvetoise ont fait leur “migration spirituelle” vers des ultra-nationalistes orthodoxes moscovites avides de pouvoir par le sang et les larmes pour empêcher les peuples de disposer librement d’eux-même!
      L’ultra nationalisme agrémenter de religiosité, c’est la guerre comme ce fut le cas il y a 25 ans  en ex-Yougoslavie entre les serbes, les croates et les bosniaques. (Écoutez :  la lourde présence des brigandes à la salvetat / les Mutins de Pangée )

      Gare au gourou de la Secte Salvetoise -II-

      Pratiques communes de dérives sectaires, auxquelles la Secte Salvetoise n’échappe pas.

      1. les mariages internes.
        Prenez une adepte elfique que nous appellerons « A », en couple ( 1 enfant) avec un adepte  au corps décérébré que nous nommerons « C ». c’est le couple CA !
        L’elfique « A » se sépare de « C » pour épouser un autre corps décérébré de la secte que nous appellerons  C ‘ (C prime pour les non matheux ). Nous avons donc le couple CA ‘ !
        Conclusion arithmétique : CA+ CA’ = CACA  prime dans la Secte Salvetoise !
      2. Les naissances à domicile.
        Certes cette pratique, donner la vie chez soi, n’est pas interdite mais à notre époque les cas sont très rares et se font quand même avec un suivi médical et avec l’aide de professionnels de santé ayant une certaine aptitude. Dans le cas  de la Secte Salvetoise, ce sont les autres adeptes elfiques qui pratiquent l’accouchement. Le seul professionnel de santé qui serait intervenu au dernier moment, serait le médecin généraliste de la Salvetat qui se trouve être le fameux maire du village. Rassurez-vous, grâce aux incantations  délirantes du vieux gourou, tout s’est fort heureusement bien passé !….
        Peut-on s’interroger sur ce qu’en pense  les services de la protection maternelle Infantiles ? La question reste en suspend…. Quand aux vaccinations obligatoires (qui vont passer de 3 à 12), nous savons que nous pouvons compter aussi  sur la vigilance de notre Maire auprès de ses amis  de la secte salvetoise afin que ces derniers vaccinent leurs progénitures !
      3. L’instruction des jeunes enfants.
        Là aussi, l’école de la république n’étant pas obligatoire, c’est une pratique courante dans les sectes de faire l’instruction à domicile  avec tout de même un contrôle académique à distance car en France Républicaine, l’instruction demeure obligatoire !
        Dans le cas de notre Secte Salvetoise, hormis l’année scolaire 2016/2017, où les enfants ont été scolarisés, ce qui a permis à notre bon maire  de crier urbi et orbi  que les sectaires avaient sauvé la 4ème classe de l’école du village, menacée  de disparaître. Les choses ont regagné la « normalité »  d’une secte. La sentence du gourou est tombé :  » l’école de la République est totalitaire, elle prend en otage nos enfants ». Ni une ni deux, tous les enfants sont déscolarisés en cette rentrée 2017/2018, ce qui était  dans la logique de leurs esprits illuminés puisqu’ils remettent en cause  les programmes pédagogiques et en arrivent même à brûler  des manuels !
        Ébullition ! Ébullition ! Réunion des maires avec l’ inspecteur d’ Académie : quel devenir pour la 4ème classe de l’école de la Salvetat ?
        En attendant, les petites blondes continuent à être utilisées  et mis en scène dans des clips haineux et violents parfaitement adaptés à l’éducation civique de jeunes enfants selon la aussi les illuminations guerrières du sorcier –  gourou,  directeur / parolier de Barka – papa-fric – production, sans que cela n’émeuve le moins du monde la bien « bienpensance » de notre très cher maire Thibault Estadieu avec  son « tolérantantisme » si peu vertueux !
        Cela finira-t-il par alerter  les services de protection de l’enfance  ?….

      Secte Salvetoise : l’ idylle de l’édile !

      Lors des vœux à la population, vendredi 05 janvier 2018 à la salle des fêtes du village,  la Secte Salvetoise, le fan club  de Thibault Estadieu, était complet au premier rang (comme chaque année depuis 2016) pour applaudir le premier magistrat de la commune surtout lorsque celui-ci déclara, sortant 3 feuillets de sa poche (donc rédigé à l’avance),  que vu le tapage médiatique, celui qui nuisait à la Salvetat, à ses habitants, à ses commerçants, à ses artisans, à l’image et au développement du village, ce n’était pas la Secte Salvetoise mais Thierry Canals….
      Ovations de la Secte Salvetoise, qu’il invita même à se rapprocher pour la « photo de famille ». Un certain malaise  fut tout de même perceptible dans  l’assistance plus clairsemée cette année que les années précédentes.

      Historique (politique)  d’une dérive municipale.

      Voilà donc 10 (dix) ans que Thibault Estadieu est en responsabilité de la commune.
      Élu pour la première fois aux municipales de mars 2008, meneur d’une liste apolitique, il ne considérait pas le rédacteur de la lettre panache salvetois comme un trublion gauchiste  qui désirait lui nuire puisque je fis une  campagne active pour celui que je considérais comme étant un ami ! Faisant trébucher, à la surprise générale, l’ancien Maire  conseiller -général socialiste  en place depuis 3 mandats (c’est dire si le notable enfant du pays était bien implanté), Thibault Estadieu fut élu !
      Maintes fois Thibault Estadieu et ses conseillers m’ont chaleureusement remercier pour mes rédactions dans la lettre panache salvetois qui avait permis cette victoire totalement inattendue.
      Nos relations amicales perdurèrent durant tout ce premier mandat et, en 2014, malgré un profond remaniement de sa liste qui prit l’étiquette « divers droite », la lettre panache salvetois refit une campagne  électorale active pour la réélection du Docteur Estadieu.
      N’ayant jamais été syndiqué ni encarté, unique rédacteur de la lettre panache Salvetois d’opinion de gauche certes mais non inféodée à quiconque, je soutenais donc un « divers droite » respectueux (croyais-je) des valeurs républicaines. Cela participait de ma liberté, de ma liberté rédactionnelle, de ma liberté d’expression.
      Notre bon maire débonnaire, comme le qualifie la Secte Salvetoise, m’appréciait tant, surtout en période électorale où, lui-même, me transmettait  des informations qu’il aimait bien lire  sur les billets que je rédigeais afin de créer la polémique. Sacré coquin le père Thibault  : Il en aurait des histoires « croquignolettes » à raconter aux journalistes si seulement il les recevait !
      Notre « différent » n’est donc intervenu qu’en 2015 avec l’arrivée de la « SECTE » sur la commune. Lorsque je lui ai fait part qu’il devrait s’interroger sur ces gens là, et ne pas traiter ce problème sur les réseaux sociaux comme il a si bien l’habitude de le faire, Mon ami le maire m’a fait la réponse suivante :

      Thibault Estadieu : Ta connerie n’a d’égal que ton intolérance envers ceux qui ne pensent pas comme toi mon cher Thierry…. Pour notre mariage à tous les deux, en plus des sixties comme animations musicales, on prendra les brigandes en demoiselles d’honneur, ce qu’il ne faut pas faire pour plaire à sa promise, et on demandera à ton frère de faire les photos devant chez lui, c’est juste en face l’église, pratique non !
      Ci-dessous la capture d’écran la capture d’écran  du mur Facebook de l’édile salvetois.
      Bien évidement notre bon maire débonnaire a supprimé depuis ce genre de post. Je lui rends donc sa « dot ».

      Mur FB Thibault Estadieu au sujet de la secte salvetoise

      Je n’ai donc rejoint le mouvement de la France Insoumise, emmené par Jean-Luc Mélenchon pour un programme : l’Avenir en Commun !  C’était en 2015 , pour les élections départementales et les régionales ! Tu parles d’un extrémiste gauchiste ?
      C’est donc cette Secte Salvetoise que notre cher Maire – Médecin  veut laisser prospérer  sur le territoire  qu’il administre depuis 10 ans maintenant. Comme accoutumé , il fuit ses responsabilités. Depuis 10 ans,  quand il y a un problème, c’est toujours la faute  à l’autre !
      Ainsi il en va de tout. Prenons un exemple, le développement économique  , la filière bois du Camp del Tour, commune de la Salvetat sur Agout qui a reçu le label PER (plan d’excellence rurale  – 11 PER an niveau national), environ 3 Millions d’euros investi depuis 2008 en 3 phases sur 10 ans. Un gâchis , un fiasco  dont on ne connaît pas encore à ce jour les conséquences.
      Voilà ce que m »en disait Monsieur Christian Druon dans un commentaire :

      Monsieur
      Je viens de lire avec intérêt votre bulletin.
      Je me permets de vous écrire, puisqu’en tant que propriétaire je suis concerné par la ZAE sise à Camp del Tour à La Salvetat.
      Vous évoquez la préoccupation de Me Bousquet , nouveau président de la Communauté de communes, concernant l’essor économique de la ZAE.
      Je vous informe que ce n’est pas le seul souci dont il a « hérité ». En effet en 2013 à été construit sur une parcelle m’appartenant le bâtiment « Bois et forêt » situé à l’entrée de la zone.
      Me Bousquet en a été informé par sa directrice lors de sa prise de fonction. Très vite après le premier contact, j’ai eu le sentiment que l’impératif premier était de mettre hors de cause Me Cros qui est pourtant à l’origine de l’ensemble de ce projet.
      Constatant que neuf mois de tentative de négociation amiable restaient sans effet, j’ai fait assigner en justice la C. C. et ai décidé de rompre le silence que je m’étais imposé depuis l’origine de cette affaire aux tiroirs multiples.
      Je viens donc et par ailleurs d’informer de cette situation Me Mesquida, président du conseil départemental ainsi que Me Huppé, député de la 5éme circonscription.
      Je me tiens à votre disposition, si vous le souhaitez, pour de plus amples précisions.

      Me Druon Christian à Riols

      Monsieur Estadieu administrait déjà la commune à cette époque là, signait les permis de construire, siégeait aussi à la Communauté des communes et votait les projets. Bien au fait de ce qui se passait, se tramait, la municipalité salvetoise voudrait se parer d’une innocence qu’elle n’a jamais eu et mettre la responsabilité  de ce gâchis sur le dos des autres mais quelles actions publiques, a-t-il fait en 10 ans pour dénoncer ce gâchis ?
      toujours, toujours la faute aux autres !

      Dessin d’Alain G.

      Ainsi  est-ce  celui qui agit ou celui qui dit le responsable ?
      Responsable mais pas coupable Monsieur Estadieu ?
      Je n’ai fait que relater  des faits que souvent Monsieur le maire me relatait, comme il a semble-t-il transmis des informations à Monsieur Druon.
      Monsieur le Maire serait-il un peu manipulateur ?
      Il m’a trahi comme il a trompé la confiance de nombres  de ses appuis et plus encore ses électeurs.
      Oui ! Monsieur le Maire peut se faire ovationner par la Secte Salvetoise  mais demain si les salvetoises et les salvetois n’y prennent pas garde, notre commune deviendra une vaste base de survie pour des suprémacistes en mal d’identité voulant appliquer la thèse du « grand remplacement »  et sur l’esplanade  Soral (ou Camus) ex-place des Troubadours, les brigandes Salvtoises  interpréteront des bluettes infâmes pour des fêtes identitaires attirant tout le beau monde de la facho sphère en désespérance.

      Bien heureusement des soutiens viennent d’un peu partout, comme le dessinateur Alain qui m’envoie des caricatures et le chanteur KANY  qui  a composé tout à fait gracieusement une chanson « Les sauvetois » en vidéo sur YOU TUBE ;  ainsi que tous les  gens de la France Insoumise et  autres « gauchos » anti racistes  qui m’ont adressé  des témoignages d’amitié et de persévérance dans la résistance.

       

       

      Merci aussi à tous ceux qui ont apposé  leurs signatures (plus de 14.000)  dans la pétition mise en ligne par Christophe Pourprix demandant au procureur de la République d’engager des poursuites  envers la secte Salvetoise et notamment son gourou Joël Labruyère pour incitation à la haine raciale.
      pour signer la pétition  suivre ce lien :
      Me le procureur de la République stop a la propagande raciste antisémite et homophobe du groupe ultra droite des brigandes

      Dessin d’Alain G.

      -La presse nationale écrite et parlée traite du sujet :

      "Foutez le camp", "Le grand remplacement", "France, notre terre": auteur de titres pop-rock aux paroles violemment xénophobes, le groupe des Brigandes, installé dans un village de l'Hérault, est soupçonné de servir de façade à une communauté sectaire dominée par un personnage trouble.

      Derrière ce groupe "clairement d'extrême droite avec de fortes allures complotistes" apparaît un certain Joël LaBruyère: "C'est un personnage bien connu de nos services pour l'emprise mentale qu'il peut développer sur des groupes", explique à l'AFP Serge Blisko, président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes).Les Brigandes relèvent avant tout "du phénomène sectaire", l'extrême droite étant "divisée à leur égard", abonde le politologue Jean-Yves Camus. Considérés comme des "dégénérés" par le directeur de la revue Rivarol, Jérôme Bourbon, les membres du groupe ont en revanche le soutien du site Synthèse nationale, proche de Carl Lang, et celui du groupuscule identitaire de la Ligue du Midi.

        La Salvetat-sur-Agout, où les Brigandes et leur entourage sont installés depuis trois ans, par "peur" ou "ras-le-bol", beaucoup d'habitants refusent de s'exprimer sur la petite communauté, qui refuse de parler à la presse et n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP.D'autres habitants, comme le boulanger Régis Boucher, estiment que le groupe formé d'une vingtaine d'adultes et d'une dizaine d'enfants "n'embête personne" et fait marcher le commerce. Mais un nombre croissant s'inquiètent de l'influence "d'une secte d'illuminés"."Prise de contrôle symbolique",,"Ces filles qui chantent des horreurs sont sous l'emprise d'un gourou, Joël LaBruyère, c'est lui le danger", assure Thierry Canals, qui alerte depuis des mois sur "la face cachée" du groupe dans cette "station verte" de 1.200 habitants, connue pour ses bois, ses rivières et son eau pétillante exploitée par Danone. M. Canals, qui milite à la France Insoumise, a porté plainte pour "menaces" fin 2017.

      "On est victimes d'intimidations, de manipulation mentale, on se sent abandonnés par l'Etat", se désespère Christophe Pourprix, travailleur social et voisin immédiat de la communauté, dans un hameau reculé. "Ils sont barges et ils vont nous rendre tous barges !", dit celui qui a lancé une pétition contre le groupe ayant recueilli plus de 14.000 signatures."Il y a une stratégie véritablement sectaire pour contrôler un village affaibli économiquement en divisant les gens et en noyautant les associations", souligne un jeune père de famille qui se dit "apolitique". Face au local "lugubre" du groupe, jouxtant la mairie, "avec crâne et candélabres", une commerçante dénonce, elle, une "prise de contrôle symbolique du village".

      "Dans un Etat de droit, on ne peut pas empêcher des gens de s'installer dans un village", répond le sous-préfet de Béziers Christian Pouget.

      Ce dernier a cependant saisi le procureur de la République de Béziers Yvon Calvet, qui confirme qu'une "enquête de gendarmerie est en cours pour vérifier le contenu des chansons et établir si certaines paroles peuvent tomber sous le coup de la loi pénale".Les clips du groupe, dont la réalisation est plutôt léchée, mettent en scène les jeunes femmes qui le composent entonnant d'une voix claire sur des mélodies entraînantes ces paroles ultra-réactionnaires et comptent des centaines de milliers de visionnages sur YouTube. Au coeur des interrogations de la justice, celui qui se présente comme le "directeur artistique" et l'auteur des paroles en question: Joël LaBruyère, qui expose lui-même ses thèses confuses dans une vidéo fin 2017, coiffé d'un béret rouge et portant un masque noir dissimulant entièrement son visage.

      La Miviludes, qui a dépêché deux conseillers dans l'Hérault en 2016 et entendu d'ex-membres du groupe, dit croiser depuis 2010 "dans des signalements et des interrogations" le nom de cet homme qui s'est fait aussi appeler Elihoé, Mister Kevin ou Joël Barka.,"Totalement asocial"

      Une plainte notamment pour "abus de faiblesse", "travail dissimulé" et "violences volontaires" a été déposée contre lui par cinq anciens adeptes --une femme et quatre hommes-- dans les Hautes-Pyrénées, où résidait auparavant le groupe. Elle est en cours d'instruction, a confirmé à l'AFP le procureur de la République de Tarbes Pierre Aurignac."Les plaintes ont été déposées en janvier 2015, depuis il y a eu au moins trois juges d'instruction successifs mais peu d'avancées", se désespère Me Rodolphe Bosselut, qui a demandé le dépaysement du dossier à Paris.

      Dans cette plainte collective, dont l'AFP a obtenu copie, les anciens membres du groupe disent avoir dû "fuir" fin 2014 et décrivent la "totale soumission" exigée par un "chef" aux "monologues interminables" qui "diabolise" la société extérieure, amène de jeunes gens à "rompre avec la famille, les amis", contrôle les comptes bancaires personnels, capte des héritages...,,Selon eux, le groupe de jeunes gens formé autour de Joël LaBruyère, né en 1948 à Rouen, fondateur de "l'Omnium des Libertés" et un temps proche de la Scientologie, a vécu tour à tour dans l'Orne, en Belgique, dans les Pyrénées, en Espagne, en Italie, sous des noms comme "Royaume elfique" ou "Nation libre".

      Me Bosselut dit se faire "beaucoup de souci" pour les femmes et la dizaine d'enfants restant dans ce "groupe au fonctionnement sectaire, qui vit replié sur lui-même avec un côté totalement asocial".

      Les services de l'Etat dans l'Hérault ont été informés de la déscolarisation de cinq enfants du groupe à la rentrée 2017 et disent suivre ce dossier de près.Le groupe prône la formation de "clans" pour lutter contre une "dégénérescence" de la "civilisation européenne" et qualifie l'Education nationale de "viol psychique de masse".

       La radio privée nationale  va voir également  A La Salvetat-sur-Agoût, le groupe de musique Les Brigandes crée la polémique.

      Célèbre pour son eau pétillante, la ville de La Salvetat-sur-Agoût se divise au sujet des Brigandes, un groupe de musique aux textes identitaires, xénophobes et complotistes derrière lequel se cache Joël La Bruyère, gourou célèbre, déjà à la tête de plusieurs sectes.

      Mise en ligne le 04/01/2018

      -Invitation aux citoyens-consommateurs à une possible "SANCTION"  économique  /par l'admin du blog :
       
      Les Salvetoises pétillent et font frétiller le peu distingué carabin-maire  Estadieu,et certains de ses concitoyens !Mais ces illuminés   posent de façon éclairante la question de la  Maltraitance des enfants vivant en milieu sectaire.
      L’image peu ragoutante de  la municipalité Estadieu  ,ne  fait que pâtir de sa  proximité avec des ultra nationalistes sectaires et qu'a cela ne tienne,si pour que l'indignation collective s'exprime encore plus ,il faille en appeler au boycott économique du breuvage local (Lire sur cette pratique  Le coup de gueule de Marion Cotillard à propos de Lactalis ) quitte à écorner les bœufs du terroir,et à ternir l'image de la Salvetat .
       

        En demandant à un gourou et à sa secte de se rapprocher pour une "photo de famille" Estadieu fixe officiellement ses  vœux municipaux par le scellement de  ses amitiés  ,et une réflexion politique s'impose D’un  côté,on a  la "parole libérée" ,qui est celle d'un élu sans rapport avec la valeur Liberté (issue de sa trilogie avec l’Égalité  et la Fraternité ) .C'est  cette association municipale avec la xénophobie, la violence et la haine que le praticien -maire questionne le "républicanisme".Déjà  depuis la classe de laquelle  les parents gouroutisés ont  retiré les enfants. L'interrogation est d'abord éducative   : L’éducation démocratique est-elle une utopie ?  .Ensuite ,elle est professionnelle  ,soit ce docteur manque de discernement et il faut saisir l'ordre des médecins pour qu' Estadieu soit légitimement retiré du circuit des soignants ,soit il  a été formé au Gud et en assume l'idéologie,ce qui appelle une réponse politique de l'intercommunalité ,du député ...

      .Vu sous l’aspect institutionnel et gendarmesque,( Puisque les  bleus  minimisent la situation en   réduisant  les dérapages réguliers des adeptes envers autrui à de banals "problèmes" de voisinage ),il reste de toute façon  difficile de ne pas s'imaginer qu'Estadieu ne bénéficie pas de largesses d'ordre publique et de  protections d'état!Il va falloir que le prefet explique cette situation !

      Si ce n'était pas le cas les représentants de l'état et leurs services à l'enfance devraient obligatoirement réagir en  "témoins secourables" d'une enfance mise en danger ....accompagnés de flics !

      S'il  était  besoin d'appuyer cette urgence ,présentons leurs  le travail sur Les principes de la “pédagogie noire”   l’œuvre encore méconnue d’Alice Miller qui  raconte ceci:

      -L'ancienne psychanalyste   parle de "l’enfance et des conséquences des maltraitances à l’âge adultes, comme la reproduction de ce que l’on a soit même subis contre nos propres enfants, les souffrances qui en résultent ou encore nous explique que les criminels ont été effroyablement maltraités et qu’ils n’ont jamais rencontrés de "témoins secourables" selon sa propre expression qui leur montre autre chose que la violence et la cruauté de leurs propres parents, quelqu’un qui leur donne un peu d’amour et de compassion, ce qui leur évite de devenir des criminels."Comment briser le cercle de la violence éducative ?

      que ne le fait-on pas car ce n'est pas compliqué!

      Dés lors que les enfants de la secte  se retrouvent dans un cadre qui 
      est également ultra nationaliste et suprémaciste blanc,cette " éducation (qui) a pour but
      de briser la volonté de l'enfant pour en faire un être ... Elle la dénonce en tant que racine de la
      violence sociétale et terreau fertile aux idéologies les plus criminelles, dont le nazisme dans les
      années 1930/1940. "

      Suite de la revue de presse:Hérault: Une plainte déposée pour agression contre les Brigandes, un groupuscule proche de l’extrême droite  ...

       

      VILLAGE DIVISÉ Le groupe Les Brigandes qui revendique des idées racistes et fascistes est installé dans le petit village de la Salvetat-sur-Agoût dans l’Hérault depuis 2015…

      La Salvetat-sur-Agoût: dérive sectaire autour du groupuscule d’Extrême- Droite"les brigandes "

       Mercredi 03 Janvier 2018 - 
       
      Le groupe "Les Brigandes" qui revendique des idées racistes et fascistes est installé dans le petit village de la Salvetat-sur-Agoût dans l’Hérault depuis 2015. Le groupuscule présenterait de sérieuses dérives sectaires

      "Elles sont jeunes, souriantes et masquées. Sur fond de mélodies folk, ces mères de famille chantent des textes complotistes et identitaires". C'est ainsi que Le Parisien décrit le groupuscule d'extrême droite "Les Brigandes" qui réside dans la petite commune de Salvetat dans l'Hérault depuis 2015 perturbant la tranquillité.

      Comme le rapporte le journal dans un reportage, une trentaine de personnes, gravitant autour du groupe de musique "Les Brigandes", en référence aux insurgés Vendéens royalistes, créent au sein du village une ambiance délétère. Au sein du village, les habitants dénoncent une "ambiance détestable". "Les habitants se regardent en chiens de faïence. On ne sait plus qui est pro-Brigandes, qui est anti… Ça a ruiné des amitiés", observe l’un d’eux.

      En effet, il faut dire que "le groupe cartonne auprès de la fachosphère, l'extrême droite sur le Net, et cumule plus de quatre millions de vues sur YouTube", souligne le Parisien. Sur fond de mélodie lancinante, les jeunes femmes s’en prennent aux juifs, aux journalistes, aux francs-maçons, aux musulmans, aux réfugiés, aux antifascistes ou aux homosexuels et même aux Jésuites dont la pape François en personne.

      Derrière le groupuscule d’extrême droite se cache un homme Joël Labruyère, et sa société Barka Productions, bien connus des associations de lutte antisectes. Ce dernier aurait d'ailleurs monté plusieurs autres sectes depuis 1996.

      "Cette communauté montre des signes d’emprise chez ses membres", explique Serge Blisko, directeur de la Miviludes, la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires. Si pour l'instant aucune procédure judiciaire n'est engagée pour demander une dissolution de ce groupe, le journal précise toutefois que la Direction générale de la Sécurité intérieure (DCRI) surveille néanmoins le groupe.

      France Bleu Hérault rapporte que Thierry Cazals, une homme lutte contre le groupuscule depuis son installation, a porté plainte contre le groupe pour agression. "La dernière agression contre moi, c’était en pleine matinée, dans l’espace public, près du monument aux morts. Ils m’ont suivi jusqu’à la voiture, m’empêchant de rentrer. Et puis, il y a eu le flot d’insultes", témoigne-t-il.

      Auteur : La rédaction de FranceSoir.fr

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      es membres de l'entourage du groupe musical d'extrême droite, installé à La Salvetat-sur-Agoût (Hérault), cherchent à intimider leurs détracteurs. Thierry Canals avait déposé une plainte fin novembre pour agression. Une information publiée par Midi Libre le 29/11/2017.

      "Je sortais de l'agence du Crédit Agricole de La Salvetat-sur-Agoût en compagnie de mon épouse et nous regagnions notre véhicule garé un peu plus loin. Devant le monument aux morts, nous avons été abordés par trois des membres de la communauté qui abrite les Brigandes”, détaille Thierry Canals.

       
       

      L'homme est un peu le “poil à gratter” de cette commune des Hauts Cantons. Il est la cheville ouvrière du blog Panache Salvetois et s'évertue à dénoncer les agissements des Brigandes, ce “groupe ultra-nationaliste” comme il les nomme, depuis son arrivée à La Salvetat à l'été 2015.

      Une étrange communauté
      C’est à l’été 2015 que le “groupe musical” les Brigandes et son proche entourage s’installent à La Salvetat pour y vivre en communauté sous la houlette d’un certain Joël Labruyère. Dans leurs chansons, mises en image dans des vidéos, ces jeunes femmes dressent les louanges du grand remplacement, chantent la perte d’identité, la bienpensance. Leurs “ritournelles”  ont rapidement conquis une frange de l’extrême droite (Midi Libre du
      23 septembre 2016). 

      LIRE AUSSI - Hérault : un groupe musical identitaire sème le trouble à La Salvetat

      Hérault : plainte et violence dans le sillage du groupe musical des Brigandes
      Injures et dépôt de plainte

      “Ils m'ont menacé et m'ont dit que si je continuais à parler d'eux, ça allait très mal se terminer pour moi”, détaille Thierry Canals qui rejoint finalement son automobile sous les injures, le 7 novembre dernier. Le lendemain, il se rend à la brigade de gendarmerie de Saint-Pons-de-Thomières pour y déposer une plainte pour “menace de délit contre les personnes avec ordre de remplir une condition”. Joints par Midi Libre, ce mardi 28 novembre, les militaires ont confirmé qu'une enquête est en cours suite à ce dépôt de plainte et que, par conséquent, ils ne peuvent en dire plus.

      Thierry Canals, lui, n'est pas homme à se démonter. “Je ne vais pas arrêter d'écrire”, nous confirme-t-il. D'autant que ce n'est pas la première fois qu'il est la cible d'une tentative d'intimidation. Déjà en juillet dernier, alors qu'il était absent de son domicile, trois hommes gravitant dans l'entourage des Brigandes ont fait irruption dans sa propriété. À sa jeune fille, seule présente ce jour-là, ils ont dit vouloir transmettre “un message” à son père. Ces faits, le bloggeur du Panache Salvetois les a consignés dans une lettre adressée au procureur de la République de Béziers, le 19 juillet dernier. Suite à ce courrier “les gendarmes sont venus me rencontrer pour m'expliquer que faute d'effraction, il ne pouvait y avoir de dépôt de plainte”, explique Thierry Canals.

       

       

       

      Selon lui, le groupe a pignon sur rue à La Salvetat : “Ils possèdent un studio d'enregistrement et une boutique juste à côté de la mairie. Là, les membres de la communauté y accueillent le public pour propager leurs idées et y proposent des ouvrages dont certains font la promotion du grand remplacement et d'autres thèses d'extrême droite.”

      “Une certaine pétoche”

      Toujours selon Thierry Canals, “ils suscitent une certaine pétoche à La Salvetat. J'ai reçu des messages de soutien mais les gens, dans leur majorité, ont peur et ne veulent pas se mettre en avant pour dénoncer leur présence”. Une semaine après cette opération d'intimidation à La Salvetat, c'est à Paris que les proches des Brigandes ont fait parler d'eux. Le 14 novembre au soir, l'un d'entre eux a eu maille à partir avec Jérôme Bourbon, le directeur de Rivarol. L'hebdomadaire d'extrême droite s'en était pris violemment aux Brigandes, en avril 2016, publiant un dossier à charge et les accusant notamment d'être “les adeptes d'une secte satanique”.

      Le 14 novembre, donc, comme le rapportent nos confrères de L'Obs, Jérôme Bourbon a été victime d'un coup dans le nez après avoir reçu, les jours précédents, des mails lui intimant “de faire disparaître d'Internet une partie du dossier que Rivarol a consacré au groupe sectaire il y a un an et demi”. Le directeur de Rivarol a, après son agression, indiqué aux journalistes de L'Obs, avoir l'intention de déposer plainte. La balle semble être désormais dans le camp des autorités.

       

      LIRE AUSSI - À La Salvetat, le maire veut calmer les esprits au sujet des Brigandes

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