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18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 02:05

 rassemblement pacifiste dimanche 16 novembre à 11h15 devant le monument aux morts du Caylar (34) ,à lire dans le détail en bas de ce CP

 

FÉDÉRATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE

Membre de l’Association Internationale de la Libre Pensée (AILP)

10/12 rue des Fossés-Saint-Jacques 75005 PARIS - Tél  : 01 46 34 21 50 – Fax  : 01 46 34 21 84

libre.pensee@wanadoo.fr http://www.fnlp.fr

 

 


 

  • COMUNIQUE DE PRESSE

 

A la cérémonie de Beuvraignes dans la Somme,

Jean-Julien Chapelant, Fusillé pour l’exemple le 11 octobre 1914,

n’a toujours pas été réhabilité !

 

 

Le 11 octobre 2014, dans cette petite commune de la Somme, le gouvernement s’est livré, une nouvelle fois, à une manœuvre honteuse concernant les Fusillés pour l’exemple de la Guerre de 1914-1918.

 

Annonçant sa venue, puis la décommandant, Kader Arif , Ministre délégué aux Anciens combattants a encore été l’homme des fausses promesses. Le collaborateur du Ministre a lui aussi renoncé au déplacement.

 

Une stèle a été inaugurée en hommage à Jean-Julien Chapeleant, mais cela ne constitue en aucun cas une quelconque réhabilitation. On érige une stèle, mais le gouvernement laisse dans le déshonneur et l’opprobre une victime de la guerre, soldat tombé sous les balles françaises, mort PAR la France.

 

C’est encore une parodie de justice !

 

Il y a un détail qui en dit bien long sur « l’hommage rendu » au Fusillé. A la droite de la stèle, il y a un médaillon à la gloire du 98eRégiment d’Infanterie qui a fusillé Jean-Julien Chapelant. Avec la devise du Régiment : « Toujours prêt ». Toujours prêt à fusiller ?On unit ainsi la victime et les fusilleurs dans un même hommage.

 

C’est le même scandale qu’a décidé le Président de la République en déclarant vouloir mettre une stèle sur les 650 Fusillés pour l’exemple au Musée des Invalides. Il unit ainsi les Fusillés et l’armée qui les a fusillés. Victimes et bourreaux confondus !

 

Mise au point

 

Une certaine presse a titré sur des « huées lors de l’inauguration » de la stèle. Avec un détail insolite, le contenu de l’article, très correct par ailleurs, n’en dit quasiment plus rien dans le corps du texte. Il n’y a pas eu de huées. Simplement quand le représentant de la Ligue des Droits de l’Homme a mentionné « une réhabilitation au cas par cas », un militant de la Libre Penséea dit « Non, collective ! ». C’est tout, mais c’était juste. La Libre Pensée était présente avec sa banderole «Réhabilitation collective des Fusillés pour l’exemple ».

 

Une réhabilitation au cas par cas est une impasse. Plus de 20% des dossiers des 650 Fusillés pour l’exemple ont été détruits. Il n’y a plus de témoins, plus d’accusés, plus d’accusateurs et les dossiers ont été faits par les fusilleurs. Ce ne peut être dans ces conditions qu’un réexamen objectif pourrait être conduit.

 

Une réhabilitation « au cas par cas » est un moyen dilatoire pour ne pas réhabiliter les 650 victimes des fusilleurs. Par ailleurs, si on est contre la peine de mort, alors on ne peut être pour « le cas par cas », car sinon cela voudrait dire qu’il existe des Fusillés qui ont mérité d’être fusillés et de subir la peine de mort, la peine infamante.

 

On est pour ou contre la peine de mort, il faut choisir !

 

Quand on est un républicain, un démocrate ou un pacifiste internationaliste, il ne serait y avoir de bonnes « peines de mort » et de bonnes « fusillades». C’est la barbarie de tuer son semblable qui doit être honnie et condamnée.

 

Cette triste palinodie gouvernementale renforce, s’il le fallait encore plus, la  Libre Penséeà appeler tous ceux qui se reconnaissent dans la réhabilitation collective des 650 Fusillés pour l’exemple de la Première Guerre mondiale à se rassembler encore plus nombreux dans les rassemblements pacifistes du 11 novembre avec l’Association Républicaine des Anciens Combattants, l’Union Pacifiste de France, le Mouvement de la Paix, de nombreuses sections de la  Ligue des Droits de l’Homme et les organisations syndicales de la CGTet de la CGT-Force Ouvrière.

 

La Libre Pensée fera ériger un monument en hommage aux 650 Fusillés pour l’exemple, victimes de la guerre, sur la ligne de front.

 

La République réhabilitera collectivement les Fusillés pour l’exemple !

Nous sommes aussi la République !

 

 

Craonne, le 15 octobre 2014

 

La Fédération de l’Hérault de la Libre Pensée vous invite à participer dimanche 16 novembre à 11h15 devant le monument aux morts du Caylar (34) à un rassemblement pacifiste pour la réhabilitation collective des Fusillés pour l’exemple de la guerre de 14/18.

Ce rassemblement sera suivi d’un repas fraternel (inscription auprès de William DUPRAT – 2, rue G.Brassens – 34320 Roujan - avec un chèque de 20 euros par repas au nom de la Libre Pensée)

 


http://ljdm.caius.homeip.net/images/mobilisation%20generale%201914.jpg

 

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 03:45
La voix de la France enfouie sous les bombes
par Alain Gresh, octobre 2014
http://www.monde-diplomatique.fr/2014/10/GRESH/50884

 

Il était une fois un pays. Ce n’était pas une superpuissance mais, dans un monde coupé en deux, il proclamait à la fois son attachement au camp occidental et son refus de la vassalisation. A Phnom Penh, en 1965, le président Charles de Gaulle dénonçait l’intervention américaine sans issue au Vietnam ; à Paris, en juin 1967, il condamnait l’attaque israélienne contre ses voisins arabes. Longtemps après, l’écho de cette voix résonnait encore.

Chacun se souvient du discours flamboyant du ministre des affaires étrangères français Dominique de Villepin au Conseil de sécurité des Nations unies, le 14 février 2003. La France, prévenait-il, opposerait son veto à une résolution autorisant une action militaire contre l’Irak. Avec plus d’une décennie de recul, des dizaines de milliers de morts, un Etat irakien à la dérive, cette harangue sonne toujours juste.

Pourtant, ce ne fut qu’un chant du cygne. Effrayé par sa propre audace, le président Jacques Chirac entérina quelques semaines plus tard l’occupation américaine de l’Irak, puis se démena pour rétablir les ponts avec Washington. Son successeur, M. Nicolas Sarkozy, accéléra la marche à l’inféodation : la France rallia le commandement intégré de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) et se proclama fidèle alliée des Etats-Unis, encore dirigés par M. George W. Bush.

Mais il allait revenir à un président socialiste d’achever le tournant de la soumission. En envoyant des troupes au Mali et en Centrafrique tandis que son ministre de la défense proposait de récidiver en Libye, en reprenant les arguments de Tel-Aviv durant la guerre de Gaza de l’été 2014, M. François Hollande engagea le pays dans la « guerre mondiale contre le terrorisme ».

Pour conforter son statut de chef des armées, sans l’ombre d’une hésitation ni débat à l’Assemblée nationale — sinon une discussion sans vote après la décision —, il fournit des armes au gouvernement irakien, alors même qu’il n’y avait plus de premier ministre à Bagdad. Puis, le 19 septembre, il envoya les Rafale français à la traîne des F-16 américains.

Tout en affirmant une autonomie d’action dans les détails — le choix des cibles frappées —, le président de la République s’en remet aux choix stratégiques de Washington. Il n’ignore pourtant pas que la coalition de pays créée pour combattre l’Organisation de l’Etat islamique est hétéroclite, et que les buts de l’intervention américaine demeurent flous (lire « Guerre contre le terrorisme », acte III).

Les autorités reprennent une vieille antienne : en se battant en Irak (deux cent cinquante conseillers militaires français se trouveraient sur le terrain (1)), la France se protégerait, se mettrait à l’abri de la « menace terroriste » — alors même que de telles ingérences tendent à légitimer et à unifier les groupes djihadistes dans leur combat contre l’Occident. En privilégiant l’option militaire, Paris renonce à se faire entendre. Désormais, le bruit des bombes recouvre la voix de la France.

 

Alain Gresh

 

(1) Lire Philippe Leymarie, « Hollande, l’Irakien », Défense en ligne, Les blogs du Diplo, 17 septembre 2014

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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 10:21
Caché derrière les attaques aériennes des États-Unis, Israël ouvre la voie au Front al Nosra, contre le Liban

Illustration iranienne des bombardements américainsIllustration iranienne des bombardements américains

Copié-collé d’un extrait de la page d’accueil du New York Times du 23 septembre 2014 (à gauche l’original en anglais, à droite la traduction en français)

Extrait 1 du NYT du 23-09-2014 Des bombardements aériens et maritimes ciblent le bastion des terroristes
Par Ben Hubbard, Alan Cowell et Helene Cooper
Cinq pays arabes se sont joints aux frappes étasuniennes contre l’État islamique, en noyant sous un torrent de missiles de croisières et de bombes guidées avec précision la capitale de facto des combattants.
Extrait 2 du NYT du 23-09-2014 En Irak, les frappes ne parviennent pas à déloger ISIS
Par David D. Kirkpatrick et Omar Al Jawoshy
Après six semaines de soutien aérien des Occidentaux, les forces irakiennes n’ont pas vraiment réussi à déloger les combattants du quart et quelque du pays qu’ils ont conquis.
390 commentaires

Le premier article concerne les attaques des États-Unis, la nuit dernière, contre diverses cibles dans l’Est de la Syrie. Le deuxième explique, à la suite, que ces attaques auront peu d’effet en Irak. Leur juxtaposition prouve la futilité de la campagne de bombardements d’Obama, qui fait partie des guerres par procuration [1] déjà en cours contre la Syrie. Résultat de tout cela, l’État Islamique apparaîtra comme de plus en plus légitimé.

Les États-Unis, et une sorte de coalition de dictatures arabes, ont bombardé diverses cibles en rapport avec l’État Islamique dans l’est de la Syrie. Le gouvernement syrien a été informé de l’attaque et n’a pas protesté ouvertement contre lui.

Les États-Unis n’ont pas attaqué de positions de l’État Islamique autour de la ville de Kobane, au Nord de la Syrie, où l’État Islamique combat contre des milices kurdes dans une tentative destinée à ouvrir [2] une nouvelle voie logistique à l’État Islamique, jusqu’en Turquie. Accepter cette nouvelle voie logistique fut, probablement, une partie du prix que la Turquie a dû récemment payer pour la libération de ses diplomates capturés par l’État Islamique.

Les États-Unis ont bombardé, seuls, une cible en rapport avec une partie spécifique du front al Nosra dans le nord-ouest de la Syrie. Les États-Unis disent qu’ils ont touché le groupe Khorassan [3]. Mais ce groupe est juste [4] une invention du Pentagone, dans sa nouvelle campagne Peur, incertitude et doutes [Fear, Uncertainty & Doubt, alias FUD, NdT] [5]. Ce groupe Corassao n’est qu’un segment [6] du déjà connu et ancien Front al Nosra. Alors que l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL, ISIS) s’était préparé à ces attaques aériennes annoncées par les États-Unis et avait dispersé ses militants et matériels, en revanche le Front (Jabhat) al Nosra ne s’était pas préparé et a perdu près de 50 combattants. Un des leaders d’al Nosra, Mohsen al-Fadli al-Kuwaïti, a été tué lors de cette attaque.

Aussi aujourd’hui, les forces aériennes syriennes se sont efforcées de bombarder des positions du front al Nosra dans les collines du Golan, où se trouve, comme nous l’avons déjà indiqué ici [7], al Nosra, ouvrant un corridor depuis la Jordanie jusqu’au Liban, et pour des attaques contre Damas le long de la ligne de démarcation qui sépare Israël et la Syrie. Israël, en soutien, c’est parfaitement visible et clair, à al Nosra, a abattu le SO-24 syrien, utilisant des missiles Patriot fournis par les États-Unis. Bien qu’Israël dise que la frontière aurait été violée, l’avion est tombé sur une localité très éloignée de la frontière, près de Kanaker, en Syrie, à mi-chemin entre la ligne de démarcation et Damas.

Caché derrière les attaques des États-Unis contre l’État islamique et contre d’autres cibles, Israël a déjà pratiquement instauré une zone aérienne d’exclusion, proche du Golan, qui permettra au Front al Nosra de se servir en toute sécurité de ce corridor pour attaquer le Hezbollah à Qalamour et au sud du Liban. Et elle ouvre aussi un espace pour de nouvelles attaques contre Damas.

Les attaques américaines contre l’État islamique en Syrie auront (et les gros titres du New York Times ne le cachent pas) aussi peu d’effet qu’elles en ont en Irak. Sans coordination des attaques aériennes avec une force au sol compétente et disponible, telle que l’armée syrienne, ces attaques des États-Unis contre l’État islamique n’auront aucun impact significatif. J’attends toujours de voir une information selon laquelle les avions des États-Unis auraient touché l’un des deux grands dépôts d’armes ou de munition où se trouvent  les matériels que l’État islamique a pris à l’armée irakienne. Près de 50 grands chars de combat sont aux mains de l’État islamique, ainsi qu’une énorme quantité de pièces d’artillerie lourde. Qu’est-ce qui est entrepris pour neutraliser ces armes ?

Moon of Alabama
Traduit par Rosa Llorens pour vineyardsaker.fr

Notes

[1] Syrian wars of proxy (al-akhbar.com, anglais, 22-09-2014)

[2] Turkey, Lion of NATO’s SE wing (turcopolier.typepad.com, anglais, 22-09-2014)

[3] Khorassan est le groupe dont le chef, Muhsin al Fadhli, a été tué par les États-Unis il y a quelques jours. Voir l’article de Pepe Escobar Opération Tomahawk sur le calife publié le 25 septembre 2014.

[4] It’s cute Pentagon is literally making up new group called ‘Khurasan’ when it’s just AQ AfPak/Iran guys in JN. Don’t get my gov sometimes.(twitter, anglais, 23-09-2014)

[5] U.S. Launches New FUD Campaign (moonofalabama.org, anglais, 21-09-2014)

[6] The new terrorist Group – Khorasan – scare (justpaste.it, anglais, 21-09-2014)

[7] « Les forces anti-gouvernementales qui ont coopéré  dans cette opération sont le Front syrien révolutionnaire [orig. Syrian Revolutionaries Front SRF)], appuyé par les États-Unis et assisté par le Front islamique, appuyé par l’Arabie saoudite ; et le Front al Nosra, d’al Qaïda, qui vient de recevoir 20 millions de dollars du Qatar. Ces forces se sont infiltrées à partir de la Jordanie, à travers Daara et, de là, vers le nord et le nord-ouest, le long de la frontière avec Israël. Ce mouvement, pendant lequel quelques observateurs de l’ONU furent séquestrés par ces forces, a été appuyé par des attaques d’artillerie israéliennes, contre des unités syriennes qui tentaient d’empêcher l’attaque […] ». The New « Regime Change » Plan – Attack Damascus From The South (moonofalabama.org, anglais, 15-09-2014)

Source : Concealed By U.S. Airstrikes Israel Opens Nusra Path To Lebanon (Moon of Alabama, anglais, 23-09-2014)

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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 06:59

Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du TESTET

Non au barrage de Sivens ! Aidons les agriculteurs à économiser l'eau !

http://www.collectif-testet.org/

aillac, 20 septembre 2014

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 Action dimanche dénonçant le patrimoine naturel sacrifié

et appel à la fin des violences

 

Ce week-end, se dérouleront en France les Journées du Patrimoine sous le thème « Patrimoine culturel, patrimoine naturel ». En hommage à ce patrimoine culturel et naturel qu'était la zone humide du Testet et toutes les espèces qu'elle abritait, le Collectif et ses partenaires appellent à un nouveau pique-nique familial dimanche 21 midi sur le site prévu pour le projet de barrage de Sivens.

 

Nous invitons tous les participants au pique-nique à apporter des croix avec comme inscription "patrimoine tarnais 2014" et/ou des linceuls (draps blancs). Ce cimetière rappellera que le Conseil Général et la CACG ont défriché par la force, fournie par la Préfecture, une trentaine d’hectares de notre patrimoine commun et accueillant une biodiversité exceptionnelle dans le département. 

 

Le Collectif et ses partenaires espèrent que cette manifestation pacifique et populaire (autour de 1000 participants ces deux derniers dimanches) ne fera pas l’objet d’intimidations par les forces de l’ordre (nombreux contrôles tatillons des véhicules et verbalisations dimanche dernier).

 

Par ailleurs, le Collectif réaffirme qu’il condamne fermement tous les actes de violence, physique et matérielle, d’où qu’ils viennent et appelle tous les acteurs (opposants et partisans du barrage, riverains, élus…) à l’apaisement. Des agressions sont dénoncées parmi tous les acteurs, certaines ont été démontrées (plaintes et attestations médicales), d’autres ont pour origine des rumeurs. Les agressions physiques et les menaces de mort sont évidemment disproportionnées avec les enjeux du barrage de Sivens ou avec les dégradations matérielles qui ont été constatées dans tous les camps. Chacun doit revenir à la raison et se concentrer sur le débat de société que ce projet suscite.

 

Le Collectif appelle à nouveau Thierry Carcenac à assumer ses responsabilités en tant que porteur du projet de barrage. C’est son mépris pour tous les avis défavorables, son refus du dialogue et son passage en force pour défricher la zone humide qui ont entraîné de telles tensions. Six opposants sont en grève de la faim, certains depuis plus de 3 semaines, pour obtenir des réponses sur le projet et un débat contradictoire. Pourquoi Thierry Carcenac reste-il insensible à tant de souffrances et de violences ?

 

Contact médias : Ben Lefetey 06 99 26 60 66

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 08:37

http://zimbra.aliceadsl.fr/service/home/~/affiche%20camp%20de%20la%20paix.jpeg?auth=co&loc=fr&id=288461&part=7

Quelques mots sur le collectif Mégastop au Mégajoule:

Les organisations participant au collectif "Mégastop au Mégajoule" sont
à ce jour : Non au missile M 51 / Négajoule ! / Tchernoblaye / Trans'Lib
/ Food not bombs/ Stop Golfech/ Mouvement de la Paix / Amis de la Terre
Gironde / ICAN / Greenpeace / Réseau Sortir du nucléaire / NPA/ EELV/
LIFPL (Ligue Internationale de Femmes pour la Paix et la Liberté)/
Ecologie Val de l'Eyre

Projection-débat "Aux enfants de la bombe"
Lundi 22 septembre Maison des associations de Libourne
Mardi 23 septembre Cinéma Max Linder Créon
Jeudi 25 septembre Cinéma de Salles
En présence de membres du collectif et sous réserve un participant de l'AVEN

Samedi 27 septembre
Camp de la Paix
9h 1ère assemblée générale du camp : Le Barp, Terrain de la Plaine des
sports en face de la salle du Bateau-Lyre
Pour les personnes arrivant plus tardivement le lieu définitif du camp
sera fléché

Après midi : rassemblement Rond point du Laser Mégajoule (celui occupé
tous les 6 ou 9 du mois par l?association Négajoule (N !)

Dimanche 28 septembre
10 h Marche sur le Laser Mégajoule depuis le camp du Barp (4.5km)

Prévoir d'être au maximum autonome en vivres/eau/couchage même si des
solutions sont en train d'être étudiées

Les informations supplémentaires, les tracts et flyers, les dossier sur
le Laser Mégajoule, les essais nucléaires, la modernisation de notre
arsenal nucléaire sont disponibles sur demande à
peaceonmegajoule@riseup.net

 
 
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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 07:44
 Pourquoi désobéir en démocratie ?Albert OGIEN, Sandra LAUGIER     
Pourquoi désobéir en démocratie ?
 
 
 
 


 
 

Les raisons de se révolter ne manquent pas. Mais en démocratie, s'engager dans un combat contre l'injustice, l'inégalité ou la domination est un geste qui doit s'exprimer sous une forme d'action politique acceptable. Parmi ces formes se trouve la désobéissance civile : elle consiste, pour le citoyen, à refuser, de façon non-violente, collective et publique, de remplir une obligation légale ou réglementaire parce qu'il la juge indigne ou illégitime, et parce qu'il ne s'y reconnaît pas. Cette forme d'action est souvent considérée avec méfiance : pour certains, elle ne serait que la réaction d'une conscience froissée, puisqu'elle n'est pas articulée à un projet de changement politique ; pour d'autres, elle mettrait la démocratie en danger en rendant légitime un type d'action dont l'objet pourrait être d'en finir avec l'État de droit.
Ce livre original, écrit par un sociologue et une philosophe, analyse le sens politique de la désobéissance, en l'articulant à une analyse approfondie des actes de désobéissance civile qui prolifèrent dans la France d'aujourd'hui - à l'école, à l'hôpital, à l'université, dans des entreprises, etc. Il montre comment ces actes s'ancrent avant tout dans un refus de la logique du résultat et de la performance qui s'impose aujourd'hui comme un mode de gouvernement. À la dépossession qui le menace - de son métier, de sa langue, de sa voix -, le citoyen ne peut alors répondre que par la désobéissance, dont le sens politique doit être pensé.

Guerres sans fin(s) ou désordres ordonnés ? Laurent GAYER (Chapitre État du monde 2015. )
 

Chapitre État du monde 2015. Guerres sans fin(s) ou désordres ordonnés ?
 
 
 
 
-ADHÉREZ POUR PLUS D'IMPACT
Plus nous avons de soutiens, plus nous pouvons multiplier nos actions pour une planète vivable.

 
Tandis que le nouvel interventionnisme militaire s'écarte de plus en plus de la guerre conventionnelle pour s'apparenter à une police globale, les techniques de maintien de l'ordre en interne tendent à se militariser, tant du point de vue des personnels (avec l'implication croissante d'unités d'élites composées ou placées sous le commandement de militaires) que des équipements (avec l'accès à des armes de guerre supposées faire pièce à l'armement de leurs adversaires). Dans ce contexte, la frontière entre la guerre et le maintien de l'ordre devient de plus en plus ténue. Du point de vue de la contre-insurrection, forces rebelles, terroristes et organisations criminelles s'inscrivent désormais sur un même continuum et demandent à être « traitées » avec les mêmes méthodes. Ce répertoire du maintien de l'ordre permet de banaliser le recours à la force contre certains groupes ou populations « à risque », mais aussi de le prolonger ad aeternam : contrairement à la guerre, le maintien de l'ordre est une entreprise permanente.
Permis de tuer
Chronique de l'impunité policière

Collection "Arguments et mouvements"

Auteur: Collectif Angles morts

Parution : Septembre 2014
Pages : 192 pages
Format : 115 x 190
ISBN : 9782849504277


Présentation

En France, la peine de mort a été abolie en 1981, mais le permis de tuer existe toujours. Les violences policières et les crimes policiers rythment la vie des bidonvilles et des quartiers populaires depuis des dizaines d’années. Avec plus de dix morts connus par an, leur actualité demeure brûlante. Donner un chiffre exact s’avère difficile, mais nous savons que plusieurs centaines de morts ont été recensées au cours des trente dernières années. Dans cet ouvrage, six histoires de luttes récentes pour établir la vérité et obtenir justice sont rassemblées. Elles sont racontées directement par les proches de personnes mortes entre les mains de la police républicaine. Par ces parents, ces frères et sœurs, ces amis, confrontés au mur de silence étatique et à la souffrance, qui ont la force de s’exprimer et le courage de se mobiliser.

 

 

 

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 09:50
Les forces de l’ordre peuvent-elles tirer sur un fuyard?

La semaine dernière, un jeune homme soupçonné de braquages a été abattu alors qu’il avait été extrait de la maison d’arrêt de Strasbourg pour être présenté à un juge d’instruction. Il semblerait que le chauffeur du véhicule, un gendarme adjoint volontaire (GAV), ait voulu venir en aide à sa collègue aux prises avec le détenu sur la banquette arrière. Il s’est arrêté sur la bande d’arrêt d’urgence de l’A35 et, dans l’altercation qui a suivi, un coup de feu est parti. Hocine Bouras, âgé de 23 ans est mort d’une balle dans la tête.

Les faits ont été qualifiés comme des « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner commises par un dépositaire de l’autorité publique ». Une infraction criminelle passible de 20 ans de réclusion. Pourtant, le juge d’instruction n’a pas mis le gendarme adjoint en examen, comme le réclamait le procureur de la république Bernard Lebeau. Il l’a placé sous le statut de témoin assisté.

Cette différence d’appréciation est un révélateur. Il semble que les magistrats aient des difficultés à trancher entre les textes existants et la position de la Cour européenne. Cette dernière a d’ailleurs demandé à la France d’éclaircir sa législation.

Lorsqu’un représentant des forces de l’ordre donne la mort, les juges français cherchent à déterminer si les conditions de la légitime défense sont réunies. Toutefois, si des gendarmes sont en cause, ils doivent de plus se pencher sur des règles liées à leur statut militaire dont l’origine remonte à plus d’un siècle (je ne suis pas sûr que ces règles s’appliquent à un GAV). Tandis que les instances européennes, elles, cherchent à répondre à une question de base : le recours à une force mortelle était-il « absolument nécessaire » ?

Et cela dans trois cas de figures prévus dans l’article 2, paragraphe 2, de la Convention européenne :

a)     Pour assurer la défense d’une personne contre une violence illégale (légitime défense).

b)     Pour effectuer une arrestation ou empêcher une évasion.

c)     Pour réprimer une émeute ou une insurrection.

Il est donc révolu le temps où dans les écoles de police on rabâchait aux élèves : Vous portez une arme pour ne pas avoir à l’utiliser et on ne tire jamais sur un suspect qui s’enfuit ! Alors que dans les écoles de gendarmerie on décortiquait les différentes circonstances dans lesquelles il était possible d’ouvrir le feu.

En effet, en plus des cas de légitime défense et de l’état de nécessité, les militaires de la gendarmerie peuvent faire usage de leurs armes dans quatre situations différentes mentionnées à l’article L. 2338-3 du code de la défense. Et notamment « lorsque les personnes invitées à s'arrêter par des appels répétés de "Halte gendarmerie" faits à haute voix cherchent à échapper à leur garde ou à leurs investigations et ne peuvent être contraintes de s'arrêter que par l'usage des armes ». Différentes circulaires ont explicité ce texte. La dernière, du 2 février 2009, rappelle que le recours à la force mortelle n’est possible qu’en cas d’absolue nécessité.

C’est d’ailleurs grosso modo ce qu’a signifié la Cour européenne dans l’affaire Guerdner et autres.

On se souvient, c’était en 2008… Joseph Guerdner, âgé de 27 ans, soupçonné d’avoir participé à un vol à main armée en bande organisée avec enlèvement et séquestration, était en garde à vue dans l’enceinte de la gendarmerie de Draguignan. En fin de soirée, menotté aux poignets et à une jambe (les deux bracelets sur la même cheville), à l’issue de sa dernière audition, il avait été autorisé à fumer une cigarette dans le couloir sous la garde d’un gendarme. Soudain, la lumière s’éteint. Tandis que celui-ci se dirige à reculons vers l’interrupteur qui se trouve dans l’escalier, l’homme ouvre la fenêtre et saute dans le vide. Le gendarme se précipite. Il grimpe sur le bord de la fenêtre pour le suivre, mais… la hauteur est de plus de quatre mètres. Il dégaine son arme et tire à plusieurs reprises. Sans résultat apparent. Le fugitif traverse la cour, saute un grillage de deux mètres de haut et se retrouve dans le parc d’une école qui jouxte la caserne. Là, il se dissimule dans le feuillage d’un arbre. Peu après, alors que plusieurs gendarmes le recherchent, il tombe. En fait, il a reçu trois balles dont une a provoqué une hémorragie. Il meurt peu après, alors qu’il reçoit les premiers soins.

Une enquête a été ouverte. Le gendarme a fait l’objet d’un non-lieu mais la cour d’appel a infirmé la décision et il a été renvoyé devant une cour d’assises. En 2010, il est acquitté. La famille saisit la Cour européenne. Celle-ci fait la part des choses. Elle estime d’abord que le cadre législatif sur l’utilisation des armes par les gendarmes est conforme à la Convention mais qu’en revanche le recours à la force meurtrière était excessif. En deux mots, il y avait d’autres moyens d’arrêter un fuyard sévèrement entravé. La France a été condamnée à verser des indemnités aux proches de Joseph Guerdner.

Cet arrêt devrait faire tilt au ministère de l’Intérieur car les policiers, eux, ne disposent d’aucun cadre juridique pour engager le tir. Or, quel que soit le domaine, l’une des premières démarches de la Cour européenne consiste à vérifier s’il existe ou non une loi nationale.

On peut penser que l’Europe va trop loin en donnant plus de latitude aux forces de l’ordre dans l’utilisation des armes. Mais en fait, il n’en est rien. Elle se montre simplement moins hypocrite que notre législateur en prenant le problème à bras le corps et en énumérant les cas où il est éventuellement possible d’outrepasser le droit à la vie. Mais à la finale, l’application de l’article 2 est des plus restrictive, comme on peut le voir dans l’affaire McCann et autres.

C’était en 1988. Des officiers du SAS (Special air service) soupçonnent un groupe d’individus appartenant à une cellule active de l’IRA de préparer un attentat à Gibraltar, lors de la relève de la garde. Leur intention est de faire exploser une bombe placée dans un véhicule en stationnement à l’aide d’une télécommande. Les autorités britanniques décident une intervention à chaud, la main dans le sac. Une équipe de choc est constituée avec des instructions précises parmi lesquelles la possibilité de tirer sans sommation en cas de nécessité. Ce qui s’est passé.

La fusillade a eu lieu par un beau dimanche après-midi, au milieu de la foule. Sur le terrain, les militaires sont à cran. Ils sont persuadés que leurs suspects ont le doigt sur le détonateur. Ils imaginent le bain de sang. Aussi, au premier geste un peu brusque de l’un d’entre eux, ils ouvrent le feu. Trois morts et aucune arme. Dans la voiture, pas de bombe.

L’enquête dura 19 jours et 79 témoins furent entendus. La Cour européenne n’a pas été convaincue « que la mort des trois terroristes avait résulté d'un recours à la force rendu absolument nécessaire pour assurer la défense d'autrui contre une violence illégale, au sens de la Convention ». Elle a condamné le Royaume-Uni par 10 voix contre 9.

Donc, même pour éviter un attentat qui aurait pu faire des dizaines de victimes, elle a estimé qu’il existait d’autres moyens d’intervention. Il n'en reste pas moins vrai que la notion d'absolue nécessité est subjective. Elle peut évoluer suivant les époques et les circonstances. Et le fait, comme le prévoit le petit c de l'article 2-2, que l’on puisse réprimer une émeute ou une insurrection par la force meurtrière fait froid dans le dos.

À notre époque violente et répressive, la législation française va devoir évoluer dans l’esprit de la jurisprudence européenne, sans aller toutefois jusqu’à la revendication de certains syndicats de police des années Sarkozy qui réclamaient une loi entérinant la présomption de légitime défense pour les policiers.

Faut-il donner à ceux-ci les mêmes droits qu’aux gendarmes ou le contraire ? Je ne sais pas. Moi, je suis de la vieille école : on ne tire pas sur un type qui s’enfuit. Et, comme disaient les anciens, de toute manière, on le retrouvera.

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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 07:44

 

FÉDÉRATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE

Membre de l’Association Internationale de la Libre Pensée (AILP)

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Communiqué

La terrifiante réalité de la guerre de 14-18 et le roman à l’eau de rose de M. Arif

Dans un message reproduit par la presse, M. Kader Arif, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, salue le 1 er août 1914 et la mobilisation générale dont il donna le signal à la fois sur le front et à l’arrière. Il considère que commémorer ce jour, c’est « se souvenir de l’unité nationale de toutes les femmes et de tous les hommes réunis au son du tocsin ». C’est célébrer la solidarité entre les soldats, la République finalement triomphante. C’est se rappeler que cette journée est l’une de celles qui fit la France et qui jalonne le chemin vers l’Union européenne, donc vers la paix (cf. le combat de Jaurès) et vers la réconciliation.

Décidément le centenaire de la guerre de 14-18 est en train de se révéler comme la source inépuisable des commentaires les plus extravagants, où les envolées chauvines infantilisantes sont de nouveau à l’honneur cent ans après.

Si l’on en juge par ce qu’a écrit M. Kader Arif, le délire patriotique, dans une version à peine modernisée, est de nouveau à l’ordre du jour.

Au point qu’au tableau d’honneur des élucubrations les plus consternantes sur le sujet, il peut raisonnablement espérer décrocher la timbale ou le premier accessit.

Il fallait en effet oser écrire que célébrer le 1eraoût 1914 c’est « se souvenir de l’unité nationale de toutes les femmes et de tous les hommes réunis au son du tocsin ».

De quoi parle M. Kafer Arif ?

De ces femmes en pleurs, de ces hommes désemparés, la peur au ventre, de ces enfants au regard éperdu ?

Toutes les études d’historiens faites depuis ces événements qui en ont établi la brutale réalité, loin des chromos d’époque dus à une presse aux ordres, n’auraient donc servi à rien ?

On apprend aussi que se souvenir du 1 er août « c’est se rappeler que la République et ses valeurs ont su triompher de cette guerre » !

M. Arif oublierait-il l’état de siège, la censure généralisée, les libertés suspendues, les colonies saignées, et, last but not least, le traité de Versailles qui, pour suspendre le conflit, tailla dans la chair des peuples, découpant des territoires à la hache, et qui portait en lui les terribles événements de la deuxième guerre mondiale ainsi que « la nuée porte l’orage » ?

« Républicain » ce résultat ? Comme oser énoncer une telle contre-vérité ?

Sans vergogne, M. Arif, qui ratisse large, englobe dans son « hommage » Jaurès et son combat pour la paix.

Ben voyons ! Pourquoi se gêner ? Jaurès, le premier exécuté pour l’exemple, annexé à la glorification de la Guerre dont il avait annoncé le caractère monstrueux et contre laquelle il a lutté jusqu’à son assassinat !

M. Arif justifie la guerre de 14-18 qui eut lieu, d’après lui, « pour que la France reste debout » !

On croit rêver.

« On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels » disait Anatole France.

Il s’agissait de conquérir et/ou de préserver d’immenses marchés coloniaux, sources de surprofits gigantesques.

Toute l’eau de rose prodiguée par M. Arif ne saurait effacer la répugnante réalité des faits de cette guerre qui coûtera à l’Humanité plus de 10 millions de morts, des millions de mutilés, des centaines de milliers de traumatisés psychiques, des millions de veuves et d’orphelins.

Sans compter les immenses destructions de villes, de terres arables rendues stériles pendant des décennies etc. etc.

Le monument aux morts de Saint-Martin d’Estreaux dans la Loire porte inscrit à son verso un texte pacifiste dont chaque mot est un démenti des propos tenus par M.Arif.

 

SI TOUT L'EFFORT PRODUIT ...

ET TOUT L'ARGENT DÉPENSÉ POUR LA GUERRE

L'AVAIENT ÉTÉ POUR LA PAIX ...?

POUR LE PROGRÈS SOCIAL, INDUSTRIEL ET ÉCONOMIQUE ?

LE SORT DE L'HUMANITÉ SERAIT BIEN DIFFÉRENT.

 

LA MISÈRE

SERAIT EN GRANDE PARTIE BANNIE DE L'UNIVERS, ET

LES CHARGES FINANCIÈRES QUI PÈSERONT SUR LES GÉNÉRATIONS

FUTURES, AU LIEU D'ÊTRE ODIEUSES ET ACCABLANTES ...

SERAIENT AU CONTRAIRE

DES CHARGES BIENFAISANTES DE FÉLICITÉS UNIVERSELLES.

 

Rien, dans ce qu’écrit M.Arif, qui s’approche un tant soit peu de ce jugement sans appel.

Aurait-il oublié de se renseigner ou ment-il délibérément?

Nous avons constaté aussi que le président de la République au Hartmannswillerkopf avait « oublié » qu’à deux pas du lieu de sa rencontre avec son homologue allemand il y a un cimetière où se trouvent de nombreuses tombes de « fusillés pour l’exemple », « victimes de la rage du militarisme ».

Pas un mot ne fut prononcé en faveur de ces laissés pour compte du bilan officiel de la guerre !

C’est pourquoi, la Libre Pensée a décidé de procéder à la réhabilitation de tous les « fusillés pour l’exemple » au nom des citoyens qui sont aussi la République.

« Maudite soit la guerre. Et ses auteurs ».

La fédération de la Libre Pensée de la Loire

5 août 2014

 

 

Centenaire 1914-1918

http://www.bastamag.net/Grande-Guerre-un-tour-du-monde-des

Pourquoi la France est-elle le pays qui a le plus fusillé « pour l’exemple » pendant la Grande guerre ?

par Olivier Favier 29 septembre 2014

Au moins 918 soldats français ont été exécutés entre 1914 et 1918. Ce qui fait de l’armée française celle qui a le plus fusillé, avec l’armée italienne, loin devant l’Allemagne et les pays anglo-saxons, selon la comptabilité officielle. Si plusieurs soldats condamnés à mort ont, depuis, été réhabilités, le sujet, un siècle plus tard, suscite toujours la controverse. Tour d’Europe des « fusillés pour l’exemple ».

Quelques 918 militaires français ont été fusillés pour l’exemple pendant la « Grande guerre ». La grande majorité n’a pas été exécutée pendant les mutineries de 1917, mais pendant la première année du conflit, de septembre 1914 à octobre 1915. 918 fusillés pour l’exemple : cela peut sembler statistiquement dérisoire par rapport aux 1,3 million de soldats « morts pour la France ». Mais cette pratique de l’état-major fait peser sur la troupe une menace permanente, quand bien même le recours aux exécutions capitales n’a jamais été systématique. Facilitée par le rétablissement des Conseils de guerre entre 1914 et 1916, la peine de mort est froidement réglementée par un décret de 1909. Une réglementation qui précise même les modalités du coup de grâce, administré « avec un revolver dont le canon est placé juste au-dessus le l’oreille et à cinq centimètres du crâne ».

Un siècle plus tard, les fusillés pour l’exemple continuent de hanter l’imaginaire littéraire et cinématographique. Leur réhabilitation fait toujours débat, montrant une continuité de fait entre l’institution militaire capable de fusiller ses soldats et une République qui se refuse à en désavouer les actes. Durant l’entre-deux-guerres, quelques 40 soldats ont bien été réhabilités, au cas par cas. En juin dernier, une proposition de loi sur le sujet, portée par le groupe communiste, a été repoussée, malgré le soutien du groupe écologiste. La chose est d’autant plus surprenante que les sympathisants du Parti socialiste sont, d’après un sondage réalisé fin 2013, de loin les plus favorables à la réhabilitation, à 87% (75% pour l’ensemble des Français). Ce débat n’est pas spécifique à la France et touche d’autres pays européens. Si la France figure parmi les pays qui ont le plus fusillé durant la Grande Guerre, elle a bénéficié d’une cohésion nationale supérieure à celles de bien d’autres belligérants. Ce paradoxe est une clé essentielle pour comprendre l’ampleur des débats qui la traversent encore aujourd’hui.

Les limites d’une comptabilité macabre

Toute comparaison du phénomène entre belligérants se heurte d’emblée au caractère lacunaire des études et des sources. Les chiffres font défaut pour des acteurs majeurs de la guerre comme l’Autriche-Hongrie et surtout la Russie, où le phénomène a pu être massif, avec et sans jugement, si l’on en croit par exemple les exécutions sommaires de1914, suite aux pillages de la ville de Tarnobrzeg. Une récente étude a aussi permis de montrer que l’armée bulgare a multiplié les exécutions : on en compte 600 entre septembre 1915 et octobre 1916, pour « seulement » 650 000 mobilisés.

Parmi les belligérants où une estimation globale est possible, seule l’armée italienne s’est montrée aussi cruelle que l’armée française, avec quelques 750 cas répertoriés, auxquels s’ajoutent des centaines d’exécutions sommaires et de décimations, pour un total avoisinant les 1 100 morts. Ce nombre est d’autant plus impressionnant que les effectifs mobilisés sont de 40 % inférieurs à ceux de l’armée française et que l’entrée en guerre a eu lieu presque un an plus tard, en mai 1915. En Grande-Bretagne et dans ses dominions, on relève officiellement 306 cas, dont 26 Irlandais, 25 Canadiens et cinq Néo-Zélandais. Il y a eu 35 fusillés aux États-Unis pour une seule année de guerre – dont dix seulement sur le front –, douze en Belgique pour un nombre de condamnations à mort vingt fois supérieurs.

En Allemagne, un débat éclipsé par les horreurs du nazisme

En Allemagne, on s’accorde à dire que le chiffre officiel de 48 exécutions est largement sous-estimé, mais la recherche est rendue difficile par la destruction de nombreuses archives durant la seconde guerre mondiale. Cette question, tout comme celle des 6 000 victimes des exactions allemandes durant l’été et l’automne 1914, a été du reste éclipsée par les horreurs du nazisme : entre 1933 et 1945, on compte près de 20 000 militaires allemands passés par les armes.

Les troupes coloniales françaises ont fait l’objet d’au moins deux cas de décimation – exécution d’un soldat sur dix tiré au hasard – sans passage par des conseils de guerre. 22 tirailleurs algériens et tunisiens ont ainsi été passés par les armes, en septembre et décembre 1914. Il faudrait rappeler enfin la guerre méconnue du Bani-Volta en 1915-1916 (zone à cheval sur le Mali et le Burkina-Faso), un vaste mouvement de rébellion inter-tribal dont l’origine a été le recrutement forcé. La répression dans ce cas est allée bien au-delà de la justice militaire [1].

Une inconnue demeure, qui dit les limites de toute enquête chiffrée : combien d’exécutions sommaires ont-elles été perpétrées sans ordre écrit ni trace ? Combien d’ordres ont été donnés comme « moyens d’exécutions indirectes », pour reprendre la formule de l’historien Stéphane Audouin-Rouzeau ? Une chose est sûre. De tous les acteurs de la Grande Guerre, seule l’Australie ne s’est livrée à aucune exécution, n’ayant envoyé sur le front européen que des soldats volontaires.

Un tabou en Italie

Pareille disparité se retrouve, avec des modalités diverses, dans les intérêts portés au phénomène dans les différents pays. En Allemagne ou en Bulgarie, les travaux sont le fait de chercheurs isolés, tout comme en Italie [2] où la presse offre pourtant un large écho en 1998 au souhait du Premier ministre français Lionel Jospin de voir réhabiliter les fusillés du Chemin des Dames. « Que ces soldats, " fusillés pour l’exemple ", au nom d’une discipline dont la rigueur n’avait d’égale que la dureté des combats, réintègrent aujourd’hui, pleinement, notre mémoire collective nationale », avait déclaré le Premier ministre socialiste [3].

En 1970, le film de Francesco Rosi, Les hommes contre, fait déjà la part belle aux fusillés. On y voit notamment un capitaine simuler l’exécution d’un innocent pour satisfaire aux ordres d’un général mégalomane et sanguinaire, un peloton se retourner contre l’officier qui le commande, et une décimation. Le film, scrupuleusement documenté, reste parfois trompeur dans sa volonté de rassembler en une seule histoire des témoignages spectaculaires vécus sur l’ensemble du front.

Mémorial et pardon au Royaume-Uni

Du point de vue institutionnel, le débat d’après-guerre, si vif en France, n’a pu avoir lieu en Italie sous le régime fasciste. Aussi l’historienne Irene Guerrini se réjouit de l’irruption de cette question à l’occasion du centenaire : « Ces deux derniers mois, on a commencé à parler des fusillés chez les historiens, à la radio et dans quelques journaux. C’est une bonne chose car avant de parler de réhabilitation ou de pardon il est nécessaire d’approfondir le sujet d’un point de vue scientifique afin de faire connaître au grand public le déroulé des faits. »

Au Royaume-Uni, les archives militaires ont été déclassifiées en 1990, mais il faut attendre 2006 pour qu’un « pardon » ne soit accordé par voie législative, lequel n’affecte cependant « aucune conviction ni sentence ». En 2001, un Shot at dawn memorial – un « mémorial des fusillés à l’aube » – est inauguré à Alrewas, dans le Staffordshire. D’une manière générale, les pays de culture anglo-saxonne, même quand ils ont eu recours de manière plus ou moins sélective et progressive à la conscription, ont pu laisser place à l’objection de conscience – c’est le cas pour des communautés religieuses aux États-Unis – ou du moins faire preuve d’une plus large tolérance à l’égard des « refus de guerre ».

Pourquoi certains pays ont-ils plus fusillé que d’autres ?

À la suite d’un congé de convalescence en 1917, lorsque le poète anglais Siegfried Sassoon se refuse à retourner au front, il écrit à son supérieur sa « Déclaration d’un soldat ». Communiquée à la presse, elle sera lue au Parlement par un député qui lui est favorable. Pour seule conséquence de ses actes, on le déclare inapte au service. Il passe le reste du conflit dans un hôpital militaire. À la même époque en France, les blessés psychiques de guerre sont perçus comme des « simulateurs » et traités massivement à « l’électricité » [4]...

L’entrée tardive dans le conflit de la Bulgarie ou de l’Italie n’a rien d’une évidence. Si la première se retrouve à faire la guerre à une nation slave et orthodoxe dont elle est traditionnellement proche, la seconde est normalement l’alliée de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie. En changeant de camp, le gouvernement espère annexer les terres italophones demeurées sous contrôle de Vienne. Pays d’unité tardive, littéralement saigné par l’émigration – 900 000 départs pour la seule année 1913 – l’Italie ne révèle qu’un faible sentiment national.

Plus l’état-major est incompétent, plus il y a de fusillés

Dans un tel contexte, le tabou de la désertion est moins fort. Mario Monicelli s’en souvient en 1959 lorsqu’il dresse dans La Grande Guerre le portrait de deux fuyards sympathiques. À titre de comparaison, deux ans plus tôt, Les Sentiers de la gloire de Stanley Kubrick est interdit en France. On ne peut donc s’étonner, comme le fait remarquer André Loez, que « pour l’armée italienne, l’arbitraire soit perçu comme le meilleur moyen de tenir les hommes ».

La question de l’incompétence des officiers supérieurs entre aussi en ligne de compte. « Je les grignote » explique le général Joffre, pour répondre des offensives sanglantes de 1915 et de l’enlisement de la guerre de tranchées. Je donne des « coups d’épaule » lui fait écho le général Cadorna sur le front autrichien. Ces bourrades inutiles, onze en tout, débouchent sur le désastre de Caporetto en 1917, avec pour conséquence inattendue le ralliement d’une partie des socialistes italiens à la guerre, au nom de la patrie en danger. Quoi qu’il en soit, c’est bien dans cette période qu’ont lieu le plus grand nombre de ces exécutions.

En France, le difficile débat de la réhabilitation

Patrick Cabouat, dans son documentaire Fusillés pour l’exemple, le fait ainsi remarquer : « Dans toutes les armées alliées, on constate une corrélation systématique entre les échecs du commandement et l’augmentation du nombre d’exécutés pour l’exemple. » Devant la médiocrité éclatante de l’encadrement français dans la Bataille des Frontières, les limogeages s’accompagnent de l’abandon total de toute autorité civile sur la justice militaire. Ainsi que l’écrit le Ministre de la guerre à son chef d’état major : « Vous voulez la victoire. Prenez-en les moyens rapides, brutaux, énergiques et décisifs. »

Pierre Roy ne décolère pas. Ce professeur à la retraite et historien du pacifisme s’étonne de la tiédeur du Président de la République François Hollande quant à la réhabilitation des fusillés pour l’exemple. « Cela n’est pas conforme au vote qu’il a fait passer au Conseil général de Corrèze – comme c’est d’ailleurs le cas aujourd’hui dans 29 conseils généraux et 3 conseils régionaux – ni même à la réponse donnée en 2013 à Marc Blondel et à mes camarades de La Libre Pensée. » Quand de nombreux conseils municipaux se prononcent à leur tour, « on ne peut se contenter d’une salle au Musée des Invalides et d’une mention sur un écran d’accueil ». Seize ans après le discours de Lionel Jospin à Craonne, rien n’a vraiment bougé [5]. « Il est difficile pour ceux qui se proclament les héritiers de Jaurès, mais qui le sont beaucoup plus d’Édouard Vaillant et de Jules Guesde [soutiens indéfectibles à l’Union sacrée], de rompre le fil. Pour autant, ce devrait être plus simple aujourd’hui, maintenant que le rapprochement français allemand ne fait plus aucun doute », poursuit Pierre Roy.

Une justice spéciale en opposition avec les principes du droit moderne

Des réticences se font jour aussi chez les historiens. À l’instar d’Antoine Prost, auteur d’un rapport destiné au secrétaire d’État Kadel Arif, André Loez est partagé quant à une décision globale : « Quel sens y aurait-il pour la mémoire d’un pacifiste à ce qu’il obtienne la mention "mort pour la France" ? » Il ajoute néanmoins : « Cette réhabilitation serait un choix politique extrêmement fort. » Dans la réédition de 2009 de son livre sur les Fusillés de la Grande Guerre, Nicolas Offenstadt, qui a pourtant consacré à la question quantité d’articles et d’interventions radio ou télévisées, va beaucoup plus loin : « On est en droit de s’étonner que des esprits critiques, antimilitaristes surtout, accordent tant d’importance à la parole des autorités militaires et à ses verdicts. » Il conclut : « On peut encore remarquer que la commémoration des horreurs du passé risque de servir à masquer l’indifférence à celles du présent, à fabriquer des consensus lénifiants. »

On pourrait s’étonner, précisément, qu’une telle confusion s’opère encore entre la République et une justice militaire agissant sans contrôle de septembre 1914 à janvier 1915, date à laquelle le Président de la République est avisé des condamnations. En pratique, les conseils de guerre spéciaux ont continué d’œuvrer jusqu’en avril 1916. En juin 1917, le général Pétain a enfin obtenu du gouvernement la suspension du recours pour les condamnés à mort lors de la répression des mutineries. C’est dans ce cadre que les soldats du Chemin des dames ont été fusillés.

Il ne s’agit donc pas de décider au cas par cas, à cent ans de distance, qui a été la victime d’une décision arbitraire – et il y en eut beaucoup – ou qui a manifesté un véritable « refus de guerre », mais de s’en tenir aux simples mots qu’Anatole France avait écrit en 1909 : « L’armée étant une administration comme l’agriculture, les finances ou l’instruction publique, on ne conçoit pas qu’il existe une justice militaire quand il n’existe ni justice agricole, ni justice financière, ni justice universitaire. Toute justice particulière est en opposition avec les principes du droit moderne. Les prévôtés militaires paraîtront à nos descendants aussi gothiques et barbares que nous paraissent à nous les justices seigneuriales et les officialités. »

Olivier Favier

- Photos :

Une : Couverture du livre « Fusillés pour l’exemple 1914-1915 » (André Bach, Ed. Tallandier).

1ère photo : Le sous-lieutenant Jean-Julien Chapelant, fusillé sur un brancard le 11 octobre 1914, alors qu’il est revenu du front grièvement blessé. Non réhabilité en 1934, il est déclaré "mort pour la France" en 2012. CC wikicommons.

2ème photo : Emilio Lussu en 1916. Cet officier "interventionniste" devient après la guerre un antifasciste militant. Il est l’auteur de Un Anno sull’altipiano (1938), « Les hommes contre » (traduit par Emmanuelle Genevois), adapté au cinéma par Francesco Rosi. CC wikicommons.

3ème photo : Le Shot at dawn memorial, en Angleterre sur la base d’une sculpture d’Andy de Comyn. CC wikicommons.

4ème photo : Exécution à Koritza (Albanie). Les soldats portent l’uniforme français. Vers 1917. Image trouvée sur un forum.

Notes

[1Sur cet épisode oublié, voir cet article de Patrick Royer de 2003.

[2Voir pour l’Allemagne l’article de Christoph Jahr (en allemand), paru dans Die Zeit, le 15/06/2014, pour la Bulgarie, les recherches de Snezhana Dimitrova – et ce rapport du Collectif de recherche international et de débat sur la guerre 14-18 en 2004 –, pour l’Italie, le livre d’Irene Guerrini et Marco Pluviano, Le fucilazioni sommarie nella prima guerra Mondiale, Udine, Gaspari, 2004 – compte-rendu en français.

[3Extrait du discours du 5 novembre 1998, consultable ici.

[4Voir le livre de Laurent Tatu et Julien Bogousslavsky, La folie au front. La grande bataille des névroses de guerre (1914-1918), Paris, Imago, 2012. Entretien avec Laurent Tatu.

[5Pour l’évolution du débat en France, voir l’excellente rubrique du site de la LDH Toulon.

 

 

 

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 14:06

Agissons contre le nucléaire militaire du 6 au 9 Aout 2014!(Et plus ...)

Comme chaque année ,répondant à l'Appel des Cent et à celui du mouvement de la Paix, les marcheurs Heraultais pacifistes,qui   sont de plus en plus nombreux à participer à la commémoration des bombardements d'Iroshima et de Nagazaki de 1945,effectueront une randonnée commémorative  dimanche 10 Aout 2014.

Apres que les participants aient  effectué un parcours sur  le territoire de la commune  de Murviel-Lès-Béziers,son  maire    recevra officiellement*  dimanche 10 Aout  à midi en Mairie , (*avec l'aval de son conseil municipal ), les   marcheurs   contre l'armement nucléaire .

Puis l'élu mettra à disposition des participants un terrain ombragé afin de  cloturer la cérémonie pour la Paix ,avec un repas tiré du sac .

Rendez -vous à 10Heures devant la salle des conférences de Murviel-Lès-Béziers pour le départ!

 

Contact :Raymond Cubbells,O4 67 76 31 53 .

 

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 09:15

Hiroshima et Nagasaki : plus jamais la bombe, plus jamais la guerre !

 

http://www.mvtpaix.org/communiques/2014/Hiroshima-2014.php

 

Une délégation de pacifistes du Mouvement de la Paix et des cheminots PACA se rendra à Hiroshima et Nagasaki du 1er au 10 août pour les Commémorations du 69ème anniversaire des bombardements atomiques. La délégation rencontrera les acteurs mondiaux du désarmement nucléaire, notamment les Hibakusha, ces témoins des conséquences humanitaires incommensurables des bombes A et H, qui affectent aujourd’hui encore des femmes et des hommes nés bien après l’explosion. Le Mouvement de la Paix tient ainsi par sa présence à rendre hommage aux victimes des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki et à réaffirmer une nouvelle fois sa volonté de voir abolir les armes nucléaires.

Ces commémorations interviennent entre la Conférence de Nayarit (Mexique) sur les conséquences humanitaires des armes nucléaires qui s’est tenue le 14 février dernier et celle de Vienne qui se tiendra cet automne. Le Mouvement de la Paix y assistera afin d’apporter son soutien actif aux efforts internationaux pour obtenir un Traité d’interdiction. Suite à l’absence de représentants officiels français à la Conférence de Nayarit, le Mouvement de la Paix pense qu’il est grand temps que le gouvernement change d’attitude et participe à la Conférence de Vienne afin de donner de l’élan au débat national déjà amorcé sur la dissuasion.

Il est par conséquent de notre responsabilité de citoyen français de peser de tout notre poids pour que la France respecte sa signature du Traité de non prolifération (TNP) en respectant tous ses engagements de pays doté de l'arme atomique mais aussi pour que la France restitue aux besoins sociaux et humains, les 23 milliards d'euros budgétisés dans la loi de programmation militaire.

Pour que l’horreur de la guerre ne refasse pas surface, mobilisons-nous, rappelons nous partout en France et dans le monde, commémorons les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki. Le Mouvement de la paix appelle à la mobilisation pour exiger « plus jamais la bombe, plus jamais la guerre ».

 

Le Mouvement de la Paix, Saint Ouen, jeudi 31 juillet 2014

 

Contacts : Sehade Mahammedi : 01 40 12 72 34 – sehade.mahammedi@mvtpaix.org

Jeannick Leprêtre : 06 64 39 43 75 - jeannick.lepretre@mvtpaix.org

 

LE MOUVEMENT DE LA PAIX,MAISON DE LA PAIX, 9 rue Dulcie September – 93400 Saint-Ouen

Tel : 01 40 12 09 12 - Fax : 01 40 11 57 87

Site web : www.mvtpaix.org - mail : national@mvtpaix.org,Agréé Association Nationale de la Jeunesse et d’Éducation Populaire  

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