Avec un risque de retrouver des produits modifiés dans nos assiettes et dans nos verres ,essayons-nous un peu à la pédagogie publique en ce qui concerne ce qui nous vient insidieusement du sol via le génie de "l'agriculture" ultra-moderne,car malheureusement ,il nous faut prêter attention à la nourriture agro-industrielle .
Des militants anti OGM sont arrivés dans un entrepot par surprise le 11 juillet 2014 .Sur place, il n'a pas été possible de savoir si des sacs de variété " colza Clearfield"*étaient ou non entreposés sur le site Bourguignon d'un semencier à Longvic.
Mais sachant que le format standard pour un sac de colza "normal" est de dix Kg,et que cette graine , avec un diamètre d'environ un Mm , reste assez petite pour etre en effet contenue dans un empaquetage de modeste dimention ,le personnel de Dijon-céréale aurait donc pu en toute discrétion ,déplacer aisement à l'insu des Faucheurs les conditionnements des graines"recherchées ",ceci afin les rendre invisible aux visiteurs .
Il est donc possible que les faucheurs volontaires survenus sans y etre invités pour visiter les lieux et pour détecter le "problème" VrTH dans l'entreprise aient pu en etre pour leurs frais en raison d'une dissimulation au moment meme de cette inspection citoyenne .
Malgré le silence radio du semencier pour ce qui est de l'évidence de cultures de VrTH cette année en bourgogne , les porte-paroles de l'entreprise Dijon-Céréales n'en ont pas pour autant désinformé leurs visiteurs inattendus.
Car à l'occasion du dialogue ouvert à demis mots entre les militants et les semenciers par le biais de cette action directe ,ces derniers indiquèrent clairement aux faucheurs , qu'une vingtaine d' hectares de colza Clearfield avaient déjà été semés dans le département ....mais c'était en 2013.
Malgré son caractere rétrograde ,cette premiere information laisse à penser que les activistes ne se sont pas déplacés pour rien ,puisque l'entreprise confise d'elle meme des suppositions et que la presse à médiatisé l'action à destination du grand public.
Le public peut donc savoir que , selon la loi ,qu'il se trouve qu'une plante manipulée a été cultivée l'année passée, que c'est un OGM et qu'il ne dit pas son nom ,puisqu'il qu'il obtenu par mutagenèse provoquée * ,et qu'il est de ce fait, résistant à un l'herbicide .
*Voir http://www.lesamisdelaconf.org/doc/pdf/4-pages-VTH.pdf
Ainsi ,s'il suffit donc pour semer de l'OGM dans sa région de quatre sacs de dix Kg de colza pour obtenir ces 20 ha avoués de ce colza manipulé ,ceci fait de cette méthode de culture ,une technique assez facile à mettre en oeuvtre à l'abris des regards puisqu'elle qu'elle reste discrete aux yeux du public ,surtout que ni l'institution ,ni l'entreprise n'ont officielement indiqué le caratere OGM de cette culture .
De surcroit ,malgré que ces semences soient peu encombrante à stocker ou le cas échéant , à déplacer ,la gène aux entournure de l'entreprise Bourguignone a été de fait manifestement démontrée ce Lundi 21 Juillet, puisque la firme ne donne toujours pas à connaitre publiquement et officiellement:
-ni l'endroit ou sont entreposés les sacs de semences pour l'année 2014,et ou donc est partie et stockée la récolte de 2013,
-ni meme si les récoltes de ces variétés ont alors été en 2013,séparées des lots non VrTH !(Variétés rendues tolérantes aux herbicides par modification génétique)
On ne sait DONC rien de tout ça .
En tout cas ,les faucheurs qui sont des gens qui connaissent bien le terrain et la fillière, déduisèrent logiquement que les semences obtenues en 2013 ont été stockées sur un autre site:probablement celui de Fromenteau qui n'est situé qu' à quelques KM de Longvic .
En conséquence pour 2014, aucune annonce publique n'a été faite par l'entreprise ,et à part les faucheurs et la conf',il ne se trouve personne d'autre pour informer des maintenant et réellement :
-LES CULTIVATEURS
-Et le très grand nombre de CONSOMMATEURS ,de ce qu'il en est de ces produits manipulés .
Alors ,sachant que dans un peu plus d'un mois des semis de colza vont être effectués dans toutes les régions ,
faudrait-il appeler le public au boycott de certains produits peu naturels et peu recommandables?
Coté pollution :
Il faudrait se rappeler qu'à cause des flux de pollen, toute COEXISTENCE EST IMPOSSIBLE entre plantes génétiquement modifiées et plantes parentes "de ferme" ou sauvages .Et donc , on peut aussi se demander ou en est le groupe "coopératif Dijon-Céréales de son étique ,du respect d'autrui et de celui de l'environnement commun et privé.
Car non seulement le groupe semencier fait courir depuis 2013 un risque de contamination general ,(et en particulier à la plate-forme de reproduction de semences paysannes"Graines de Noé" ,car ce site de multiplication en biologique est située à coté d'une autre plateforme appartenant à l'établissement aimablement visité hier par les faucheurs volontaires),mais le groupe désinforme aussi les agriculteurs "conventionnels " à propos du colza "Clearfield ".
C'est probablement pour masquer ce non-dit, que l'entreprise Dijon-Céréales pense être rassurante et se voudrait rationnellement légaliste ,en arguant que ,d'apres la directive 2001-18, tout ce qu'elle "fabrique "le serait en toute légalité.
Ceci est vrai selon cette directive qui autorise précisement à la culture ,les OGM obtenus en particulier par mutagenèse dirigée.
Mais si Dijon-Céréales n' informe pas réellement les paysans du caractere OGM de ses semences de colza "Clearfield"mises à la vente ,il est à craindre qu'elle ne se mette certainement à coté d'une autre légalité .En effet ,c'est un gros faux-pas par ommission que de ne pas appliquer l'autre loi de 2002,(Directive semences),qui stipule que dès lors qu'ils contiennent plus de 0.1% d'OGM ,les sacs doivent-être étiquetés "semences OGM" .
Or ceux de"Clearfield" qui sont des OGM obtenus par mutagenèse dirigée ne sont pas marqués ni estempillés OGM !
Ces colza peuvent rendre résistantes aux produits phytosanitaires associés à leurs cultures ,des plantes adventices, du colza lui-même d'une autre variété,ou d'autres crucifères et ces aspect sont donc sous estimé ou occultés par les agro industriels eux meme !
Car enfin dans le reportage ou monsieur Quintard s'exprime au nom de Dijon Céréales ,il embrouille les téléspectateurs de FRS Bourgogne,et les journalistes en disant à propos des varietés "Clearfiel":"qu'elles ne sont pas reconnues OGM par la directive européene" .
Ceci est faux!
Il dit aussi que ce produit manipulé par mutagenèse n'est pas un colza diffusé à la culture mais qu'il sert à l'évaluation pour produire des tests d'éfficacité des herbicides et pour en estimer le rendement potentiel .
Ceci est de nouveau faux puisque le "Clearfield devrait,toujours selon monsieur Quintard , "servir "à produire du carburant "vert" qui serait en quelque sorte du bio-carburant OGM !
Sainte communication ,comme tu nous bluffe !
Enfin pour finir :comme ce colza "clearfield " est un OGM,il devrait préalablement à toute commercialisation etre évalué comme tel.Evidemente serait à minima ,sur la base de sa toxicité et de son impact sur l'environnement.
Bref ,pour vous faire une idée sur la volonté de transparence de la profession ,écoutez donc tout ça sur le lien FR3!
http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/2014/07/21/dijon-les-faucheurs-volontaires-investissent-les-locaux-du-groupe-dijon-cereales-520377.html