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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 10:58
JORF n°0203 du 3 septembre 2014 page 14624
texte n° 3


DECRET
Décret n° 2014-992 du 1er septembre 2014 relatif au Haut Conseil des biotechnologies

Notice : le décret modifie la composition du comité scientifique du Haut Conseil des biotechnologies : celui-ci comprend désormais quatre spécialistes en agronomie au lieu de trois et au moins un spécialiste en écotoxicologie. Il modifie également la composition du comité économique, éthique et social du Haut Conseil des biotechnologies, dont le nombre de membres passe de vingt-six à trente-trois : sont ajoutés un représentant des associations de défense des consommateurs agréées (trois au total), un représentant des organisations professionnelles agricoles (six au total), un représentant des entreprises de commerce de détail, un représentant des organisations professionnelles de producteurs et de distributeurs de semences (deux au total), un représentant des organisations professionnelles des agriculteurs producteurs de leurs propres semences et trois personnalités qualifiées en économie, droit et sociologie (six au total) ; le Haut Conseil de la santé publique n'est plus représenté. Le décret modifie également les règles de fonctionnement du Haut Conseil des biotechnologies : les membres de chaque comité élisent désormais deux vice-présidents, au scrutin uninominal majoritaire à un tour, et des sous-comités spécialisés, qui pourront émettre des avis ou recommandations, peuvent être constitués au sein de chaque comité. Enfin, le décret prévoit que le volet sanitaire des avis du Haut Conseil des biotechnologies concernant les demandes d'autorisation de denrées alimentaires génétiquement modifiées et d'aliments génétiquement modifiés pour animaux sera réalisé par l'Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail.



Pauline Verrière - Veille juridique
Inf'OGM
2B, rue Jules Ferry
93 100 Montreuil
Tél. : +33 (0) 1.48.51.65.40
Fax : +33 (0) 1.48.51.95.12
Skype : paulineverriere

Nouvelle publication d'Inf'OGM :
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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 08:09
dimanche 31 août

Les huîtres triploïdes

Huîtres triploïdes

Voilà des huîtres triploïdes. Regardez-les bien. L'extrémité est en crochet. Cette photo a été prise devant l'étal d'une grande brasserie parisienne.

On continue avec les huîtres. Visionnez ce film: Vous allez découvrir le responsable de la mise sur le marché des huîtres triploïdes: Monsieur Eric MARISSAL. Il semble très fier de son travail. Il continue ses recherches. Il ne s'occupe pas vraiment des huîtres mais de leur rentabilité. C'est le Monsanto de l'huître. Il doit aussi s'occuper des moules et chercher à faire comme avec les huîtres: La moule triploïde.

IL FAUT ARRETER CE GENRE DE MALFAISANCE D'URGENCE!

Si vous voulez manger des huîtres normales diploïdes et boycotter les triploïdes tapez sur votre moteur de recherches "Ostréiculteurs traditionnels" ou allez aux liens sur mon blog et vous y trouverez le site des ostréiculteurs traditionnels.
Je rappelle aux lecteurs que les huîtres les plus connues: Les GILLARDEAU sont toutes sans exception des triploïdes! Les fondateurs doivent se retourner dans leurs tombes!

http://www.ostreiculteurtraditionnel.fr/

Vous trouverez ainsi des personnes qui sont encore honnêtes, qui respectent la nature et les huîtres et les adresses de ceux qui vendent des huîtres normales diploïdes. Ne mangez pas d'huîtres les mois de mai, juin, juillet, août sauf si elles sont laiteuses! Les huîtres laiteuses sont très bonnes. C'est Monsieur Marissal et l'IFREMER qui ne veulent pas qu'elles le soient! Si vous mangez et exigez des huîtres laiteuses vous ferez disparaître les triploïdes!
Vous reconnaîtrez une triploïde au fait que son extrémité est recourbée en pointe.
 

Pour le film cliquez sur ce lien.

http://www.france2.fr/emissions/envoye-special-la-suite/diffusions/11-01-2014_161308

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 11:46

 

Note du rédacteur :

Attention,car à la fin de son article la journaliste ,laisse entendre que les triploïdes seraient des huitres transgèniques,ce n'est pas le cas mais selon la description de la manipulation de ces coquillages par Inf'OGM,ce sont bel et bien des organismes génétiquement modifiés(Il reste à savoit si la modification génétique est effectuée par cysgenèse ou par mutagenèse )  

Huître triploïde : une « manipulation » bien cachée

Christophe NOISETTE, novembre 2008

http://www.infogm.org/Huitre-triploide-une-manipulation

lundi 18 août

 

 

 

 

 

 

 

Les éleveurs d'huîtres et de moules crient leur désarroi

 http://www.jesuismalade.com/

 Les conchyliculteurs ont à nouveau manifesté leur colère, le 5 août à La Rochelle, en déversant des camions de coquilles vides devant la préfecture de Charente-Maritime. Après avoir bloqué en juillet le port de plaisance et le pont de l'île de Ré, 200 à 300 exploitants ont exprimé une fois de plus leur désarroi face à la mortalité massive qui frappe leurs parcs de coquillages, dénonçant « le laxisme de l'Etat » et promettant de revenir troubler l'université d'été du PS à La Rochelle.

Lire le reportage : Dans le Pertuis breton, où les moules se meurent

Pour les ostréiculteurs, c'est la réédition des calamiteux étés précédents. Depuis 2008, certains ont perdu jusqu'à 100 % de leurs juvéniles, puis de leurs huîtres adultes, soit un manque à gagner de 50 millions d'euros en 2013. Cette saison, avec une hécatombe de 12 000 tonnes de moules et une perte de 20 millions d'euros, les mytiliculteurs rejoignent le mouvement.

Les professionnels dénoncent l'arrivée croissante de pesticides dans les estuaires, la hausse de la température de l'eau et la multiplication des pathogènes, les rejets massifs de boues de dragage. L'environnement est un mot d'ordre consensuel au sein d'une filière divisée. Entre les membres de l'association Ostréiculteur traditionnel et les partisans de l'élevage intensif, la situation est tendue.

PATRIMOINE GÉNÉTIQUE APPAUVRI

Les premiers soupçonnent les seconds d'avoir joué contre leur camp en introduisant dans le milieu marin des triploïdes (dotées de trois lots de chromosomes et non de deux comme les huîtres naturelles), nées en écloserie et non en mer. La généralisation de ces mollusques stériles – qui ne présentent jamais de laitance pour plaire aux consommateurs – aurait, selon eux, appauvri le patrimoine génétique des huîtres et leur résistance aux bactéries et aux virus.

Or qui a permis à ces techniques venues des Etats-Unis de s'implanter ? L'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer). Une partie de la profession, qu'il a pour mission d'aider, l'a pris en grippe. L'Ifremer a-t-il « favorisé indirectement le développement »d'un virus qui décime les parcs à 60 %, voire 90 % ? A-t-il « mis en place tous les moyens de recherche pour comprendre l'origine de cette mortalité » et en suivre l'évolution ? Forte de ces questions, l'association Ostréiculteur traditionnel a obtenu auprès du tribunal administratif deRennes en 2010 que soit menée une expertise judiciaire. Dans son rapport rendu à l'issue de quatre ans de travail et dont Le Monde a eu connaissance, l'expert Jean-Dominique Puyt, professeur à l'Ecole nationale vétérinaire de Nantes, met sévèrement en cause le rôle de l'Ifremer face à l'infection herpétique.

Il reproche à l'organisme de s'être intéressé trop tard à l'herpèsvirus OsHV-1, repéré en 1991, puis à sa souche variante apparue en 2008. Il dénonce une « surveillance essentiellement passive » ; des résultats d'analyses confidentiels qui n'ont pas permis à la profession deprendre la mesure de l'épizootie ; une communication brouillonne« emprisonnée dans les doutes respectables du chercheur ».

« C'EST LE RÔLE DES SERVICES DE L'ETAT »

L'Ifremer n'est pas qu'un organisme de recherche, il a aussi pour mission le « contrôle et la qualité des produits de la mer », insiste M. Puyt. Le coup de grâce arrive en fin de rapport avec une première évaluation du préjudice. « Il devrait y en avoir pour au moins 3 millions d'euros rien que pour une douzaine d'exploitations bretonnes », confie l'avocat, Pierre-Yves Matel, au nom d'Ostréiculteur traditionnel, qui envisage une procédure judiciaire sous peu.

« Nous sommes parmi les premiers chercheurs dans le monde à avoir publié sur ce virus », se défend Jean-Pierre Baud, coordinateur transversal conchylicole à l'Ifremer. « Nous avons mis en place des observatoires de la mortalité depuis 1993 mais nous ne sommes pas chargés de la gestion des maladies dans les parcs, renchérit Tristan Renault, responsable de l'unité santé, génétique et microbiologie des mollusques. C'est le rôle des services de l'Etat que nous avons régulièrement informés de nos travaux. » Pour l'Ifremer, l'affaire est embarrassante. L'herpèsvirus est en train de décimer l'huître creuse Crassostrea gigas qui représente 90 % de la production mondiale. Si l'animal finit par s'adapter, les ostréiculteurs risquent d'avoir du mal à survivre.

En dépit de l'indemnisation possible, Benoît Le Joubioux, président d'Ostréiculteur traditionnel, laisse poindre sa déception, car l'expertise ne fait qu'effleurer la question de l'huître triploïde. « L'Ifremer consacre beaucoup de temps aux questions de rentabilité. Résultat : les ostréiculteurs sont devenus dépendants des écloseries qui les fournissent en triploïdes, comme les agriculteurs vis-à-vis de Monsanto. » Son association serait prête à ne pas réclamer d'argent, à condition d'obtenir un étiquetage distinguant leurs coquillages et que les deux zones où ils naissent soient protégées de la promiscuité des huîtres transgéniques.

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 05:22
MON 810 : l'Efsa rejette une nouvelle fois le moratoire français

Une nouvelle fois, l'Autorité européenne de sécurité des aliments rejette la clause de sauvegarde française sur le maïs GM, prise au regard de risques environnementaux. Mais d'ici peu, les Etats pourront s'appuyer sur d'autres motifs.

 05 août 2014
http://www.actu-environnement.com/ae/news/moratoire-ogm-mon810-interdiction-culture-22412.php4

 

"Sur la base de la documentation présentée par la France, il n'y a aucune preuve scientifique spécifique, en termes de risque pour la santé humaine et animale ou pour l'environnement, qui appuierait l'adoption d'une mesure d'urgence sur la culture du maïs MON 810 en vertu de l'article 34 du règlement (CE) 1829/2003" : Sans surprise, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) estime, dans un avis publié le 1eraoût, que la clause de sauvegarde, prise par la France en mars dernier à l'encontre du maïs MON810, n'est pas justifiée. C'est la troisième fois depuis 2008 que l'Efsa, saisie par la Commission européenne, rejette les arguments scientifiques avancés par la France pour mettre en place un moratoire sur le MON810.

"Les publications scientifiques citées dans la documentation fournie par la France ne présentent pas d'intérêt pour le maïs MON 810, et les arguments avancés par la France ne révèlent pas de nouvelle information susceptible d'invalider les conclusions de l'évaluation des risques et les recommandations de gestion des risques faites par l'Efsa", estime l'autorité.

Pour justifier la mise en place de cette clause de sauvegarde, le gouvernement français avait avancé "un risque de dommage grave et irréversible pour l'environnement". La France s'est appuyée notamment sur deux avis de l'Efsa, publiés en 2011 et 2012, qui mettaient en avant le développement de résistances chez les insectes ravageurs et la mortalité de populations de papillons sensibles. Pour juguler ces risques, l'Efsa préconisait toutefois la mise en place de mesures de gestion et un renforcement de la surveillance.

La saison des semis est passée

Parallèlement à la procédure d'information de la Commission européenne, le gouvernement a publié, mi-mars au Journal officiel, un arrêté visant à empêcher la commercialisation, l'utilisation et la culture des 232 variétés de semences du maïs MON 810 actuellement inscrites au catalogue commun des variétés des espèces agricoles. L'objectif étant d'empêcher en urgence les semis, qui ont lieu entre mars et juin.

Saisi en référé par l'Association générale des producteurs de maïs (AGPM) et deux exploitants agricoles, la SARL Le Trouilh et l'EARL de Candelon, le Conseil d'Etat a refusé, en mai, de suspendre cet arrêté, estimant que le texte ne portait pas une atteinte grave et immédiate à la situation économique des requérants et de la filière. Le Conseil d'Etat doit désormais se prononcer selon la procédure de droit commun. A deux reprises, il a annulé les arrêtés français instituant des clauses de sauvegarde.

Mais fort de cette décision, le gouvernement a ordonné la destruction de plusieurs hectares de MON810 en Haute-Garonne, dans le Tarn-et-Garonne et le Gers, semés par plusieurs exploitants, dont les deux requérants devant le Conseil d'Etat.

Vers une révision de la réglementation européenne

Désormais, ces scénarios à rebondissements ne devraient plus avoir lieu. En juin dernier, le Conseil européen est parvenu à un accord très attendu : la révision de la directive 2001/18/CE qui doit donner aux Etats membres la possibilité de restreindre ou d'interdire sur leur territoire la culture d'OGM pour des motifs environnementaux, mais aussi socio-économiques, éthiques...

Concrètement, l'Union européenne conservera les compétences pour tout ce qui relève de l'évaluation et de l'autorisation des OGM. En revanche, un Etat membre pourra, en passant par l'intermédiaire de la Commission européenne, demander à l'entreprise d'exclure tout ou partie de son territoire de sa demande d'autorisation de culture. Fin juillet, le Conseil a entériné cet accord. Il devrait être examiné par le Parlement européen à l'automne.

  

 

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1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 10:11

Pour votre information,notre  collectif vous invite à   participer par l'internet,à une consultation publique  en anglais.  

Avant toute chose ,sachez  que cette participation lancée aux  européens  du 17 juillet au 15 septembre 2014 par l’Autorité européenne de sécurité des aliments ,vise probablement à l'ouverture d'une fenetre plutot favorable à l'agro-bussines et à sa chimie,afin que ce secteur continue de développer ce qui est  avantageux pour lui,sous couvert d'une démocratie participative et Européenne.

Ne soyez pas dupe et donnez maintenant votre avis !

Car après que des "discussions initiales "aient commencé  en 2013 avec les "parties prenantes ",dont inf'OGM qui réagit ci-dessous, l'EFSA passe désormais à  l'étape "d'ouverture "publique.

Réaction d’Inf’OGM à la consultation publique de l’AESA sur la transparence Inf’OGM, juillet 2014  http://www.infogm.org/infogm-reaction-consultation-publique-aesa-sur-la-transparence  

 

 Le 17 juillet 2014, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) a ouvert une consultation publique sur son document « Transformation vers une AESA ouverte » [1]. En pleine période de vacances estivales et jusqu’au 15 septembre, les citoyens européens ayant accès à Internet et lisant / écrivant l’anglais sont invités à commenter un papier d’intention, publié par l’AESA un an après le lancement de son initiative sur la transparence. Ce papier liste différentes pistes qui pourraient constituer pour l’AESA une amélioration de sa transparence.  En janvier 2013, l’AESA lançait une initiative visant à améliorer sa politique quant à l’accès aux données et sa transparence dans le domaine de l’évaluation des risques. Faisant suite à plusieurs scandales de conflits d’intérêt au sein de l’autorité et à la controverse autour de la publication de Gilles-Eric Séralini sur un maïs transgénique et le Roundup en 2012, cette initiative avait pour objectif de répondre aux inquiétudes du public quant à la crédibilité de l’autorité. Et de restaurer une confiance relative. Impliquée dans la transparence des pouvoirs publics, Inf’OGM avait accueilli favorablement cette initiative.  Les procédures européennes d’évaluation des risques impliquent que les producteurs d’OGM, de pesticides et d’additifs alimentaires conduisent eux-mêmes les études de risques. De son côté, l’AESA, en tant qu’agence publique, ne dispose pas des moyens nécessaires pour accomplir convenablement sa mission (évaluer les études et informations fournies par les entreprises).  La transparence de l’AESA ne doit pas être conditionnée à une procédure de demande d’accès aux informations. Inf’OGM considère donc qu’une transparence proactive sur toutes les informations et éléments de dossiers fournis à l’AESA en vue d’un avis sur l’existence ou non de risques liés à un produit doit être une condition préalable à toute autorisation commerciale. Cela permettrait notamment de répliquer les études fournies par les entreprises, seule voie à suivre pour garantir que la procédure européenne d’évaluation des risques de produits mis sur le marché suive une méthodologie rigoureuse. L’industrie s’est systématiquement opposée à une telle transparence, réclamant de son côté une ouverture de l’AESA pour discuter du contenu des dossiers de demande d’autorisation préalablement à leur dépôt.  Durant une année entière, l’AESA a consulté ses parties prenantes (industries et associations dont Inf’OGM) afin de recueillir diverses opinions sur les mesures à mettre en œuvre. La dernière rencontre a eu lieu à Bruxelles en décembre 2013. Suite à ces discussions, l’AESA a mis six mois pour lancer une consultation publique, au milieu de l’été. Le document présente la stratégie générale de l’AESA et les étapes concrètes envisagées pour la mise en œuvre d’une politique de transparence. L’AESA envisage une décision finale en 2016, ignorant ainsi l’urgence qui devrait être la sienne de regagner la confiance des citoyens européens.  Inf’OGM demande la publication proactive, sans restriction, des demandes d’autorisations complètes, dès lors qu’elles se trouvent sur le bureau de l’AESA ; la publication des données disponibles (dont les données brutes) dans un format utilisables (type tableur) afin de permettre une réanalyse de ces données ; la publication proactive des déclarations d’intérêt des experts et salariés de l’AESA, maintenues publiques cinq années suivant la fin de leur contrat avec l’AESA. Inf’OGM demande également à ce que les consultations publiques soient conduites hors périodes de congés et sur base de documents traduits dans les langues nationales de l’Union européenne.  Inf’OGM répondra avec ses partenaires européens à la consultation de l’AESA.  [1] Traduction Inf’OGM , http://www.efsa.europa.eu/fr/consultations/call/140717.html

 

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25 juillet 2014 5 25 /07 /juillet /2014 11:23

PETITION "Non au blé OGM Australien" à signer !

 

La Nouvelle-Calédonie importe 99.8% de son blé d'Australie pour la fabrication du pain, des pâtisseries et des pâtes...

Comme il n'y a pas DE LIEN DIRECT,il faut signez avant le 15 septembre 2014, en ligne en recherchant le lien du site de stop OGM pacifique  sur votre moteur de recherche .

Il faut signer cette pétition avant le 15 Septembre car le parlement Australien risque de validera en 2015 la culture de Blé OGM.Or la nouvelle Calédonie importe 99,8 pour cent de son blé.

 

 

 

EXPLICATIONS :

L'Australie teste actuellement en plein champs une dizaine de variétés de blé et d'orge OGM dans 5 Etats (ACT, Victoria, Western Australia, South Australia, et New South Whales), et ce depuis 2005.

En juillet 2012, deux activistes de Greenpeace ont détruit des essais de blé OGM, mettant en avant les arguments suivants : contamination impossible à maîtriser, et déjà constatée

gaspillage de l'argent public : détournement de la recherche publique à des fins commerciales impliquant les plus grandes multinationales des biotechnologies,

préoccupations sanitaires,

échec commercial programmé mettant en danger les agriculteurs

  brevetage du vivant, etc.Greenpeace a alors été condamné à verser 280 000 $ au CSIRO.Le blé est la première production agricole australienne et 2/3 du blé est destiné à l'export. C'est le 6ème producteur de blé (après la Chine, l'Inde, les USA, la France, la Russie) et le 3ème exportateur (après les USA, le Canada) au niveau mondial.La culture commerciale du blé OGM est prévue pour 2015, ce qui fera de l'Australie le 1er pays au monde à commercialiser au blé transgénique. La Nouvelle-Calédonie importe 99.8% de son blé d'Australie, et les Etats Insulaires du Pacifique sont tous fortement dépendants de cet approvisionnement. Le texte de réglementation sur l'étiquetage (incluant la mention des OGM pour les denrées alimentaires qui en contiennent), voté par le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en février 2014, prévoit une application seulement à partir de 2017. Il est urgent que ce texte soit amendé et voté par le Congrès. En signant cette pétition :    Je demande aux élus de la Nouvelle-Calédonie de prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir que le blé transgénique ne sera pas consommé sur le territoire, à savoir un étiquetage obligatoire de toutes les denrées alimentaires contenant des OGM en 2015, et une interdiction de commercialisation du blé transgénique,

    Je demande au Gouvernement Australien, au CSIRO et à l'OGTR de stopper les essais de blé OGM et de d'adopter l'application stricte du gel des autorisations de nouveaux OGM en Australie,

  Je soutiens les ONG australiennes anti-OGM et les agriculteurs dans leurs démarches contre la mainmise des biotechnologies sur les semences et l'alimentation.

Cette pétition sera remise au Congrès de la Nouvelle-Calédonie, aux élus, au Ministère français de l'Outre-mer, au 1er ministre australien, à la Consule d'Australie en Nouvelle-Calédoni,signez la en ligne  ,Télécharger,Téléchargez la pétition

Vous pouvez imprimer la pétition et nous la retourner à l'adresse suivante :,STOP OGM Pacifique - BP 18624 - 98857 Noumea Cedex - Nouvelle-Calédonie,ou scannée à stopogmpacifique@hotmail.fr,

PETITION - Non au blé OGM australien.pdf,Document Adobe Acrobat [88.4 KB]P

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 08:15
Qualité de l’eau potable dans l’UE

   

Consultation publique – Questionnaire

Qualité de l’eau potable dans l’UE

Introduction

Dans sa communication sur l’initiative citoyenne européenne «Right2Water» [COM(2014) 177 final], la Commission européenne annonçait son intention de lancer une consultation publique, à l’échelle de l’UE, sur la directive relative à l’eau potable, notamment en vue d’améliorer l’accès à une eau potable de qualité dans l’UE. Elle invitait également les États membres à intensifier leurs efforts pour garantir la fourniture d'une eau propre, sûre et salubre pour la consommation humaine, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.

L’objectif de cette consultation est de mieux comprendre le point de vue des citoyens sur la nécessité et l'étendue des mesures qui pourraient être prises pour améliorer l’approvisionnement en eau potable de qualité. Les résultats de la consultation contribueront à déterminer s'il est nécessaire d'améliorer la directive 98/83/CE relative à l'eau potable et, dans l'affirmative, à quels égards.

Ce questionnaire aborde également d’autres questions soulevées par l’initiative citoyenne européenne (le caractère abordable de l'eau potable, par ex.), qui vont au-delà du champ d’application de la directive actuelle et devront peut-être être examinées dans le cadre d’autres initiatives ou instruments nationaux ou européens.

La consultation se déroule du 23.6.2014 au 23.9.2014.

Toutes les parties intéressées (autorités nationales, organisations internationales, organisations non gouvernementales et particuliers, notamment) sont invitées à répondre au questionnaire, mais elles peuvent aussi envoyer aux services de la Commission leurs prises de position sur les questions qui y sont abordées, à l’adresse: ENV-DRINKING-WATER@ec.europa.eu.

Contexte

L'«eau potable» englobe toutes les eaux destinées à la consommation humaine ou à d’autres usages domestiques. La «directive sur l’eau potable» vise à protéger la santé humaine des effets néfastes de toute forme de contamination. Elle garantit que l’eau du robinet est propre et salubre. Les eaux minérales naturelles sont exclues de cette notion. L’eau en bouteille, y compris l’eau minérale naturelle, doit satisfaire aux exigences de la législation alimentaire.

Pour de plus amples informations, le texte complet de la directive 98/83/CE sur l’eau potable est disponible dans toutes les langues officielles de l'UE à l’adresse:
http://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=CELEX:31998L0083.

Autres informations générales: rapport de la Commission COM(2014) 363 final «Rapport de synthèse sur la qualité de l’eau potable dans l’Union européenne: examen des rapports des États membres pour la période 2008-2010, présentés conformément à la directive 98/83/CE»:http://ec.europa.eu/environment/water/water-drink/reporting_en.html.

Les premières questions sont de nature générale, tandis qu'à partir de la question 4, les réponses requièrent parfois une connaissance préalable de la directive sur l’eau potable. Vous êtes libre de ne répondre qu'aux questions qui présentent un intérêt pour vous.

Il ne devrait pas vous falloir plus de 15 minutes pour remplir le questionnaire.

Nous vous remercions de prendre le temps de participer à cette consultation.

http://ec.europa.eu/eusurvey/runner/DWSurvey?surveylanguage=FR

 

-Sur ce sujet  ,une lecture s'impose:

-BENVENISTE et la Mémoire de l'eau,préface du professeur Brian D.Josephson (prix nobel de physique).

-Dans ce liquide  vital ,il y a aussi ce qui y vit, que nous mangeons ,sans savoir souvent que le produit  est parfois génetiquement modifié:

http://france3-regions.francetvinfo.fr/poitou-charentes/2013/08/08/forte-mortalite-pour-les-huitres-triploides-de-marennes-oleron-depuis-le-debut-de-l-ete-299803.html

 

 

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 07:57

L'association l'Esperluette de Montbazin, et le conseiller Général Christophe Morgo vous invitent à écouter le Dr Mireille Lambertin-Martinez au centre socio-culturel de Loupian.

 

Les débats predront fin vers 20h avec un pot de l'amitié.

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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 10:11

 

le lundi 19 décembre 2011 à 18 heures 30

 

Salle Marcelin Albert (salle polyvalente) de Montbazin

 

Avec

 

Monsieur Guy Kastler, Délégué Général du réseau Semences Paysannes.

Et la participation de Monsieur Christophe Morgo, Conseiller Général de l’Hérault, Vice-Président de la commission Environnement du Conseil général ainsi que d’élus locaux

 

À l’issue du débat, les échanges se poursuivront

 

autour d’un verre de l’amitié citoyenne

 

« Les associatifs associés » :

 

- L’Esperluette,

- l’Agenda 21 de Montbazin,

- l’AMAP du moulin, Montbazine,

- les Rencontres Citoyennes

 



 

 

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 11:49

Le Codex Alimentarius (ou «code alimentaire») est le résultat des efforts conjoints de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l'Organisation pour l'agriculture et l'alimentation, toutes deux liées aux Nations Unies. Sa création remonte à 1963. Le Codex - on préfère l'appeler par son petit nom! - compte aujourd'hui 183 pays membres, qui s'entendent entre eux pour établir des normes internationales de production, de transformation et d'étiquetage des aliments avec pour principal objectif d'assurer la salubrité alimentaire et la protection des consommateurs. L'harmonisation réglementaire qui en découle facilite les échanges internationaux. Bien que l'adhésion aux normes demeure volontaire, la plupart des pays ont en effet tendance à s'y coller car depuis 1995, elles servent de référence à l'OMC en cas de différent commercial.

 

 

Publié le 10 mai 2010 

Annie Morin
Le Soleil (Québec)

 

Les résidus de pesticides sur vos poivrons, la teneur en gras et en sel de vos croustilles, l'étiquette de votre fromage préféré, même la composition de la moulée de votre chien. Le Codex Alimentarius régit à peu près tout ce qui se mange. Partout dans le monde. Faut-il s'en inquiéter?

 

«Oui», répond sans hésiter Geneviève Dufour, professeure adjointe en droit international à l'Université de Sherbrooke. «C'est très inquiétant parce qu'on donne à des normes scientifiques et techniques une importance démesurée. Ce sont elles qui fondent nos réglementations et on laisse de côté les choix de société», justifie-t-elle.

 

Cela est d'autant plus vrai depuis que l'Organisation mondiale du commerce (OMC) se base sur le Codex pour déterminer qui a raison et tort lors de litiges commerciaux. De crainte de faire l'objet de poursuites interminables et très coûteuses, la majorité des États rentrent donc dans le rang. Surtout les pays en développement, qui n'ont ni les experts pour argumenter ni les moyens de prendre des risques.

 

L'Europe tente parfois de tenir tête aux États-Unis, comme dans le cas du boeuf aux hormones, réglé à la satisfaction de ces derniers, ou dans celui plus récent de la volaille au chlore, qui s'éternise. Le dossier de l'étiquetage des OGM est tout aussi explosif, mais comme le Codex n'a pas encore statué, les adversaires se contentent de se toiser.

 

«L'objectif de la Commission du Codex, c'est d'adopter des normes pour que tout le monde soit pareil. L'important, c'est d'harmoniser. C'est le but de l'OMC aussi. Quand tout le monde va manger la même chose et va accepter le même degré de risques (sanitaires), on n'aura plus besoin d'avoir des lois différentes dans chaque pays et les aliments vont pouvoir passer d'un à l'autre sans restriction», explique la spécialiste, qui se dé-sole que l'initiative soit si peu connue du grand public.

 

Même les groupes de défense des consommateurs, qui se font un devoir de surveiller ceux qui nous donnent à manger, sont dépassés par l'ampleur et la technicalité de ces négociations internationales. «C'est presqu'une job à temps plein de comprendre ce qui se passe là. On n'a pas les moyens de payer quelqu'un pour faire juste ça», admet Charles Tanguay, porte-parole de l'Union des consommateurs.

 

Celui-ci a la nette impression que les préoccupations des simples citoyens passent bien après les intérêts des multinationales de l'agroalimentaire. Conscientes de l'importance des décisions qui se prennent au Codex, ces dernières y délèguent des lobbyistes qui suivent de près l'ensemble des discussions. Juste au cas où...

Cela dit, M. Tanguay souligne que le programme a aussi du bon, notamment parce qu'il assure la sécurité sanitaire et l'innocuité des aliments à un maximum de personnes, en plus de baliser l'étiquetage. «Il y a plein de petits détails qu'on tient pour acquis. Mais si on peut aujourd'hui manger des produits de plusieurs régions du monde avec une relative sécurité et une relative uniformité dans l'information, c'est en grande partie grâce au Codex. C'est donc loin d'être inutile», plaide-t-il.

 

Priorité santé et sécurité

 

Ce n'est pas Johanne Beaulieu, directrice de la Division de la protection des consommateurs à l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) et chef de la délégation canadienne au comité de l'étiquetage des denrées alimentaires du Codex Alimentarius, qui dira le contraire. Son enthousiasme par rapport au projet des Nations Unies est intact, malgré les critiques qui fusent et le fait que «le Codex, ça n'avance pas vite». Car elle constate que les participants, pour la plupart scientifiques et fonctionnaires, travaillent pour améliorer la santé des populations et donner la meilleure information aux consommateurs.

 

Mme Beaulieu admet que les anciens sont nostalgiques de l'époque où le Codex n'avait pas à se préoccuper des enjeux commerciaux qui viennent avec l'attention de l'OMC. «Heureusement, cette idée n'est pas là pour tous les items. On est encore un groupe de scientifiques qui a à coeur la protection des consommateurs et qui essaie de trouver des solutions pour eux», assure-t-elle.

 

La biochimiste se dit aussi très encouragée par la participation accrue des pays émergents et en développement aux discussions. Très terre à terre, ces nouveaux interlocuteurs reviennent aux bases du Codex, la santé et la sécurité. «Ça amène une richesse dans les débats qui va nous faire beaucoup avancer», croit Mme Beaulieu.

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