Survival aide les peuples indigènes à défendre leur vie, protéger leurs terres et déterminer leur propre avenir
les Baka victimes de la violence des brigades anti-braconnage
Les Pygmées baka sont expulsés de leurs terres ancestrales au nom de la conservation. La majorité de leur territoire ancestral a été transformée en zones protégées auxquelles ils n’ont qu'un accès limité, voire inexistant, mais où les chasseurs de trophée ont tout loisir de tuer pour le sport.
Les gardes forestiers et les soldats qui les accompagnent au quotidien harcèlent, abusent des Baka et vont même jusqu’à torturer hommes et femmes.
Le WWF qui est l’un des principaux partenaires du gouvernement camerounais dans la région, fournit un important soutien financier à ces patrouilles anti-braconnage.
Ecrivez au directeur du WWF pour lui demander de ne plus financer les abus perpétrés par les équipes anti-braconnage.
Cliquez ici pour envoyer ce message.
Ou mieux encore, écrivez votre propre message à mlambertini@wwfint.org en vous inspirant de ce modèle:
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Si votre courriel vous revient, ne vous inquiétez pas. C'est probablement parce que le destinataire a bloqué son compte en raison du grand nombre de messages reçus.
Cela prouve que la campagne fonctionne!
Merci !
http://www.journalducameroun.com/article.php?aid=18448
WWF accusé de violer les droits de l’homme chez les pygmées
Les Baka sont illégalement expulsés de leurs terres ancestrales au nom de la conservation, la plus grande partie de leur territoire étant transformée en "zones protégées"– dont des zones de chasse au trophée.
Les Baka au sud-est du Cameroun sont victimes de graves abus aux mains des équipes anti-braconnage soutenues et financées par le WWF
Les Baka et leurs voisins accusés de braconnage risquent la détention, les coups et la torture. Ils font état de nombreux morts parmi eux suite à ces expéditions punitives.
Une vidéo des Baka qui racontent les abus dont ils sont victimes aux mains des équipes anti-braconnage soutenues et financées par le WWF
Le ministère camerounais des Forêts et de la Faune, qui emploie les gardes forestiers, est financé par le WWF qui apporte également à ces derniers une assistance technique, logistique et matérielle. Sans son soutien, les brigades anti-braconnage ne pourraient pas agir.
Les normes fixées par les Nations-Unies requièrent que le WWF prévienne ou atténue ‘les effets négatifs sur les droits de l’homme directement liés à ses opérations’ même s’il n’y a pas contribué, or le géant de l’industrie de la conservation semble réticent à les mettre en pratique. Bien qu’il ait été prouvé que les brigades anti-braconnage ont bel et bien violé les droits des Baka, le WWF continue de leur apporter son soutien.
Suite à la perte de leur territoire et de leurs ressources, on constate un déclin de l’état de santé des Baka et une augmentation des maladies telles que paludisme et sida. Ils craignent de pénétrer dans la forêt qui leur a apporté tout ce dont ils ont besoin durant d’innombrables générations.
Les Baka craignent de s'aventurer dans la forêt, laquelle leur apporte tout ce dont ils ont besoin.
Stephen Corry, directeur de Survival, a déclaré aujourd’hui (lundi 06 octobre 2014, ndlr): "Les peuples indigènes sont les meilleurs défenseurs de l’environnement et les meilleurs gardiens du monde naturel. Ils connaissent mieux que quiconque leurs terres et tout ce qui s’y rapporte. Un idée équitable et irréprochable de la conservation va de pair avec le respect du droit international relatif aux peuples indigènes, particulièrement leurs droits territoriaux. Les organisations telles que le WWF devraient être à leur écoute, leur apporter l’aide dont ils ont besoin concernant la protection de leurs terres et les soutenir autant que possible. Il est urgent de repenser la notion de ‘conservation’".