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20 février 2015 5 20 /02 /février /2015 08:07

-Note  de l'administration du blog:

 

Citées et de façon récurente pour glorifier la nation,les valeurs principielles censées régir le  droit  universel  sont apparement bien ancrées dans l'histoire et la culture de ce  pays :Elles devraient permettre à tout un chacun     d'en etre parfaitement instruit ,et de comprendre l'ampleur et la gravité de l'atteinte aux  droits de l'homme qui se perpétue via l'hopital ,et qui est commise par des responsables politiques ou representants  institutionnels à des fins de répression. .

 

Ces  abjections médicales sont commises par une institution qui se prétends "sanctuaire"et garante  des droits de la personne hospitalisée,et  par quelque potentat politique en mal d'autorité:elles portent des coups  à la notion de liberté générale  et individuelle ,et entachent  durablement les   valeurs de réference(républicaine?) à la Française .

S'il faut sortir de la maltraitance hospitalière liée à l'enfermement et l'administration forcée de drogues,il faut aussi dénoncer l'utilisation politique de la psychiatrie et tout d'abord s'informer à propos de  ces phénomènes violents,ostracisés par  les pouvoirs ,la justices  et la santé publique.

 

Ces faits sont courants .Aujourd'hui ,ils sont illustrés essentiellement par cette vidéo,que l'on pourra visionner en  cliquant sur le lien suivant http://youtu.be/bgdHECkKAno

Le film mis sur internet  démonte le  biais d'une persistance du règlements de compte politique .Il conviendrait de dénoncer massivement l'utilisation politique de la médecine mentale, tout autant qu'il faudrait s'indigner aussi ,de l'existence  d' un moyen claustral inadapté à notre société en   réelle carence morale sur ce point .Car c'est par ce moyen confusionnel que l' hôpital public se rend   complice  d'une sorte de néo-stalinisme qui fait se perpetuer la  forme nauséabonde de  la répression politique à l'encontre de personnes sonnant  une alerte(économique ,environnementale ,banquaire...) .Il faut faire taire par l'un des pires moyens qui soit : le lavage de cerveau qui permettrait de dégommer  toute idée fertile.

 

Alors souhaite -t on conserver et voir à l'oeuvre cet aspect d'une répression politique"Républicaine " chez ceux  qui réféchissent pour le bien commun?quelle compréhention ,quelle mémoire, souhaite -t on garder  des "accidents " de l'Histoire de France ,cependant que le président de la république s'engage  depuis peu, à enfin célèbrer   le souvenir de personnes enfermées et  vulnérables  mortes sous Vichy?

 

Pour répondre à cette question on suivra   peut etre d'un peu  plus près sur ce blog,la suite que donnera le  Pr Jean Louis Cacommo(Lire son témoignage ci-dessous ) a son histoire ,ainsi que et  le déroulement d'une action en justice qui sera  engagée contre  Christian Turrel , actuel candidat assesseur au départementales 2015 dans  le canton de Mèze et ancien  maire PS de Loupian, pour enlévement( et internement illégal), sur la personne d'un de ses administrés!


-Auparavant voici le témoignage qui fait suite à la vidéo:

"Mon séjour à l’hôpital psychiatrique de Thuir ,

Par Jean-Louis Caccomo – Économiste

Perpignan, le 11 février 2015


Au delà du fait que l’on m’a retiré ma liberté et privé de ma vie arbitrairement, je voudrais ici alerter sur les conditions de traitement dans l’univers psychiatrique en France en 2015. On a tous en tête les conditions de traitement des prisonniers dans les prisons turques ou marocaines et l’on se dit que cela se passe sous d’autres cieux, dans des pays peu scrupuleux sur les droits de l’homme et qui n’ont pas les mêmes standards de développement. Certes, cela n’excuse pas les mauvais traitements mais permets de le comprendre. Mais ce que j’ai enduré et vu se passe en France, à quelques kilomètres de mon université et de mon foyer, au pays des droits de l’homme.

Dès que vous êtes admis, on vous administre un traitement de choc de sorte que, au bout de quelques jours, vous n’êtes plus vous-même. Pour ma part, je resterai prisonnier 18 longs mois. Au début, on vous impose de porter un pyjama bleu. Puis on est laissé dans le vide du temps arrêté car c’est la même journée qui se répète indéfiniment de sorte que l’on perd la notion du temps.

Le seul repère, c’est la prise des médicaments, matin, midi, soir et à 22 h. La nuit, un veilleur ouvre la porte de la chambre toutes les heures. De toute façon, il est impossible de dormir à cause des cris ou des patients qui tapent sur les murs.

On ne m’appelait plus Monsieur Caccomo. Un jour, j’ai demandé que l’on m’appelle Docteur Caccomo car c’est ainsi que mes collègues américains me nomment et je me suis fait moquer allègrement par le petit personnel.

Puis les effets secondaires de la combinaison des médicaments se déchaînent : hallucination, ralentissement de toutes les fonctions motrices, incontinence, perte des dents et des ongles… On perd peu à peu sa dignité et son humanité. À tel point qu’un jour, c’est le personnel qui a fait ma toilette, constatant que j’avais uriné dans mes draps.

Durant mon séjour, j’ai assisté à deux suicides et une tentative d’évasion. Je suis rentré, choqué, dans ma chambre. Ensuite, on passe ses journées dans la cour intérieure, avec pour seule occupation, la cigarette, à la recherche de mégots parfois, à l’abri des regards des infirmiers qui nous surveillent.

J’étais devenu un zombie, je ne me reconnaissais plus, moi qui avais l’habitude des colloques, des grands hôtels et des événements de prestige dans le cadre de mes activités universitaires. Les psychiatres m’ont savamment reprogrammé à l’idée que je devais faire une croix sur ma carrière. Quand je tentais de répondre, mes propos étaient qualifiés de « délires symptomatiques de phase maniaque ». Alors je me taisais, et mon mutisme était qualifié de « symptômes caractéristiques de phase décompensatoire ».

Je n’avais plus le goût des aliments. Les infirmiers me forçaient à manger avec la petite cuillère l’incontournable compote qui nous servait de dessert et que je ne supportais plus. Comme les enfants, à 16 h, on nous conduisait au réfectoire pour prendre un goûter…

À Noël, on est venu me chercher, on m’a rasé et coupé les cheveux pour aller boire le Champony à 20 h avec le personnel de garde puis j’étais au lit à 20 h 30. De toute façon, durant mon séjour, on dînait à 19 h puis on était dans la chambre à 19 h 20.

Il y avait des patients en isolement, attachés à leur lit, que l’on ne voyait jamais. Tout ce que l’on voyait, c’était les infirmiers qui apportaient le plateau repas en chambre.

À chaque fois que je passais en audience devant le juge des libertés, mon état se dégradait. Le juge a maintenu en conséquence mon internement à cinq reprises, de sorte que j’avais perdu tout espoir de sortir de cet enfer. J’ai bien pensé ne jamais en ressortir.
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M. Hollande veut rendre hommage aux handicapés mentaux morts pendant la guerre

Le Monde.fr | 16.02.2015 à 14h35 • Mis à jour le 16.02.2015 à 15h20 | Par Thomas Wieder

image: http://s2.lemde.fr/image/2015/02/16/534x0/4577428_6_86d2_francois-hollande-lors-d-un-hommage-aux_a5a7873a4d02ec1d5c83bfef8ef2ce2e.jpg

François Hollande lors d'un hommage aux victimes civiles de la seconde guerre mondiale, à Caen, le 6 juin 2014.

Une page peu connue de la France de Vichy pourrait être bientôt remise en lumière par le truchement de François Hollande. Dans une lettre datée du 11 février, que Le Monde s’est procurée, le président de la République donne une réponse positive aux signataires d’une pétition lui demandant la « création d’un mémorial en hommage aux personnes handicapées victimes du régime nazi et de Vichy ». Rappelant que « plusieurs dizaines de milliers de personnes vulnérables » sont alors « mortes de faim, d’épuisement et de solitude », le chef de l’Etat fait sienne la cause des pétitionnaires : « Je partage votre volonté (…) qu’à ce délaissement la République n’ajoute pas le silence de l’oubli. Il est important que, dans les principaux lieux où cette tragédie s’est déroulée, des gestes puissent être effectués afin d’en rappeler le souvenir et d’en honorer les victimes. »

En politique, le lobbying est une arme efficace, y compris quand il s’agit de questions mémorielles. Cette affaire le démontre. Dès le début de sa lettre, M. Hollande précise qu’il répond à une demande massive puisque, rappelle-t-il, la pétition dont il est question a été signée par « 75 000 personnes ». Le chef de l’Etat ne le précise pas, mais sans doute a-t-il aussi été sensible à la qualité de certains signataires. Dans la liste figurent en effet des personnalités connues et respectées : l’anthropologue Françoise Héritier, le généticien Axel Kahn, les philosophes Edgar Morin et Julia Kristeva, les écrivains Tahar Ben Jelloun, Pascal Bruckner et Sylvie Germain, les journalistes Jean-Claude Guillebaud, Serge Moati et Patrick Poivre d’Arvor, les psychiatres Marcel Rufo et Serge Tisseron, mais aussi Philippe Pozzo di Borgo, Olivier Nakache et Eric Toledano, l’inspirateur et les réalisateurs du film Intouchables.

Lire aussi : Mémorial de la Shoah : Hollande évasif au sujet des génocides

Sans l’appui d’un si grand nombre de signataires et sans la présence parmi eux de telles personnalités, l’anthropologue Charles Gardou n’aurait peut-être pas rallié M. Hollande à sa cause. Professeur à l’université Lumière-Lyon-II, c’est lui qui est à l’origine de la pétition publiée depuis novembre 2013 sur le site change.org sous le titre « Pour un mémorial en hommage aux personnes handicapées victimes du régime nazi et de Vichy ».

« Le projet est né d’une incompréhension inquiète, explique M. Gardou. Comment a-t-on pu laisser s’éteindre le souvenir de la mort de ces quelque 50 000 personnes ? C’est d’abord pour ne pas les oublier que nous avons lancé cet appel. Mais notre démarche n’est pas seulement tournée vers le passé. Rendre hommage à ces morts, c’est aussi dire quelque chose de notre temps présent, attirer l’attention sur le fait qu’on néglige trop souvent les plus vulnérables, rappeler qu’il n’y a pas de vies minuscules. »

Reçu deux fois à l’Elysée, M. Gardou tient à indiquer que sa démarche se situe « en dehors de toute polémique ». La précision n’est pas inutile. Il y a quelques années, la question du sort réservé aux handicapés mentaux sous le régime de Vichy a donné lieu à une vive controverse. Celle-ci trouve son origine dans la thèse d’un médecin, Max Lafont, soutenue en 1981 et publiée six ans plus tard sous le titre L’Extermination douce. La mort de 40 000 malades mentaux dans les hôpitaux psychiatriques en France sous le régime de Vichy.

« On est partagé entre l’intérêt et l’agacement »

Défendu par les uns, brocardé par les autres, Max Lafont fut notamment critiqué par l’historien Henry Rousso, spécialiste reconnu de la période, qui, dans la revue Vingtième Siècle en 1989, écrivit ceci : « On est partagé entre l’intérêt certain que peut susciter un sujet assez original et sans conteste mal connu, et l’agacement face à un manque évident de méthode et, plus grave, la sollicitation permanente des faits en vue de soutenir une thèse radicale (…). Or à aucun moment n’est analysée une quelconque politique de Vichy visant à supprimer les malades mentaux. Et pour cause, car il semble bien qu’il s’agisse là d’un pur procès d’intention et non d’une réalité. (…) Le placard vichyste est déjà bien encombré sans qu’il soit besoin de l’enrichir de nouveaux cadavres. »

Soucieux de ne pas raviver cette controverse, M. Gardou assure qu’il ne veut pas donner de nouveau du crédit à l’idée d’une « extermination programmée ». Pour lui, en effet, « ce qui s’est passé en France à l’époque n’a rien à voir avec ce qui s’est passé en Allemagne où il y a eu, avec l’opération T4, une politique délibérée d’extermination. En France, il s’agit avant tout d’un phénomène d’abandon dont ont été victimes des gens qu’on a laissés mourir de faim. »

Malgré le souci de son auteur d’éviter « tout amalgame », la démarche ne convainc pas tous les spécialistes de la question. C’est le cas d’Isabelle von Bueltzingsloewen, collègue de M. Gardou à l’université Lumière-Lyon II, où elle enseigne l’histoire et la sociologie de la santé. Auteure d’un livre fort documenté sur le sujet (L’Hécatombe des fous, Aubier, 2007), Mme von Bueltzingsloewen a elle-même refusé de signer la pétition : « En soi bien sûr, l’intention est honorable, mais je ne peux signer un appel qui, dans sa formulation ambiguë et bien qu’il s’en défende, dresse un parallèle entre ce qui s’est passé en France et en Allemagne », explique l’historienne pour qui la démarche relève d’une forme de « bouillie mémorielle ».

3 000 handicapés mentaux morts à Clermont

Quelle forme prendra le « mémorial » auquel M. Hollande vient de donner son accord de principe ? Il est encore trop tôt pour le dire. Pour sa part, M. Gardou plaide pour un « lieu mémoriel » qui rende hommage aux morts et puisse en même temps servir de « centre de documentation et de recherche ». A ses yeux, celui-ci pourrait être basé à l’hôpital de Clermont (Oise) où, rappelle-t-il, « plus de 3 000 handicapés mentaux sont morts à l’époque ».

Le dossier est désormais dans les mains de la Mission du 70e anniversaire de la seconde guerre mondiale, présidée par l’historien Jean-Pierre Azéma. Ses conclusions devraient être rendues dans un délai raisonnable. Dans sa lettre, M. Hollande précise en effet qu’il souhaite que « les pouvoirs publics [soient] éclairés sur les gestes mémoriels qui pourront être accomplis cette année ».

-Note  de l'administration du blog:Voici le mot de Charles Gardou:

 

otre mobilisation a porté ses fruits : dans un courrier daté du 11 février, le Président de la République a répondu favorablement à notre appel. C'est un jour historique pour la reconnaissance de toutes les victimes fragilisées par la maladie ou le handicap condamnées à mourir dans les hôpitaux français sous le régime de Vichy.

En cette date symbolique du 10ème anniversaire de la loi sur le handicap de 2005, le Président de la République nous a écrit ces mots : "Je partage votre volonté, qui est aussi celle des 75.000 personnes qui ont signé votre pétition, qu'à ce délaissement de la République ne s'ajoute pas le silence de l'oubli. Il est important que, dans les principaux lieux où cette tragédie s'est déroulée, des gestes puissent être effectués afin d'en rappeler le souvenir et d'en honorer les victimes".

Le Président précise ensuite qu'il a saisi le Conseil scientifique du 70ème anniversaire de la Seconde Guerre mondiale afin de définir les gestes mémoriels à accomplir cette année pour honorer ces victimes.

Si cette réponse est positive, c'est grâce à votre formidable mobilisation. En près de 15 mois de campagne, votre soutien nous a permis de faire entendre cet appel au plus haut niveau de l'Etat.

Notre pétition a réuni 94 000 personnes : 81 000 signataires sur Change.org, auxquels s'ajoutent 9000 membres de l'Union départementale des Associations de Combattants et victimes de guerre du Val de Marne et 4 000 adhérents de l'Association Nationale des Cheminots Anciens Combattants.

Plus de 105 personnalités ont rejoint le Comité de soutien : artistes, élus, intellectuels, journalistes, médecins, responsables d'associations, sportifs, etc. Leur soutien a été crucial. Eric Toledano et Olivier Nakache, réalisateurs du film Intouchables, et Philippe Pozzo di Borgo, qui l'a inspiré, ont également contribué à dynamiser notre démarche par une vidéo de soutien.

Je tiens donc à remercier chacun, signataires ou membres du Comité de soutien, de la confiance que vous m'avez témoignée. C'est grâce à vous que, pas à pas et sans "tapage", cette mobilisation a dépassé les espérances initiales. Chacun de vous a ainsi contribué à un acte de reconnaissance des plus fragiles : en signant la pétition, en témoignant autour de vous et sur les réseaux sociaux.

Cliquez ici pour découvrir une vidéo qui retrace notre campagne. 


N’hésitez pas à diffuser cette vidéo : vous pouvez la  relayer sur Facebook ou suTwitter .

 

Aujourd'hui, nous célébrons cette belle victoire, mais préparons également la suite pour que ce projet se poursuive concrètement. C'est dans cet objectif que nous avons décidé avec Maryvonne Lyazid, ex-adjointe du Défenseur des Droits et Jean Barucq, président de la Mutuelle Intégrance, de fonder un Mouvement. En cohérence avec la philosophie fondatrice de la démarche, il portera pour nom : Mouvement pour une société inclusive. Nous vous tiendrons prochainement informé(e).

Merci encore sincèrement à tous de votre engagement et de votre solidarité,

Très cordialement,

Charles Gardou, Professeur à l'Université Lumière Lyon 2

PS : Cliquez ici pour découvrir un article sur notre victoire dans Le Monde.

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