Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 août 2017 5 25 /08 /août /2017 13:06

Communiqué de presse pour une meilleure gestion de l'eau

 

Lisle sur Tarn, 21 août 2017

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Pour une meilleure gestion de la ressource en EAU,

Le Collectif Testet répond à la FDSEA et les JA du Tarn

 

Suite aux déclarations du 9 août 2017 de Nicolas Hulot et Stéphane Travert concernant leurs actions pour une meilleure gestion de la ressource en eau en période de sécheresse, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA) du Tarn persistent dans la croyance que la création de retenues stockant l’eau l’hiver pour une restitution l’été est « La Solution » pour s’adapter au changement climatique (cf leur communiqué repris par France 3 Tarn le 11/08/17).

 

Or, cette année, la situation qui touche toutes les régions françaises, dont certaines largement pourvues en retenues, montre justement, que ces retenues ne sont que de fausses solutions d’adaptation.

 

En effet, selon le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM, bilan du 16/08/17) : « deux tiers environ des nappes (71 %) affichent un niveau modérément bas à très bas. Cette situation de basses eaux n’est pas totalement inhabituelle pour cette période de l’année mais elle est tout de même assez dégradée. Elle est la conséquence du déficit de recharge hivernale cette année. » 

 

Le problème n’est donc pas la conséquence des températures estivales – malgré quelques poussées caniculaires –mais découle de la faiblesse du rechargement des nappes phréatiques et du remplissage insuffisant des retenues durant l’hiver et au printemps. Pourquoi donc rajouter des retenues si elles ne peuvent se remplir ?

 

Les études hydrologiques montrent - et notamment sur le Tescou, où se situait le projet de barrage de Sivens - que les débits en période hivernales ont diminué, en moyenne, d’environ 50 % depuis 42 ans (avec évidement des fluctuations selon les années). Des experts et scientifiques ont montré que ce déficit en eau était pour moitié dû au changement climatique et pour moitié à certaines pratiques agricoles qui détruisent la vie du sol et lui enlèvent sa capacité de stockage d’eau et de recharge des nappes phréatiques. Ces pratiques favorisent ainsi l’érosion des sols et leur perte de fertilité.

 

Rappelons à ces deux syndicats agricoles qui participent au projet de territoire sur le bassin versant du Tescou, qu’à ce jour, même si ce n’est pas exclu, il n’y est pas acté la nécessité d’une nouvelle retenue sur le bassin qui s’ajouterait aux 185 existantes et en partie sous-utilisées…

 

Ce qui a été acté est cohérent avec ce qu’ont déclaré Nicolas Hulot et Stéphane Travert, à savoir qu’il convient, en premier lieu, d’étudier toutes les possibilités d’économiser l’eau et de mieux la conserver dans les sols (y compris à travers l’évolution progressive des pratiques agricoles), puis d’analyser les ressources existantes pour en améliorer la gestion, et, si ces actions prioritaires s’avèrent insuffisantes, de  réaliser, là où c’est « utile et durable », des « projets de stockage hivernal de l’eau ».

 

L’ensemble de ces questions sur l’eau, ainsi que celles sur les autres moyens d’assurer l’avenir de toutes les fermes du bassin et, plus largement, de toute sa population, sont à l’ordre du jour des réunions du projet de territoire du bassin versant du Tescou prévues en septembre. Lors des réunions précédentes, la grande majorité des participants a souligné que c’est une approche globale qui doit être mise en œuvre sur le bassin.

Le Collectif Testet espère donc que la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA) du Tarn continueront à participer à ce processus de co-construction du projet de territoire avec une approche pragmatique mais globale et au service de tous les agriculteurs du bassin.

 

A lire également :

* Le communiqué de presse de FNE

* Le comuniqué de presse de la Confédération Paysanne

* Le communiqué de presse de l'UFC "Que Choisir"

- Pour l'aide à l’expertise géo-scientifique et botanique des zones humides le recours à un bureau d’études et de conseil en environnement peut être utile ,à titre d'exemple (non promotionel):

Zones humides : expertise pour la réalisation des inventaires de territoire  Collectivités, les enjeux liés au respect des zones humides des territoires requièrent technicité et concertation. NCA environnement vous accompagne dans une démarche d'inventaires juste et consensuelle.

La Loi sur l’Eau, à travers les outils de planification et de gestion de la ressource (SDAGE / SAGE), considère les zones humides d’intérêt général. Elle demande aux collectivités une amélioration de la connaissance par l’intermédiaire d’inventaires de territoire.

Au même titre, la Loi sur le Développement des Territoires Ruraux impose aux collectivités, dans le cadre de l’élaboration ou de la révision d’un document d’urbanisme, d’intégrer un inventaire des zones humides à l’échelle communale ou intercommunale.

Les zones humides assurent en effet un certain nombre de services, à travers leurs fonctions hydrauliques (rétention et épuration des eaux) et biologiques (réservoirs de biodiversité). La dimension socio-économique ne doit pas être écartée, car il s’agit généralement de milieux exploités, et dont l’exploitation est bien souvent garante de leur pérennité.

L’étude des zones humides doit faire appel à des compétences naturalistes et scientifiques spécialisées, ainsi qu’à une approche pédagogique privilégiée. La concertation étant la clé de voute d’une bonne appropriation territoriale.

NCA environnement s’appuie sur une équipe d’ingénieurs et de chargés d’études disposant de solides compétences en botanique et pédologie.

Leur expérience dans la réalisation de plus d’une centaine d’inventaires communaux, de la commune individuelle aux groupements intercommunaux, est aujourd’hui reconnue. L’accompagnement repose autant sur le volet technique que la communication, pour assurer aux collectivités une démarche de concertation efficace.

Pour vos inventaires de zones humides, NCA environnement vous assure une expertise et un partenariat de qualité.
Partager cet article
Repost0

commentaires

  • : Le blog des empêcheurs de tourner en rond
  • Contact

                                                           
Vous êtes ici dans une 
ZONE HORS AGCS et SANS OGM


Petit mémo : L’AGCS, Accord Général sur le Commerce des Services est un accord signé lors de la création de  l’OMC (organisation mondiale du commerce) en 1994. Il vise à libéraliser progressivement tous les services des états membres : éducation, santé, culture, recherche…ainsi que l’énergie et l’environnement. Tous les aspects de nos vies sont mis à la vente. Les besoins de l’être humain et toutes formes d’activité humaines sont redéfinis comme des services commercialisables.

Rechercher

contact