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4 février 2016 4 04 /02 /février /2016 12:12

"L'Homme qui répare les femmes : la colère d'Hippocrate"


Mobilisez-vous avec nous autour de ce documentaire inédit !


Prix Sakharov 2014, le docteur Mukwege est internationalement reconnu comme l’homme qui répare ces milliers de femmes, violées durant 20 ans de conflits à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Sa lutte incessante, pour mettre fin à ces atrocités et dénoncer l’impunité dont jouissent les responsables, dérange. Menacé de mort, ce médecin au destin exceptionnel vit dorénavant cloîtré dans son hôpital de Bukavu, sous la protection des Casques bleus. Mais il n’est plus seul à lutter. A ses côtés, ces femmes, auxquelles il a rendu leur intégrité physique et leur dignité, sont devenues grâce à lui de véritables activistes de la paix.


Le Dr Denis Mukwege symbolise l’expression même de la résistance d’un peuple face à la guerre et à l’exploitation. Ce film-documentaire dénonce également l’impunité des auteurs des violations graves des droits de l’homme commises dans l’Est de la RDC depuis plus de vingt ans, et rappelle que ces responsables, militaires comme ex-rebelles, occupent aujourd’hui des postes importants au sein du pouvoir en place.

L'ACAT soutient ce film à l'occasion de sa sortie nationale le 17 février.

Nous vous invitons à vous mobiliser avec nous :

  • En allant voir le film, seul, en famille, ou entre amis !
  • En téléchargeant notre guide d'accompagnement qui regroupe toutes les informations autour du film et vous aidera a animer une discussion !
  • En consultant la programmation par villes, pour contacter individuellement, au sein d’un groupe ou avec des associations partenaires, les salles de cinéma près de chez vous et leur proposer de tenir une table d’information et/ou d’organiser un débat à la suite de la projection !
  • ... Et en parlant de ce documentaire autour de vous !


> Retrouvez toutes les informations sur le site de l'ACAT

Pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter Coline Aymard : coline.aymard@acatfrance.fr

-Elle s’appelait Ruqia et racontait son quotidien sous la botte des djihadistes

LE MONDE | 04.02.2016 Par Alain Frachon

« Là, j’ai reçu des menaces de mort. Daech [acronyme arabe de l’organisation Etat islamique] va sans doute m’arrêter (…) et me décapiter. Mais je garderai ma dignité. Mieux vaut mourir que de vivre avec ces types dans l’humiliation. »

Elle s’appelait Ruqia Hassan Mohammed. La photo placée sur sa page Facebook montre une jeune femme élégamment maquillée. Elle porte un foulard noir sur un serre-tête doré, bracelets et bagues aux deux mains, tunique longue cintrée à la taille. Le visage plein, pommettes hautes, sourire timide. Elle était syrienne et habitait Rakka, la capitale de l’Etat islamique (EI). Sur Facebook, elle racontait sa vie de rakkaouie sous la botte des djihadistes. Ils n’ont pas apprécié. Début janvier, ils ont annoncé qu’elle avait été « exécutée ». Ruqia avait 30 ans.

Cette information a été rapportée en janvier en Europe. Quelques lignes, parfois un article, pour une mort de plus en Syrie. Pourquoi chercher à en savoir davantage sur Ruqia ? Pour mettre une vie derrière cette photo, tenter de sortir de l’anonymat statistique ? Peut-être. Un peu plus aussi. En fouillant la presse de ces deux dernières années – Le Monde, L’Obs en ligne, Le Figaro, Libération, les quotidiens britanniques The Guardian et The Independant –, on trouve quelques bribes de la vie de Ruqia. Et, mises bout à bout (merci confrères), elles racontent une partie de la tragédie syrienne. Ruqia a lutté contre deux puissantes machines de mort : le régime de Bachar Al-Assad et l’Etat islamique. C’est...

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